12 et 13 Tamouz libération du Rabbi précédent
C'est le 3 Tamouz que le Rabbi Rayats fut envoyé en exil, pour trois ans, à Kastroma. Le comité constitué pour sauver le Rabbi décida de poursuivre son action et de trouver le moyen d'obtenir sa libération complète. Il s'adressa donc à madame Fichkova, qui était présidente de la croix rouge russe. Celle-ci intervint auprès des autorités russes pour que le Rabbi soit libéré. A l'opposé, Messing, chef de la " Gué Pé Ou " de Leningrad, multiplia les interventions contre sa libération. Il affirma que , s'il était libéré et revenait à Leningrad, il serait immédiatement arrêté.
Lorsque le Rabbi Rayats parvint à Kostroma, il reçut l'ordre de se présenter, chaque mardi, aux bureaux de la " Gué Pé Ou " ; Il s'y rendit donc, le mardi 12 Tamouz, accompagné par le 'Hassid, Rav Elyahou 'Haïm Althouis. L'officier lui réserva bon accueil et lui dit :
" Vous êtes dispensé de vous présenter ici de nouveau. Nous avons reçu l'ordre de vous libérer . Je suis heureux d'être le premier à vous annoncer la nouvelle "
Mais , le 12 Tamouz était férié à Kastroma et l'on ne put donc délivrer au Rabbi un certificat de libération. Il ne put le recevoir que le lendemain,13 Tamouz.
Dans une lettre qu'il écrivit à propos de la fête de la libération du 12 Tamouz, le Rabbi Rayats précisa :
" Ce n'est pas moi seul que le Saint béni soit-Il libéra, en ce 12 Tamouz, mais tous ceux qui chérissent notre sainte Torah, respectent les Mistsvot et même ceux pour qui Israël n'est qu'un surnom. Ce jour, le douzième du mois de Tamouz, est la fête de la libération de tous ceux qui diffusent la Torah. C'est à cette de date que fut établie aux yeux de tous que l'œuvre que j'ai accomplie, en propageant la Torah et en raffermissant la foi, est légale, dans ce pays. "
Le 13 Tamouz, après que le Rabbi Rayats ait reçu son certificat de libération, de nombreuses personnes se rassemblèrent dans sa maison et il tint une réunion, au cours de laquelle il prononça un discours 'hassidique, introduit par le phrase " Béni soit Celui Qui fait du bien à ceux qui ne le méritent pas ".
Le 14 Tamouz, à dix heures du matin, le Rabbi , totalement libre, abandonna la ville de Kastroma, accompagné par deux délégués de la communauté juive de la ville. Le vendredi 15 Tamouz, il arriva chez lui , à Leningrad.
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- Publication : 3 juillet 2014