Apprendre à vivre
La période impose son thème : le mois d’Elloul est celui du plus sincère retour à D.ieu. Il est ce mois privilégié où le Créateur accueille toutes Ses créatures avec bienveillance, prêt à répondre favorablement à leurs demandes. Les mots sont ici bien insuffisants pour rendre compte de la richesse de ce temps que nous traversons. Pourtant cette conscience doit nous pénétrer, comme nous transformer intérieurement, et cela dépend aussi de chacun. De fait, si l’objectif est bien ambitieux, l’atteindre implique aussi un investissement personnel, un mode de service de D.ieu imprégné du sens et de la puissance d’Elloul. Selon un mot célèbre du précédent Rabbi de Loubavitch, avec la venue du mois d’Elloul, c’est un « vent de retour à D.ieu » qui souffle sur le monde. En d’autres termes, tout à coup, la vie est devenue plus forte, plus intense.
C’est ici que nous sommes conduits à nous interroger : où puiser les ressources spirituelles, morales, intellectuelles nécessaires ? L’enjeu est de toute première importance car c’est de la préparation à l’année à venir qu’il s’agit. Justement, en ces instants cruciaux, une date se présente : le 18 Elloul. Anniversaire à la fois de la naissance du Baal Chem Tov, fondateur du ‘Hassidisme, et de Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi, fondateur du ‘Hassidisme ‘Habad, cette date, en hébreu, porte un beau nom : ‘Haï Elloul, littéralement « Elloul vivant ». On ne saurait mieux dire. Ce jour apporte à l’ensemble du mois une vie nouvelle, justement cette force dont nous ressentons le besoin. Il révèle ainsi en chacun le meilleur de lui-même. Dans le voyage essentiel qui nous conduit au grand rendez-vous de Roch Hachana, il constitue un point d’étape. Ce n’est certes pas un hasard si, entre le 18 Elloul et le début de la nouvelle année, ce sont précisément douze jours qui s’écoulent. Douze jours, comme le nombre de mois de l’année. Un signal nous est ici donné : il nous appartient au fil des jours de réparer mois après mois de l’année passée, de reconstruire le passé en portant chaque moment à sa perfection. A partir de quelle autre date cela pourrait-il devenir d’une actualité absolue que celle du ‘Haï Elloul, le Elloul vivant ?
Dans un tel cadre, le chemin apparaît clairement. Nous devons nous saisir de cette vie, ne pas la laisser à un niveau d’idée séduisante mais, au contraire, la mettre en pratique, dans notre quotidien. De cette façon, tout peut prendre un sens renouvelé, comme une renaissance. A nous d’agir, la vie frappe à notre porte, pour une bonne année.
La Techouva par choix
Maïmonide enseigne : « La Torah a promis que finalement le Peuple juif fera Techouva à la fin de son exil et il sera immédiatement libéré ». (Michné Torah, Hil’hot Techouva 7:5)
A la lecture de cet enseignement, il apparaît que le Peuple juif fera Techouva de sa propre initiative, sans que D.ieu l’y ait contraint. Ainsi ce sera vraiment sa Techouva qui amènera la Délivrance. Pourquoi Maïmonide choisit-il cette approche ?
Dans les deux chapitres qui précèdent dans le Michné Torah, Maïmonide a abondamment souligné l’idée du libre arbitre. Puis il commence celui où se trouve la citation ci-dessus par les mots : « Puisque tout homme en a reçu la permission… il doit entreprendre de faire Techouva… » Il veut dire ainsi que l’homme doit s’efforcer à une Techouva sincère, qui procède de sa libre volonté et non d’une quelconque forme de coercition. Après avoir posé ce principe, Maïmonide poursuit : « finalement le Peuple juif fera Techouva » : son retour à D.ieu sera décidément le résultat d’un libre choix.
