Editorial
Quand la lumière monte…La lumière est une chose bien puissante et étrange. Au cœur de la nuit la plus noire, elle apparaît toujours, jaillissante et salvatrice. Même si elle n’est d’abord qu’une petite flamme face à l’obscurité oppressante, elle grandit et se multiplie avec obstination sans jamais que la lumière qu’elle projette la diminue ou l’affaiblisse. Bien au contraire, toujours croissante, elle chasse les ombres et son éclat porte espoir, réconfort et assurance. Eternel point d’ancrage, elle sait rassembler les hommes autour de son foyer.
Ainsi vont le mois de Kislev et la fête de ‘Hanoucca. Souvenir d’un temps où l’oppresseur grec occupait la terre d’Israël et avait conçu l’idée folle de briser le lien entre le peuple juif et D.ieu, ‘Hanoucca incarne justement ce sursaut de lumière face aux forces de la nuit. Faible lueur au début, sa clarté s’étendit au point de remplir tout l’espace et de chasser jusqu’aux dernières traces de l’ombre qui, peu avant, recouvrait le monde des hommes. Lorsqu’enfin le Temple de Jérusalem fut libéré et qu’en son sein la Ménora retrouva sa place, la lumière qui monta à chacune de ses sept branches fut bien plus qu’une marque de victoire. Elle fut la voix éternelle qui s’adresse à tous pour dire que jamais la liberté, le bien et la fidélité ne cèdent devant ceux qui veulent les éteindre.
Ainsi va aussi notre temps. Malgré la saison d’hiver qui allonge les nuits, malgré le froid qui s’emploie à briser bien des élans, malgré un monde que, parfois, la liberté effraie, la lumière monte, sereine et victorieuse. Alors que la matérialité se croyait triomphante, alors qu’elle pensait avoir étouffé la spiritualité dans le cœur des hommes, voici qu’elle ne peut qu’assister, impuissante, à sa défaite.
C’est que cette lumière n’est nulle autre que celle de la libre conscience de l’homme, lié à son créateur et qui sait voir le sens des choses et la puissance de sa propre action. Alors que ‘Hanoucca revient et que résonne la musique de sa joie, nous savons que la fête est constituée d’abord de ce que nous savons être: des porteurs de lumière pour faire de ce monde le lieu harmonieux de la Présence Divine.
Etincelles de Machiah
La Techouva des Tsadikim“Machia’h viendra pour que les Tsadikim (les Justes) fassent Techouva” affirme le Zohar (III, 153b) Quand on sait que le terme “Tsadik’ désigne précisément celui qui n’a commis aucune faute et, par conséquent, n’a pas besoin de Techouva, de repentir, cette phrase pose question. Aussi, il nous est proposé une signification plus profonde.
Lorsque Machia’h viendra, la révélation Divine sera d’une intensité incomparable. Pour D.ieu, défini comme “Tsadik du monde” (Rachi sur Béréchit 18 :28), cette révélation constituera une forme de Techouva car Il aura retenu cette lumière pendant toute la durée de l’exil.
(d’après Or Hatorah, Vayikra p.235)
Vivre avec la Paracha
Mikets : un monde de rêve ou les avantages de l'insanitéLorsque le livre de Beréchit entame l'histoire de Yossef, le récit parcourt une succession de rêves: les rêves de Yossef qui révoltent tant ses frères qu'ils vont en arriver à le vendre comme esclave (Beréchit 37:5-11,19-20), les rêves de l'échanson et du boulanger du Pharaon que Yossef interprète alors qu'il est prisonnier (40 :5-19) et les rêves du Pharaon qui élèvent Yossef au second rang de l'empire le plus puissant sur terre ( 41:1-44).
Ce qui résulta de tous ces rêves fut le Galout (exil) égyptien, le premier Galout que subit le Peuple Juif et la source de tous ceux qui allaient lui succéder. Les Enfants d'Israël s'installèrent en Egypte, où ils allaient être asservis par les Egyptiens, et où ils allaient se détériorer spirituellement au point de ressembler, par bien des aspects, à leurs bourreaux. Quand D.ieu vint les libérer, Il dut "prendre la nation des entrailles de la nation", pénétrant dans le cœur de l'Egypte pour extraire Son peuple de la société la plus dépravée de l'humanité.
