Lag Baomer

Qu’est-ce que Lag Baomer ?

(cette année samedi soir 25 mai et dimanche 26 mai 2024) 

lag baomer

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Nous comptons quarante-neuf jours entre Pessa'h et Chavouot. Le 33ème jour du compte de l’Omer rappelle la Hiloula (décès) de Rabbi Chimone Bar Yo’haï qui avait demandé que cette date soit célébrée comme un jour de joie (puisqu’il y avait achevé de façon parfaite sa mission sur terre). Ce jour marque une pause dans la période de deuil instituée à cause d’une terrible épidémie qui avait frappé les disciples de Rabbi Akiba).

- On ne récite pas les prières de Ta’hanoune (supplications), même pas la veille.

- Nombre de gens ont la coutume de se rendre au tombeau de Rabbi Chimone Bar Yo’haï à Mérone, près de Tibériade en Galilée ; on y procède à la première coupe de cheveux des garçons qui ont atteint l’âge de 3 ans depuis Pessa’h.

- On organise des réunions ‘hassidiques joyeuses.

- On a la coutume de manger des caroubes, en souvenir de ces fruits dont se nourrissaient Rabbi Chimone et son fils Rabbi Eléazar quand ils se cachaient dans une grotte à cause des Romains. Certains ont aussi la coutume de manger des œufs durs dont la coquille serait devenue marron durant la cuisson.

- On donne davantage de Tsedaka (charité).

- Les enfants sortent et défilent tous ensemble fièrement dans la rue avec des drapeaux et des pancartes les encourageant à étudier la Torah et accomplir les Mitsvot : le but de la descente de l’âme dans le corps est de «marcher», d’avancer dans la vie. Ces défilés donnent chaleur et vitalité à l’étude formelle et prolongent l’enthousiasme des enfants dans leur éducation.

- Lag Baomer est un moment propice pour prier pour la naissance d’enfants et leur bonne éducation.

Bien que le jour de décès d'un Tsadik soit un jour de pénitence, une exception a été faite pour ce 18 lyar, selon la volonté même de Rabbi Chiméon ben Yohaï. Un usage très ancien veut qu'on allume des lumières sur la tombe du Rabbi, en présence d'une foule nombreuse, le Lag Baomer . Avec le développement, sous l'impulsion en particulier de Rabbi Yts'hak Louria (le célèbre " Ari ") et de ses disciples, de l'étude du Zohar et de la Cabale, la célébration du Lag Baomer prit une importance croissante. Elle se répandit dans les centres juifs de Pologne et de Russie où les grands maîtres du Hassidisme en firent une véritable fête. A Loubavitch, on se rendait dans les champs : c'était une journée de réjouissances et de miracles.

Voici un discourt Hassidique prononcé par le Rabbi de Loubavitch le mardi 18 Iyar 5749(1989) en l'honneur de Lag Baomer :

Nous venons de compter l'Orner et c'est le trente troisième jour de cette période qui commence maintenant. De façon générale, la période de l'Omer est une préparation à la réception de la Torah mais, à l'intérieur de celle-ci, le trente troisième jour, Lag Baomer, est le jour de Rabbi Chimon Ben Yohaï, qui eut l'étude de la Torah pour seule occupation, avec ses amis. Il parvint en effet à tel un niveau, qu'il fut "le Tsaddik, fondement du monde". Il affirma même que, s'il n'y avait qu'un Tsaddik dans le monde, c'était lui. Mais la Loi Orale ajoute qu'il y avait également ses amis et ceci fut transmis de cette façon, d'une génération à l'autre, d'une année sur l'autre.

En effet un seul Tsaddik dans chaque génération est le fondement du monde. Le Tanya souligne que son élévation est particulièrement importante. En revanche, dans un sens plus général, est appelé Tsaddik celui dont la majeure partie des actions sont des mérites. Toutefois, au sens propre, tel que le définit le Tanya, le Tsaddik ne connaît pas le mal. C'est la raison pour laquelle "D.ieu vit qu'ils n'étaient pas nombreux et II les planta dans chaque génération", de sorte qu'ils puissent donner des fruits et des fruits de fruits.

De même, le Tanya enseigne qu'il est possible à chacun, dans chaque génération de recevoir en gestation l'âme d'un Tsaddik. Dès lors, on reçoit encore plus de force pour diffuser les sources de la "Hassidout en général et tout particulièrement ce qui est lié au niveau du Tsaddik.

Le sens de Lag Baomer est défini par de nombreux livres. Tout ceci est imprimé et l'on ne rajoutera donc qu'un seul point, en soulignant que ce jour est cette fois-ci un mardi, troisième jour de la création, lorsque deux fois fut dit le mot "bon", bon pour les cieux et bon pour les créatures. Dans le service de D.ieu cela correspond à la Torah, à la prière et aux bonnes actions dont les ajouts sont définis brièvement par la lettre qui a été diffusée.

Tout ceci sera lié au Chlichi de Be'houkotaï, avec les explications qu'en donne la partie profonde de la Torah. "Houka, le décret, est en effet de la même racine que '"Hakika, la gravure. Ce qui est gravé est éternel, alors que ce qui est inscrit avec de l'encre sur un parchemin peut être modifié. Le verset se poursuit par "vous marcherez". On peut ainsi, s'élever d'un niveau vers l'autre et accomplir "vous respecterez Mes Mitsvot", comme l'explique le commentaire de Rachi. Puis, à la fin de cette Paracha est conclu le "Houmach. Tous s"écrient alors: "Sois fort, sois fort et que nous nous renforcions" dans tous les domaines de la Torah et des Mitsvot, en particulier pour le point le plus essentiel, la délivrance véritable et complète, qui viendra par nos actions et nos réalisations.

 

Video du Rabbi sur Lag baomer
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