(D’après Likoutei Si’hot, vol. XXVII, p. 215)
Ki Tavo
Moché ordonne aux Enfants d’Israël d’apporter au Saint Temple, une fois qu’ils se seront installés en Israël, les Bikourim, prémisses des fruits, pour déclarer ainsi leur gratitude à l’égard de D.ieu.
On lit également les lois de la dime donnée aux Lévites et aux pauvres.
Moché rappelle au peuple qu’il est « le Peuple élu » de D.ieu et que lui a choisi D.ieu.
Après avoir énoncé les bénédictions que D.ieu enverra au peuple quand ils suivront les lois de la Torah, la dernière partie de la Paracha consiste en une To’ha’ha (« Réprimande »), le récit de ce qui arriverait si les Juifs en venaient à abandonner les Commandements.
En conclusion, Moché déclare que maintenant seulement, après quarante ans depuis leur naissance en tant que peuple, les Juifs ont atteint « un cœur pour savoir, des yeux pour voir et des oreilles pour entendre ».
L’une des 613 Mitsvot
La Paracha Ki Tavo renferme le commandement : « Et tu iras selon Ses voies. » Le Rambam (Maïmonide) l’intègre dans son dénombrement des 613 Mitsvot et explique qu’il nous donne la responsabilité « de Lui ressembler selon notre capacité » et de suivre Ses voies, comme un statut de nos Sages.
Tout comme le Saint béni soit-Il est gracieux, nous devons nous aussi être gracieux. Tout comme le Saint béni soit-Il est appelé miséricordieux, ainsi devons-nous être miséricordieux. Tout comme le Saint béni soit-Il est pieux, nous devons également être pieux.
Quand il souligne les principes généraux qui déterminent son recensement des 613 Mitsvot, le Rambam déclare qu’il n’inclut pas les devoirs d’ordre général, comme « vous observerez Mes statuts » ou « soyez saints » parce qu’ils ne nécessitent pas une activité spécifique mais se réfèrent plutôt à des principes de conduite généraux.
Dans le même ordre d’idées, la Mitsva d’imiter les voies de D.ieu semble également être d’ordre général.
Bien qu’elle contienne un certain nombre de détails : être gracieux, miséricordieux et pieux, ils semblent appartenir à la Mitsva d’accomplir des actes de bienveillance. Si l’on devait interpréter le devoir d’imiter Ses voies comme un commandement plus général, il engloberait toutes les Mitsvot car elles sont toutes « les voies de D.ieu » et Il les observe toutes.
Ainsi cette Mitsva n’apparaît-elle pas comme un commandement particulier. Pourquoi donc le Rambam l’intègre-t-il dans son décompte des Mitsvot ?
On est forcé de conclure que cette Mitsva comporte une dimension particulière qui n’existe pas dans les autres Mitsvot et c’est pour cette raison que le Rambam en tient compte.
Ainsi, le commandement « et vous servirez D.ieu » est de nature générale parce que chaque injonction implique un service. Et pourtant, ici, il évoque spécifiquement la prière et donc, ce service particulier est inclus dans les 613 Mitsvot.
Ne pas rester sur place
La dimension unique de la Mitsvah d’aller « dans les voies de D.ieu » tient au mot « aller » qui indique une progression. Il est possible qu’une personne observe la Torah et ses Mitsvot mais qu’elle ne progresse en rien. Elle ne fait que du « sur place ». Son statut spirituel n’est pas différent qu’avant la pratique des Mitsvot.
Cette Mitsva particulière vient nous enseigner qu’il nous faut accomplir les Mitsvot de telle manière qu’elles nous propulsent en avant. L’impulsion de ce progrès spirituel vient du fait que les Mitsvot sont « les voies de D.ieu » et qu’en allant dans leur sens, nous L’imitons. Cela les investit du potentiel de nous élever à un niveau supérieur dans notre service Divin.
