Samedi, 17 novembre 2018

  • Vayétsé
Editorial

 Un choix lumineux

Cette période de l’année a toujours des accents bien mélancoliques : l’obscurité paraît toute puissante et les jours n’en finissent pas de raccourcir. L’horizon semble bouché par une grisaille presque omniprésente et, quand, enfin, le soleil paraît, il ne diffuse qu’un froid cruel. Tout cela n’est certes que réalité physique, simple constatation météorologique liée aux rythmes climatiques que l’homme connaît d’aussi loin que porte sa mémoire. Cependant, c’est une idée classique : le monde matériel est aussi – voire d’abord – l’expression d’une réalité spirituelle qui le sous-tend. C’est dire que, lorsque le froid et la nuit dominent, le risque existe de laisser glisser notre cœur et notre esprit sur cette pente facile. Le risque existe de laisser l’engourdissement de l’attente envahir notre âme.

C’est justement dans cette épaisseur de la nuit que la lumière naît et c’est le mois qui commence qui en est le porteur ; il s’appelle Kislev. Ce nom résonne déjà comme un cri de victoire : ne nous rappelle-t-il pas ‘Hanouccah, fête des lumières, et le 19 Kislev, Roch Hachana de la ‘Hassidout ? Mais surtout, il est cette période où le jour démontre qu’il est, par nature, l’inévitable vainqueur des forces de l’ombre. Plus encore, parce qu’elle surgit de la nuit, la lumière est plus puissante qu’à l’accoutumée. Elle est ainsi à même de briser toutes les limites, de chasser jusqu’à l’obscurité la plus profonde. Chacun est, à présent, comme le témoin d’un prodige. Chacun voit poindre ce surprenant éclat, annonciateur de renouveau.

Comme toutes les créatures, l’homme vit dans l’espace et dans le temps. Ces deux éléments définissent tant son existence qu’il ne peut pas ne pas en ressentir l’influence. Mais aussi, parce qu’il est le couronnement de la création, il ne peut pas ne pas choisir d’être l’acteur du changement plutôt que son spectateur ou sa victime. Si l’obscurité et le froid sont grands alentour, si une lumière apparaît, c’est aussi parce que l’homme possède tout cela en lui. Il est cet être qui peut susciter froideur ou enthousiasme, lumière ou obscurité, en lui-même, dans son entourage et, plus largement, dans l’ensemble du monde. En ces matières, pouvoir c’est déjà devoir. C’est ainsi que, jour après jour, nous construisons un monde de lumière jusqu’à ce que la venue du Machia’h nous introduise à la Lumière éternelle.

Etincelles de Machiah

 « Pleine de rire »

Evoquant le temps de Machia’h, les Psaumes (126 : 2) annoncent : « Alors, notre bouche sera pleine de rire ». Il faut souligner que ce rire-là a un sens et une motivation profondes.

En effet, la valeur numérique du mot « rire » en hébreu est de 414. C’est aussi celle des mots « Or Ein Sof » qui signifient « Lumière Infinie » et font référence à l’Essence Divine. Cette équivalence indique que la signification véritable de ce « rire » est la révélation de D.ieu.

(d’après Likoutei Torah, Bamidbar, p. 19d)

Vivre avec la Paracha

 Vayétsé

Yaacov quitte sa ville natale de BeerChéva et se dirige vers ‘Haran. En route, il rencontre « l’endroit », y dort et rêve d’une échelle qui relie le ciel à la terre, des anges y montant et y descendant. D.ieu lui apparaît et lui promet que la terre sur laquelle il est couché sera donnée à ses descendants. Au matin, Yaacov dresse la pierre, sur laquelle il a reposé sa tête, en un autel et un monument, promettant qu’elle deviendra la Maison de D.ieu.

A ‘Haran, Yaacov reste chez son oncle Lavan où il travaille comme berger. Lavan accepte de lui donner en mariage sa fille Ra’hel, en échange de sept années de travail. Mais le soir du mariage, Lavan substitue à Ra’hel sa sœur aînée, Léa. Yaacov ne découvre le subterfuge qu’au matin. Il épouse ensuite Ra’hel après avoir accepté de travailler, pour Lavan, sept années supplémentaires.