Un rêve est une perception qui est indépendante de la discipline de la raison. Dans le rêve, nous rencontrons tout ce dont nous imprègne la "vraie" vie, toutes ses expériences: la vue et les sons, les pensées et l'action, la joie et la peur. En fait, tout, dans un rêve, est emprunté à notre vie éveillée, car "une personne ne rêve que de ses pensées diurnes". Mais tout y est sens dessus dessous, défiant toutes les normes de la logique et du vraisemblable. Dans un rêve, une tragédie peut donner lieu à une célébration, un parent peut être plus jeune que son enfant, l'on peut voir "passer un éléphant à travers le chas d'une aiguille".
Le Galout naquit d'une succession de rêves parce que le Galout est le rêve ultime, une fantaisie terrible, irrationnelle qui embrasse le globe et s'étend sur des millénaires ; un rêve dans lequel le crime paie, les bons meurent jeunes et le peuple choisi par D.ieu est abattu en toute impunité ; un rêve dans lequel ce qui est bon est rarement "réaliste"et des "non existences" comme le mal, l'ignorance et la mort sont des forces extrêmement puissantes dans notre vie.
L'aspect surréaliste du Galout domine également notre vie spirituelle. Ce n'est que dans le Galout qu'un homme peut se lever le matin, se purifier dans un Mikvéh, prier avec extase et dévotion, étudier un chapitre de Torah ET se rendre au travail et s'embarquer dans une journée de duperie et de manipulation. L'"hypocrisie" n'est pas le terme qui décrit adéquatement ce phénomène, car dans bien des cas, sa prière est sincère et son amour et sa crainte de D.ieu réelles. Mais il habite le cauchemar du Galout dans lequel les antithèses coexistent et les inconséquences sont la norme.
Dans le monde réel, de telles absurdités étaient impossibles. Quand le Beth Hamikdach (le Temple) se dressait à Jérusalem et baignait le monde entier de lumière divine, aucun homme encore imprégné de quelque résidu que ce soit d'impureté (toumah) ne pouvait approcher D.ieu avant d'être passé par un processus de purification. Que D.ieu soit une source de vie et que le péché (c'est-à-dire une rupture avec le divin) soit synonyme de mort n'étaient pas simplement une vérité abstraite mais un fait de la vie. Dans le véritable monde qui existait alors et dans lequel nous allons nous réveiller quand le cauchemar du Galout s'évanouira, les lois spirituelles de la réalité étaient aussi visibles et immuables, et même davantage encore, que les lois physiques de la nature.
Mais il existe également un aspect positif à notre existence hallucinatoire. Dans le véritable monde, une relation réelle avec D.ieu ne peut survenir que dans le contexte d'une vie où nous Lui sommes parfaitement fidèles. Dans le monde de rêve du Galout, l'homme imparfait peut faire l'expérience du Divin. Dans le monde véritable, seule l'âme parfaite peut pénétrer le Sanctuaire de D.ieu; dans le monde onirique du Galout, D.ieu "réside parmi eux, au sein de leur impureté".
Nous attendons chaque jour l'aube divine qui repoussera à jamais le cauchemar qui, dans une grande partie de notre histoire, nous a accablés physiquement et spirituellement. Mais dans les derniers instants de notre rêve, donnons-nous la possibilité unique d'être "hypocrites" et "incohérents", dans l'acception la plus positive: en allant au bout de nos aptitudes spirituelles, en étant et en faisant plus que nous le permet l'évaluation logique de notre mérite et de notre potentiel.
19 Kislev 5717 (23 novembre 1956)
Hannoukah
L'amour "métallique"
[Quand ils reprirent le Beth Hamikdach des mains des Grecs], les Asmonéens fabriquèrent d'abord la Menorah de barres de fer plaquées d'étain. Quand ils s'enrichirent, ils fabriquèrent une Menorah en or.
Talmud, Mena'hot 28b
Le peuple était pauvre et tout ce qu'il pouvait se permettre était une Menorah en fer. Les Juifs polirent alors de l'étain pour lui donner l'apparence et le lustre de l'argent mais ce n'était qu'un fin placage et de toute évidence pas le véritable métal. Mais ils continuèrent leur travail sans relâche, armés d 'une volonté de fer comme leur candélabre artisanal, illuminant leur vie et leur monde avec les lampes d'huile qu'il brandissait.