Les Mitsvot élèvent et raffinent toujours la personne qui les accomplit quand bien même elle ne les accomplit pas de manière à progresser spirituellement. En réalité, notre statut spirituel évolue même lorsque nous accomplissons les Mitsvot sans avoir l’intention adéquate. Mais ces changements ne s’observent pas visiblement alors que lorsque nous observons l’injonction d’« aller dans Ses voies », notre service spirituel progresse de façon dévoilée.
Un progrès illimité
Il est écrit : « Je ferai de toi l’un de ceux qui avancent parmi ceux qui sont debout ». L’enseignement ‘hassidique explique que « ceux qui sont debout » se réfère aux anges et également aux âmes avant qu’elles ne descendent dans ce monde matériel.
C’est notre adhésion à la Torah et à ses Mitsvot au niveau matériel qui nous distingue d’eux et nous donne la possibilité de progresser.
La ‘Hassidout poursuit en affirmant que les anges et les âmes montent constamment de niveau en niveau. Cependant, ils sont considérés comme faisant du « sur place » parce que leur progression est graduelle, tous les niveaux restant liés les uns aux autres. Quelles que soient les hauteurs qu’ils atteignent, ils n’ont pas entièrement quitté leur niveau de départ.
En revanche, le potentiel de progrès accordé aux âmes qui descendent dans ce monde ici-bas, est illimité. Ce concept est également vrai pour le commandement d’« aller dans Ses voies. » Notre accomplissement des Mitsvot doit permettre non seulement un progrès spirituel mesuré mais également une avancée illimitée.
Dès lors, deux questions se soulèvent.
Chaque être créé est, par nature, limité. Comment donc le service Divin limité d’un individu peut-il engendrer un progrès illimité ?
Par ailleurs, une fois que la personne adhère à un niveau illimité, comment lui est-il possible de revenir à son service Divin limité ? Il semblerait que cela l’emmène à un niveau qui dépasse celui des êtres mortels !
La définition de ce commandement résout ces deux questions car D.ieu représente la transcendance ultime, c’est-à-dire que rien ne Lui est impossible et Il peut fusionner les opposés, joindre le fini et l’infini. C’est la raison pour laquelle un être mortel peut exploiter un potentiel de progrès illimité sans que cela ne l’empêche de poursuivre son existence mortelle.
S’attacher à Lui
Il n’est pas facile de se donner totalement à D.ieu au point que tous les membres de notre corps répondent spontanément aux désirs de l’âme Divine. C’est pour cette raison que le commandement d’« aller dans Ses voies » est préfacé par celui de « s’attacher à Lui », interprété par nos Sages comme signifiant : « s’attacher aux Sages et à leurs disciples ». Le mot hébreu pour « Sages » : ‘Ha’hamim, indique le fait de se dépasser soi-même et de devenir un véhicule pour la Divinité, un instrument de la Volonté de D.ieu, sans désirs indépendants.
Quand un homme s’attache aux Sages, c’est comme s’il s’attache à la Présence Divine elle-même et son corps devient alors un canal qui transmet la lumière à son âme.
Observer ces Mitsvot parce qu’elles sont « les voies de D.ieu » et souligner que c’est ainsi que nous pouvons Lui ressembler, permet la révélation de la dimension essentielle de D.ieu, investie dans ces Mitsvot.
« S’attacher à D.ieu » conduit à « aller dans Ses voies », dans un processus incessant, ainsi qu’il est écrit : « et ils iront de force en force » jusqu’à atteindre le sommet ultime, « le jour qui est entièrement Chabbat et repos pour l’éternité ».
Qu’est-ce que les Seli’hot ?
Les Seli’hot sont des prières de supplications qui rappellent les besoins de l’homme mais aussi sa petitesse et ses faiblesses. En récitant les Seli’hot, un Juif procède à une introspection approfondie qui lui permet d’aborder la nouvelle année avec la crainte, l’humilité mais aussi l’assurance et la joie requises.