Léa donne naissance à six fils, Réouven, Chimon, Lévi, Yehouda, Yissa’har et Zevouloun ainsi qu’à une fille, Dina. Ra’hel, quant à elle, reste stérile. Elle donne alors à Yaacov comme épouse sa servante, Bilah, pour qu’elle ait des enfants à sa place. Deux fils lui naissent : Dan et Naphtali. Léa agit de même avec sa servante, Zilpa, qui donne naissance à Gad et Achèr. Finalement, les prières de Ra’hel sont exaucées et elle met au monde Yossef.

Cela fait désormais quatorze ans que Yaacov est à ‘Haran et il désire retourner chez lui. Mais Lavan le persuade de rester, lui offrant des moutons en échange de son travail. Yaacov prospère, malgré les efforts incessants de Lavan pour l’escroquer. Après six ans encore, Yaacov quitte subrepticement ‘Haran avec sa famille et les richesses pour lesquelles il a travaillé. Lavan le poursuit mais D.ieu l’avertit, dans un rêve, de ne pas lui faire de mal. Lavan et Yaacov font un pacte sur le Mont Gal-El, scellé par un pilier de pierres et Yaacov se dirige vers la Terre Sainte où l’accueillent des anges.

Le mouton

« Ra’hel arriva avec les moutons… car elle était une bergère. » (Beréchit 29 :9)

« Je passerai devant tous tes troupeaux aujourd’hui ; j’enlèverai tous les agneaux pointillés ou mouchetés et tous les agneaux bruns parmi les brebis et les chevreaux mouchetés et pointillés parmi les chèvres ; et ce sera mon salaire. » (Beréchit 30 :32)

La Paracha Vayétsé abonde véritablement de moutons : les moutons de Lavan et les moutons de Yaacov ; des moutons blancs, des moutons noirs, des moutons pointillés, des moutons tachetés, des moutons aux chevilles encerclées.

Yaacov arrive à ‘Haran et la première vision qui l’accueille est celle de plusieurs troupeaux rassemblés autour d’un puits scellé. Puis arrive sa future épouse, Ra’hel (dont le nom signifie « brebis » en hébreu), bergère des moutons de son père. Bientôt Yaacov lui-même devient berger, prenant soin du troupeau, recevant son salaire sous forme de moutons, nourrissant les moutons et finalement conduisant ses troupeaux vers la Terre Sainte. Il y rencontrera son frère et lui offrira un immense cadeau constitué, en grande partie, de… moutons.

Entre les épisodes des troupeaux, nous découvrons également le mariage de Yaacov avec Léa puis Ra’hel et la naissance de onze de ses douze fils qui deviendront les fondateurs des douze tribus d’Israël.

Quelle leçon devons-nous tirer du fait que la nation d’Israël fut fondée dans un tel environnement de moutons ?

De multiples métaphores

« Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi, celui qui (me) garde parmi les roses » (Cantique des Cantiques 2 :16).

La voix qui s’exprime dans ce verset, nous explique le Midrach, est celle de la communauté d’Israël qui évoque sa relation avec D.ieu.

« Il est mon berger », comme il est écrit (Psaumes 80 :2) : « Berger d’Israël, prête l’oreille ».

« Et je suis Son berger », comme il est écrit  (Yé’hézkiahou 34 :31) : « Et toi, Mon troupeau de moutons, le troupeau de Mon pâturage ».(Midrach Rabba).

Le même passage décrit également notre relation avec D.ieu comme celle d’un enfant avec son père, celle d’une sœur avec son frère, celle d’une mariée avec le marié, celle d’un vigneron avec son gardien, entre autres. Chacune de ces métaphores exprime un aspect différent de notre relation, aux multiples facettes, avec D.ieu, aspect qui ne peut être capturé dans une métaphore unique : le lien intrinsèque entre D.ieu et Israël, l’amour et l’affection, la manière dont D.ieu nous garde, le fait que nous soyons pour Lui une source de joie, etc.