Bientôt, ils purent s'offrir de l'argent véritable, de l'argent massif, effilé et brillant. Sa lumière brillait maintenant à travers la nuit, se mêlant au doux éclat blanc du récipient qui lui servait de support.
Et finalement ils fabriquèrent une Menorah d'un or resplendissant.
Nos Sages ont dit: "Il n'existe de véritable pauvreté que celle de l'esprit". Mais même l'âme la plus pauvre ne peut renoncer à ce rôle de "lampe pour D.ieu". Elle peut construire sa Menorah à partir du fer de son engagement et de sa détermination, quelque chose que l'esprit et l'âme les plus pauvres peuvent maîtriser.
Et chacun peut plaquer sa Menorah d'étain, lui donnant au moins l'apparence du sentiment et du désir d'argent (le mot hébreu pour argent : kessef signifie aussi "aspiration" et "désir"). Il n'a pas besoin de se soucier du fait que ses émotions sont encore vides et forcées: s'il s'y tient, se prêtant à des actes lumineux et cultivant une compréhension et un sentiment pour ce qu'il fait, son essence de métal fondra pour se développer en une Menorah d'argent massif.
Et par la suite, il pourra même atteindre la Menorah ultime, une vie lumineuse dans laquelle l'aspiration tranquille de l'argent cède le pas à la passion brûlante de l'or.
Basé sur une Rechima du Rabbi, 'Hanoukah 5696 ( 1935)
Le Coin de la Halacha
Quels sont les usages de 'Hanouccah, à part l'obligation d'allumer chaque jour une lumière supplémentaire ?Il faut raconter à ses proches les miracles que D.ieu fit à nos ancêtres.
On mange des plats à base de lait ou de fromage (comme les " Blintzess ", crêpes fourrées au fromage) en souvenir du plat de fromage cuit par Yehoudit pour le général syrien. On prépare également des plats frits à l'huile, comme des beignets.
Les femmes ont l'habitude de ne pas effectuer de travail tant que brûlent les lumières de 'Hanouccah.
Les parents et grands-parents, et en général les adultes, distribuent aux enfants de l'argent (" Dmeï 'Hanouccah"), même à ceux qui sont déjà mariés. On apprend aux enfants à donner le " Maasser ", au moins le dixième de leurs gains, à la Tsédaka (charité) et à utiliser leur argent pour de bonnes causes.
Les enfants ont l'habitude de jouer à la toupie.
On s'efforcera d'assister aux allumages publics dans les rues afin d'augmenter la joie de tous les participants.
F. L.
De Recit de la Semaine
JE SUIS NEE A PETERSBOURG (LENINGRAD) EN RUSSIE IL Y A 35 ANS. QUAND J’ETAIS UNE PETITE FILLE, J’AVAIS COMPRIS QUE: 1) J’ETAIS JUIVE ET 2) ETRE JUIF EN RUSSIE ETAIT UN TERRIBLE FARDEAU QU’IL ME FAUDRAIT SUPPORTER MA VIE DURANT.DES L’AGE DE CINQ ANS, JE JOUAIS DES CONCERTOS DE BACH AU PIANO EN PUBLIC. JE CONTINUAI A PRATIQUER LE PIANO PENDANT DES HEURES, CHAQUE JOUR, TOUT AU LONG DE MON ENFANCE ET ADOLESCENCE. MAIS LA MUSIQUE N’ETAIT PAS TOUT DANS MA VIE; JE CHERCHAIS AUTRE CHOSE, UNE AUTRE SATISFACTION QUE LES APPLAUDISSEMENTS APRES UN CONCERT. PEUT-ETRE LE MARIAGE?