Dans les communautés ashkénazes et ‘hassidiques, on commence à réciter les Seli’hot à partir du samedi soir précédant (d’au moins quatre jours) la fête de Roch Hachana : cette année samedi soir 17 septembre 2022 vers 1h 45. Puis on dit les Seli’hot, à partir du lundi 19 septembre jusqu’au dimanche 25 septembre, avant la prière du matin. On aura au préalable récité les « bénédictions du matin » ainsi que les bénédictions de la Torah.
On s'efforcera de lire les Seli’hot en présence de dix hommes adultes (plus de treize ans) afin de pouvoir prononcer le Kaddich.
Si possible, on reste debout pendant les Seli’hot, au moins lorsqu’on prononce les « Treize Attributs de Miséricorde » et le « Vidouï » (confession des fautes). Celui qui ne prie pas avec un Minyane (dix hommes) ne prononce ni les « Treize Attributs » ni les prières en araméen.
L’officiant s’enveloppe d’un « Talit » (châle de prière). S’il fait encore nuit, il ne prononcera pas la bénédiction : il serait alors préférable qu’il emprunte un Talit à un ami ou à la synagogue.
L’endeuillé (durant les sept premiers jours) ne sort pas de chez lui et ne peut donc aller à la synagogue pour les Seli’hot, excepté la veille de Roch Hachana (dimanche 25 septembre) où les Seli’hot sont particulièrement longues.
Une question au milieu de la nuit
Au milieu de la nuit, le téléphone sonna et réveilla le Rav. Il saisit le combiné et, à l’autre bout du fil, un jeune garçon demanda :
- Je parle bien avec Rav Moché Feinstein ?
- Oui.
- J’ai une question urgente à poser au Rav, continua le jeune homme.
Yehouda étudiait dans une Yechiva de New York. Les longues séances d’étude ne le passionnaient pas vraiment et il regardait avec envie ses compagnons qui, eux, lisaient avidement chaque page, chaque mot, chaque lettre du Talmud et buvaient littéralement toutes les paroles de leurs maîtres. Lui, Yehouda, s’ennuyait et préférait perdre son temps. Un jour, il trouva un excellent moyen de s’amuser – aux dépens des autres : téléphoner à ses maîtres pour leur poser des questions sans aucun intérêt, juste pour leur faire perdre leur temps à eux aussi et les exaspérer. Au début, il ne contactait que les Rabbanim de sa Yechiva puis, se piquant au jeu, il élargit son champ d’action pour ainsi dire jusqu’à s’enhardir à téléphoner au milieu de la nuit à Rav Moché Feinstein qui, après la Shoah, était comme on le sait, une des plus grandes sommités en matière de Hala’ha (loi juive) dans le monde entier.
De fait, Rav Moché Feinstein avait l’habitude d’être appelé à toute heure du jour et de la nuit pour des questions urgentes qui ne pouvaient pas attendre. De plus, le décalage horaire n’était pas toujours pris en compte par ses interlocuteurs qui téléphonaient depuis l’Europe, le Moyen-Orient, l’Australie ou l’Asie. Rav Moché Feinstein tenait à répondre lui-même à tous les appels sans se plaindre de ces appels parfois intempestifs. Après tout, raisonnait-il, il avait des capacités qu’il se devait de mettre au service des autres, quels qu’ils soient et quelle que soit l’heure.
(Un jour, un jeune homme lui avait téléphoné d’Israël à 9 heures du matin – c’est-à-dire à trois heures du matin à New York… Rav Moché Feinstein se lava les mains rituellement, écouta attentivement la question qu’on lui posait et répondit :
- Un instant ! Je dois d’abord consulter un livre avant de vous répondre. Laissez-moi le temps de réciter les bénédictions de la Torah avant tout puis je vous donnerai la réponse.
Le jeune homme attendit jusqu’à ce que le Rav eut récité les prières et lui ait répondu calmement. Avant de raccrocher, Rav Moché Feinstein demanda à son interlocuteur, étonné, son nom et son adresse.