Que représente donc la métaphore mouton/berger ? Si le but est de souligner que D.ieu subvient à nos besoins et nous protège, ou bien que nous sommes dévoués et soumis à Lui, ces caractéristiques sont présentes dans la relation parent/enfant. Quel aspect unique de notre relation ne peut-il être exprimé que par cette relation qui nous décrit comme Son troupeau ?

 

Notre ressource essentielle

Le trait dominant du mouton est sa docilité et son obéissance. L’enfant obéit à ses parents mais il le fait parce qu’il apprécie leur grandeur. Le mouton n’obéit pour aucune raison : il est simplement obéissant, par nature.

Et c’est précisément cet élément dans notre relation avec D.ieu que représente le mouton : une soumission inconditionnelle qui n’est pas issue de notre compréhension de la grandeur de D.ieu ni des sentiments que nous ressentons à Son endroit (elle serait alors définie par les limites de notre compréhension et de nos sentiments) mais de la reconnaissance que « Je suis Son mouton ».

La nation juive fut fondée dans un environnement de moutons parce que notre obéissance aveugle à D.ieu est le fondement de notre Judaïcité.

Bien sûr nous ne sommes pas seulement les moutons de D.ieu. Nous sommes également Ses enfants, Son épouse, Sa sœur, Son vigneron.

C’est dans la même idée que la Torah relate que lorsque Yaacov quitta ‘Haran, après avoir été berger pendant vingt ans, sa fortune ne se constituait pas seulement de moutons : « Il possédait beaucoup de moutons, de serviteurs et de servantes, de chameaux et d’ânes ». Pourtant la Torah indique que Lavan lui paya son salaire en moutons et que ses troupeaux se multipliaient incroyablement. D’où venaient donc ses autres possessions ? Rachi explique qu’ « il vendait ses moutons au prix fort et avait acheté tout cela ».

Dans le domaine spirituel, la « fortune » de Yaacov n’était pas non plus exclusivement faite de docilité et d’abnégation mais incluait également des sentiments et de la compréhension, de la force et du courage. Mais ses « moutons » en était la source et le fondement.

(En fait, dans le message qu’adresse Yaacov à Essav, où il évoque la richesse qu’il a acquise à ‘Haran, il déclare : « J’ai acquis un bœuf, un âne, un mouton, un serviteur et une servante » (Beréchit 32 :6). Contrairement au verset précédent où « le mouton » était en tête de liste, ce terme est ici précédé de « bœuf » et d’« âne ». A ce point, Yaacov n’était pas sûr des intentions d’Essav à son égard (et de fait, Essav marchait vers lui avec quatre cents hommes) ; il souhaitait donc faire savoir à Essav que bien qu’il fût docile et obéissant dans sa relation avec D.ieu, il ne manquait pas de force ni de courage pour s’opposer à ceux qui voulaient le détruire.

Être Juif signifie étudier la sagesse Divine (qui nous est révélée dans Sa Torah), développer un amour ardent et une crainte respectueuse pour D.ieu et implanter la volonté de D.ieu dans un monde bien souvent hostile. Tout cela requiert que nous exercions des efforts majeurs dans nos forces mentales, émotionnelles et une grande force de conviction. Mais le fondement de tout cela, la base dont ces qualités dérivent toutes et sur laquelle elles s’appuient toutes est notre simple engagement à D.ieu, un engagement qui transcende la raison et les émotions.

Le Coin de la Halacha

 Quelles sont les responsabilités des parents dans l’éducation ?

- Les parents veilleront à ce que, dès leur réveil, après la courte prière de Modé Ani, les enfants se lavent les mains rituellement avant même de marcher quelques pas : pour cela, ils prépareront le soir une bassine avec un Kéli (récipient) contenant assez d’eau pour se laver les deux mains, trois fois en alternance. Bien entendu, cette Mitsva sera accomplie tous les jours – même quand les enfants ne vont pas à l’école et dès leur plus jeune âge.

- On habituera les enfants à étudier quelques phrases de Torah avant de réciter le Chema du soir et avant de se coucher : ainsi le sommeil sera différent et le réveil aussi. Pour les plus jeunes, on leur lira une histoire de Tsadikim (personnages juifs méritants).