QUAND JE VOULUS EPOUSER UN NON-JUIF, MES PARENTS FURENT CONSTERNES ET PLEURERENT: "IL N’EST PAS JUIF!" - "ET ALORS? REPONDIS-JE. ETRE JUIF N’EST QU’UNE CORVEE! MES PARENTS AVAIENT-ILS LE DROIT DE M’IMPOSER LEUR CHOIX?" NON, MES PARENTS NE SAVAIENT PAS M’EXPLIQUER POURQUOI; POUR EUX C’ETAIT EVIDENT: ON NE SE MARIE PAS EN-DEHORS DE SA RELIGION. EVIDEMMENT CELA NE POUVAIT PAS ME CONVAINCRE...
ALORS QUE JE PREPARAIS MON MARIAGE, UNE COUSINE DE MON PERE LUI TELEPHONA DE NEW YORK. MME MIREL DEUTSCH PROPOSAIT QU’AVANT QUE JE N’EPOUSE UN NON-JUIF, JE ME RENDE AUX ETATS-UNIS POUR VOIR COMMENT LES JUIFS Y VIVAIENT.
AU DEBUT, JE REFUSAIS CAR J’ETAIS TRES OCCUPEE PAR MES CONCERTS ET LES PREPARATIFS DU MARIAGE MAIS MIREL INSISTA ET EN AUTOMNE 1989, JE ME RETROUVAI A CROWN HEIGHTS. MA PREMIERE IMPRESSION FUT QUE C’ETAIT UNE GRANDE FAMILLE, BOURREE D’AFFECTION ET DE BONTE. JE VIS COMMENT LES ENFANTS DE MIREL, LEURS EPOUX ET EPOUSES, S’OCCUPAIENT D’ELLE POUR LA RECONFORTER DANS SON VEUVAGE ET JE FUS CHALEUREUSEMENT ACCUEILLIE PAR EUX ET TOUTES LEURS FAMILLES.
UN DIMANCHE JE ME RENDIS POUR LA PREMIERE FOIS CHEZ LE RABBI. TSIREL DEUTSCH, LA BELLE-FILLE DE MIREL M’ACCOMPAGNAIT. LA QUEUE ETAIT IMMENSE, SANS FIN. LES DEUX FEMMES JUSTE AVANT MOI POSERENT AU RABBI DES QUESTIONS POUR DES PROBLEMES FAMILIAUX ET LE RABBI LEUR REPONDIT. COMMENT POUVAIT-IL DONNER DES CONSEILS AUSSI RAPIDEMENT, SANS DEMANDER DAVANTAGE D’INFORMATIONS? AVAIT-IL UNE INTUITION SPECIALE? D.IEU LUI SOUFFLAIT-IL UNE REPONSE A L’OREILLE? J’ETAIS INTRIGUEE.
QUAND MON TOUR ARRIVA, JE ME PRESENTAI: "JE VIENS DE LENINGRAD". LE RABBI REPONDIT: "DANS UN MOMENT PROPICE".
C’ETAIT LA PREMIERE FOIS QUE JE VOYAIS LE RABBI.
JE RETOURNAI LE VOIR QUELQUES JOURS AVANT MON RETOUR A LENINGRAD. UN VENT FROID SOUFFLAIT DEVANT LE 770, LE RABBI TRAVERSAIT JUSTEMENT LA COUR ET S’ARRETA DEVANT NOUS: MIREL PARLA FRANCHEMENT: "RABBI! CETTE JEUNE FILLE EST MA COUSINE DE RUSSIE ET ELLE EST FIANCEE A UN NON-JUIF".
LE RABBI SE TOURNA VERS MOI ET ME DIT SUR UN TON TRES GRAVE: "VOUS NE DEVEZ PAS LE FAIRE CAR VOUS ALLEZ ETRE MALHEUREUSE ET LUI AUSSI SERA MALHEUREUX". ET LE RABBI CONTINUA SON CHEMIN. SUR LE COUP, MIREL ET MOI-MEME RESTAMES FIGEES DE STUPEFACTION, NI ELLE NI MOI NE NOUS ETIONS PREPAREES A UNE REPARTIE AUSSI FORTE. J’ECLATAI EN SANGLOTS: J’AVAIS L’IMPRESSION QUE LE RABBI M’EN VOULAIT ET JE NE POUVAIS PAS SUPPORTER CETTE IDEE.