Quelle ne fut pas la surprise de cet homme, quelques jours plus tard, quand il trouva dans sa boîte aux lettres une enveloppe expédiée depuis les États-Unis. Elle contenait des dollars et une note explicative : Rav Moché Feinstein s’excusait de l’avoir fait attendre au téléphone et lui envoyait le remboursement de ses frais pour un appel international (facturé à l’époque à la minute).
Revenons à Yehouda : lui aussi dut attendre quelques minutes pour que le Rav récite les bénédictions de la Torah et puisse répondre à sa « question urgente ». Yehouda fut très étonné que Rav Moché Feinstein prenne très au sérieux sa question et lui réponde calmement, de façon détaillée, sans la moindre trace d’énervement pour avoir été éveillé à cette heure indue. Yehouda s’excusa du dérangement et s’apprêta à raccrocher tout en réalisant qu’il avait vraiment exagéré mais, à son tour, Rav Moché Feinstein lui posa toutes sortes de questions : dans quelle Yechiva était-il, quelle Guemara étudiait-il, comment comprenait-il ce qu’il apprenait… Yehouda se mit à redouter que Rav Moché lui fasse passer un examen et s’aperçoive qu’en fait, il était loin d’être vraiment préoccupé par une difficulté talmudique. Il bredouilla quelques banalités qu’il avait retenues mais Rav Moché, le grand Rav Moché Feinstein dont le sommeil venait d’être écourté pour peu de chose, continua sur un ton paternel :
- Viens, nous allons étudier ensemble !
Patiemment, Rav Moché lut avec Yehouda au téléphone quelques lignes de la Guemara que celui-ci étudiait justement en ce moment à la Yechiva. Il répéta d’une façon puis d’une autre les explications, les commentaires, pointant les contradictions apparentes qu’il résolvait avec une facilité déconcertante. Penaud, Yehouda s’efforçait cette fois de comprendre et y parvint tant bien que mal. Enfin, Rav Moché Feinstein lui conseilla :
- Demain matin - enfin tout à l’heure - tu iras parler à ton maître et tu lui exposeras que tu es préoccupé par une question que tu voudrais bien qu’il t’explique (Et Rav Moché prit son temps pour exposer en détail la question jusqu’à ce que Yehouda la comprenne bien).
Quelques heures plus tard, Yehouda sollicita donc l’attention de son professeur et celui-ci fut agréablement surpris de constater que cet élève qui semblait si peu intéressé par ses cours, avait si bien assimilé cette Guemara et qu’il était préoccupé par une question absolument géniale. Yehouda osa prétendre qu’il avait cherché une réponse dans plusieurs commentaires, certains même très ardus, mais n’avait pas été satisfait de leurs réponses…
Le professeur réfléchit et réfléchit encore tout en se demandant : « Qui sait ? Je me suis peut-être trompé au sujet de ce garçon ! S’il est capable de poser une question aussi pointue, c’est qu’il a approfondi le sujet bien davantage que moi ! Il possède sans doute plus de capacités que je ne l’imaginais ! »
A court d’arguments, le professeur décida de consulter ses collègues et même son directeur : tous tentèrent de trouver une réponse mais en vain. Les élèves furent mis à contribution et toute la Yechiva ne parla plus que de cette question.
Quant à Yehouda, lui qui avait causé toute cette agitation, il devint le héros du jour : on le félicita pour sa sagacité, on le complimenta pour son intelligence et son assiduité…
A partir de ce jour, Yehouda changea complètement : les encouragements qu’il reçut de la part de ses professeurs et de ses camarades de classe l’incitèrent à se donner à fond dans ses études : il ouvrit une nouvelle page et, grâce à son coup de fil intempestif, prit une direction différente et constata bien vite qu’il était capable de se passionner pour ses études talmudiques.
Il devint l’un des meilleurs élèves de la Yechiva.
Mena’hem Shaikevitz
d’après Rav Moché Yaakov Halevi Kind – Hamodia
Si’hat Hachavoua N° 1860
Traduit par Feiga Lubecki