- La nourriture devient le sang et la chair de la personne. Il importe donc de veiller scrupuleusement à la cacherout des aliments donnés à l’enfant afin que celui-ci puisse par la suite choisir de mener une vie conforme à la Torah sans éprouver pour cela trop de difficultés.

- On veillera à ce que les enfants prononcent correctement tous les mots de la prière et ne les « avalent » pas du fait qu’ils les connaissent trop bien. Ils respecteront les personnes qui prient autour d’eux et ne les bousculeront pas ou même ne passeront pas devant elles. On apprendra à l’enfant à demander à D.ieu avec sérieux et avec sincérité ce dont il a besoin avec la même insistance qu’il le demande à ses parents. On peut constater que, lorsque les enfants ont commencé la journée en se concentrant dans la prière, ils se conduisent mieux car la prière du matin influence toute la journée.

(d’après Rav ‘Haïm Morde’haï Eizik Hodakov)

Le Recit de la Semaine

 Laser et Hi-Tech

Après la guerre des Six Jours en 1967, mon épouse et moi-même avons décidé de quitter les États-Unis et de monter en Israël avec nos jeunes enfants. Auparavant, j’avais effectué un voyage de repérage et avais obtenu un entretien d’embauche au Ministère israélien de la Défense. On m’interrogea longuement puis on m’accorda la place où mes capacités d’avocat diplômé d’Harvard furent utilisées pour négocier l’achat de matériels de défense, entre autres de sous-marins. J’étais vraiment enchanté de ce travail.

Trois ans plus tard, on me proposa un nouveau travail et j’en informai mon patron, Joseph Ciechanover, le conseiller du Ministre de la Défense : je fus très surpris de sa réaction : « Avez-vous demandé l’avis du Rabbi de Loubavitch à ce sujet ? ». J’ai failli tomber à la renverse : mon interlocuteur n’était pas un homme pratiquant, il ne portait pas de Kippa mais me conseillait de parler au Rabbi de la question de changer ou non de travail ! Il comprit ma surprise et expliqua : « Nombre d’entre nous au Ministère de la Défense avons également voulu démissionner mais le Rabbi ne nous a pas laissé partir ailleurs ! ».

Cette phrase m’étonna mais je ne la compris que plus tard. On était en avril 1973, six mois avant la Guerre de Kippour : certainement le Rabbi ressentait que quelque chose de grave se préparait et qu’en cette période critique, on ne pouvait pas se passer des compétences des plus hauts responsables du Ministère de la Défense. Comme bien d’autres hauts personnages de l’Etat, ceux-ci demandaient au Rabbi s’ils pouvaient se permettre de changer de travail et se conformaient à son avis. Pour ma part, comme je n’étais pas encore un ‘Hassid, je ne demandai rien au Rabbi et acceptai le nouveau travail, mieux payé, de conseiller général de la compagnie Etz Lavoud qui vendait alors du bois et du contreplaqué.

C’est alors que je ressentis que mon nouveau patron, Yossef Kremerman – qui était aussi le principal actionnaire de la compagnie et un ancien de l’Irgoun (précurseur de Tsahal avant l’indépendance de l’état) – rencontrait de grosses difficultés financières : il s’était porté garant des pensions accordées par l’État aux veuves des anciens combattants qui avaient donné leur vie pour l’indépendance de l’Etat ; cette responsabilité exerçait une grande tension au sein de la compagnie. Prudent, j’envisageai de quitter le bateau avant qu’il ne coule pour ainsi dire et j’en parlai à mon oncle, Rav Leibel Kramer. Celui-ci affirma sur un ton d’évidence : « C’est le genre de question qu’on doit poser au Rabbi ! ». Il s’en chargea pour moi et revint très rapidement avec une réponse incroyable : « Comme ceci dépend de la situation en Israël – quand vous devrez prendre une décision, prenez conseil auprès d’un ami qui comprend la situation. Je prierai pour vous sur la tombe de mon beau-père, le Rabbi (précédent) ».