MIREL TENTA DE ME PERSUADER DE POURSUIVRE MA CARRIERE MUSICALE A NEW YORK, DE NE PAS RETOURNER VERS MON FIANCE. MAIS J’AVAIS DECIDE DE RETOURNER: JE L’AIMAIS, JE VOULAIS L’EPOUSER ET JE L’EPOUSAI. MAIS APRES MOINS DE DEUX ANS DE MARIAGE, NOUS AVONS DIVORCE.
J’ETAIS MAINTENANT UNE PIANISTE RECONNUE, J’ENSEIGNAI LA MUSIQUE AU CONSERVATOIRE, JE VOYAGEAI DANS DE NOMBREUX PAYS. MAIS PLUS JE VOYAGEAIS, ENSEIGNAIS ET RECOLTAIS DES PRIX ET PLUS JE REALISAIS QU’IL ME MANQUAIT L’ESSENTIEL. J’ETAIS MALHEUREUSE MALGRE MA REUSSITE APPARENTE. CE N’EST QUE PLUS TARD QUE JE REALISAIS QUE MON AME ETAIT ASSOIFFEE DE TORAH.
SOUDAIN JE DECIDAI DE RETOURNER A NEW YORK, MIREL N’ETAIT PLUS DE CE MONDE MAIS JE FUS ACCUEILLIE PAR SA BELLE-FILLE, ‘HANNIE DEUTSCH. JE N’AVAIS AUCUN PROJET DEFINI MAIS J’ETAIS HEUREUSE DE RESSENTIR LA SERENITE ET LA PURETE D’UN FOYER JUIF: MAINTENANT J’ETAIS PRETE A APPLIQUER LA LEÇON DANS MA VIE PERSONNELLE.
QUAND JE RETOURNAI EN RUSSIE, J’ETAIS DEVENUE UNE AUTRE PERSONNE. J’ETAIS PRETE A M’INVESTIR ENTIEREMENT DANS LA TORAH ET LES MITSVOTS. C’EST AUPRES DE SARA PEWZNER, L’EPOUSE DE L’EMISSAIRE DU RABBI A PETERSBOURG QUE J’APPRIS COMMENT DEVENIR MOI-MEME, QUE J’APPRIS PETIT A PETIT A CREER MOI AUSSI CETTE ATMOSPHERE CHALEUREUSE ET STUDIEUSE.
A MA‘HON HANNA, L’INSTITUT SPECIALEMENT FONDE POUR LES JEUNES FILLES ET JEUNES FEMMES DE PETERSBOURG, JE ME MIS A ETUDIER SERIEUSEMENT LE JUDAÏSME. DAVID ET ESTHER SEGAL Y ENSEIGNAIENT. ILS ORGANISERENT UN VOYAGE DANS LE VILLAGE DE LOUBAVITCH EN RUSSIE BLANCHE: ILS ETAIENT MARIES DEPUIS SIX ANS ET N’AVAIENT PAS ENCORE D’ENFANT. ILS PRIERAIENT LA-BAS AUPRES DES TOMBEAUX DES REBBEIM. ILS M’INVITERENT A ME JOINDRE A EUX. LA-BAS JE PRIAI POUR TROUVER UN "CHIDOU’H", UN HOMME JUIF, PRATIQUANT AVEC LEQUEL JE POURRAIS ENFIN FONDER LE FOYER JUIF AUQUEL J’ASPIRAIS. DANS NOTRE GROUPE, IL Y AVAIT UN CELIBATAIRE, AVROHOM ARSHINOV. NOUS AVONS FAIT CONNAISSANCE A LOUBAVITCH. NOUS NOUS SOMMES MARIES QUATRE MOIS PLUS TARD. LA QUATRIEME NUIT DE ‘HANOUCCAH, IL Y A DEUX ANS, NOUS AVONS EU LA JOIE DE FETER LA NAISSANCE DE NOTRE PREMIER FILS.
QUELQUES MOIS PLUS TARD, LES SEGAL EURENT LA JOIE DE METTRE AU MONDE... DES QUINTUPLES! ILS HABITENT MAINTENANT A JERUSALEM OU NOUS NOUS RENDRONS TOUS AVEC MACHIA’H, MAINTENANT!
MASHA ARSHINOV
LE’HAIM – N’SHEI ‘HABAD NEWSLETTER
TRADUIT PAR FEIGA LUBECKI