Cette réponse m’encouragea à rester sur place. Je compris qu’il n’était pas encore temps de quitter cet emploi mais que le moment venu, je devrais en discuter avec un ami.

Effectivement, environ un an plus tard, en 1977, Mena’hem Begin devint Premier Ministre et s’engagea à payer les pensions des veuves, ce qui soulagea énormément Yossef Kremerman et donc notre entreprise.

Puis vint le moment où je dus décider entre rester à Etz Lavoud ou commencer à travailler au développement du laser médical. Je me souvins alors du conseil du Rabbi et en discutai avec « un ami qui comprend la situation ». Celui-ci était convaincu que l’avenir était au laser ; je suivis son intuition qui se prouva absolument correcte. Laser Industries connut un succès phénoménal, s’appelle maintenant Lumenis LTD et est devenu mondialement connu. Quand je revendis mes stock-options, j’en retirai des bénéfices qui me permirent de payer les mariages de presque tous mes enfants.

Sept ans plus tard, en 1987, je fis la connaissance de Professeur Herman Branover, célèbre scientifique originaire d’Union Soviétique : il m’apprit que le Rabbi prévoyait que, très bientôt, les Juifs de Russie pourraient émigrer en masse vers Israël, ce qui était absolument inimaginable à l’époque, quand l’Union Soviétique semblait plus fermée que jamais. Mais le professeur Branover eut confiance dans la vision du Rabbi et, à sa demande, prépara le terrain. Il fonda SATEC (Shamir Advanced Technology Engineering Company), un des premiers incubateurs de haute technologie, adapté aux besoins des ingénieurs et autres scientifiques qui allaient bientôt sortir de Russie.

Les gens ne réalisent pas combien les progrès des nouvelles technologies en Israël et dans le monde en général résultent de l’Alyah d’Union Soviétique : mais, d’après moi, le Rabbi l’avait compris bien avant que cela ne se produise !

J’aidai donc Professeur Branover à fonder cette entreprise qui allait développer des produits innovants en ingénierie et médecine. Je me rendis auprès du Rabbi alors qu’il recevait des gens et leur remettait des dollars pour donner à la Tsedaka (charité) et lui demandai une bénédiction pour SATEC. Il répondit : Minoga Hatsla’ha (grand succès) mais en utilisant le mot russe Minoga pour « grand » et le mot hébraïque Hatsla’ha pour « succès ». Effectivement SATEC connut une réussite extraordinaire.

En 1978, mon épouse et moi-même eurent le privilège d’entrer en Ye’hidout (entrevue privée) chez le Rabbi : elle ne dura que cinq minutes mais influença complètement notre vie par la suite. Le bureau était simple, petit même mais il m’avait alors semblé énorme tant la personnalité du Rabbi était forte. Voici ce qu’il me dit : « Vous êtes avocat et, dans cette profession, on cherche à établir des compromis. Mais vous devez toujours montrer au monde que Torat Émeth veTorat ‘Haïm, la Torah est Vérité et la Torah est Vie ». C’est un message qui me guide constamment depuis ce jour.

Il est évident pour moi que le Rabbi a agi de son mieux pour que les gens comme moi qui sont impliqués dans le Hi-Tech s’imprègnent de Torah et incorporent la Torah dans leur travail. Il savait que le pays d’Israël ne devrait pas se contenter d’exporter des oranges mais devrait s’investir à fond dans ce qu’on n’appelait pas encore le High-Tech et les Start-Up. Il n’existe aucun autre pays au monde qui, avec seulement 8,5 millions d’habitants, innove à ce point dans tous les domaines : je suis absolument persuadé que la bénédiction du Rabbi a boosté ce secteur de l’économie. Israël ne dispose que de très peu de ressources naturelles mais sait mettre à contribution les nombreux cerveaux ouverts à la modernité.

Le Rabbi n’habitait pas physiquement en Israël mais il en ressentait tous les problèmes et anticipait les solutions.

C’est une des raisons pour lesquelles je suis devenu un ‘Hassid du Rabbi.

Pr. Shimshon Halpern - JEM

Traduit par Feiga Lubecki