Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
14 Tamouz 5784 / 07.20.2024
Lois relatives aux ustensiles du Temple : Chapitre Sept
Lois relatives aux ustensiles du Temple : Chapitre Sept
1. Il y avait quinze préposés [responsables] dans le Temple. Et de même, on nomme toujours un responsable pour chacun de ces quinze tâches : 1. les temps 2. la fermeture des portes 3. les gardes 4. les cantors 5. les cymbales avec les autres instruments de musique 6. les tirages au sort 7. les paires [d’oiseaux] 8. les sceaux 9. les libations 10. les malades 11. l’eau 12. la confection des pains de propositions 13. la confection de l’encens 14. la fabrication du rideau 15. la fabrication des vêtements de prêtrise.
2. Chacun de ces préposés a beaucoup d’hommes en dessous lui pour assurer la tâche dont il est responsable. Celui qui est [préposé] sur les temps, lui et ses hommes (vérifient les heures), de sorte qu’au moment de l’offrande, lui-même ou l’un de ces hommes proclame : « levez-vous, cohanim, pour le service, lévites pour [chanter sur] l’estrade, et israël, pour la cérémonie. Et dès que sa voix est entendue, chacun se met à son poste.
3. Celui qui est [préposé] sur la fermeture des portes, on ferme [les portes du Temple] sur son ordre et on [les] ouvre sur son ordre. Et ceux qui sonnent [de la trompette] ne le font qu’avec son accord tous les jours. Et chaque jour, ils sonnent trois sonneries pour l’ouverture des portes : tekia, teroua et tekia.
4. Celui qui est [préposé] sur les gardes est le chef de l’esplanade du Temple qui rode chaque nuit autour des lévites. Et quiconque dort à son poste de garde, il le frappe de son bâton et brûle son vêtement.
5. Celui qui est [préposé] sur les cantors choisit chaque jour les cantors présents sur l’estrade pour chanter le chant. C’est sur son ordre que l’on sonne pour les sacrifices. Il ne doit pas y avoir dans le Temple moins de vingt-et-une sonneries chaque jour : trois pour l’ouverture des portes, neuf pour l’offrande quotidienne du matin et neuf pour l’offrande quotidienne de l’après-midi. Et le jour où il y a une offrande supplémentaire, on ajoute neuf [sonneries] pour l’offrande supplémentaire. Et si le nouveau mois ou un jour de fête tombe un chabbat ou si le premier jour de l’an tombe un chabbat, de sorte qu’il y a trois offrandes supplémentaires, on ne sonne pas pour chaque offrande supplémentaire séparément, mais on sonne neuf [sonneries] seulement pour toutes les offrandes supplémentaires.
6. La veille de chabbat, on ajoute six [sonneries] : trois pour que le peuple arrête de travailler, et trois pour faire la séparation entre le sacré et le profane, et les jours de fête, on ajoute trois [sonneries] pour l’ouverture de la porte inférieure, c'est-à-dire la porte de la cour des femmes, et trois [sonneries] pour l’ouverture de la porte supérieure, c'est-à-dire la porte de Nikanor. Et pourquoi est-elle appelée « porte supérieure » ? Parce qu’elle est au-dessus de la cour des femmes. Et de même, on sonne (trois [sonneries]) pour remplir l’eau que l’on offre en libation durant la fête de Souccot, et on ne sonne pas quand on remplit l’eau [du tonneau] chabbat. Et on sonne trois [sonneries] sur l’autel au moment où l’on offre l’eau en libation. Et tous ceux qui sonnent pour les sacrifices dépendent du [responsable] des cantors et sont sous son autorité. Et toutes ces sonneries sont effectuées avec des trompettes.
7. Celui qui est [préposé] sur les cymbales est celui qui place tous les musiciens qui font de la musique avec des instruments de musique qui accompagnent les lévites, comme nous l’avons expliqué.
8. Celui qui est [préposé] sur les tirages au sort fait chaque jour le tirage au sort entre les cohanim, de manière à ce que chaque homme accomplisse la tâche qui lui revient suivant ce tirage au sort. Et ils tiraient quatre fois au sort chaque jour. Dans les lois sur les sacrifices quotidiens, j’expliquerai comment ils procédaient pour le tirage au sort.
9. Le préposé sur les paires [d’oiseaux] est la personne avec laquelle on décide qu’elle vende les paires [d’oiseaux] pour les sacrifices à tant de séla ; quiconque est redevable de tourterelles ou de deux jeunes colombes apporte la somme d’argent au Temple et ce préposé donne les paires [d’oiseaux] à ceux qui doivent les offrir en sacrifice. Il fait le compte [des oiseaux vendus] avec les trésoriers et il lui paye. Tous les trente jours, ils fixent le prix avec lui. Si [entre-temps] le prix des paires [d’oiseaux] diminue, il [le préposé] les fournit [au Temple] à bas prix. Et si leur valeur augmente, il les fournit au prix décidé, car les biens du Temple ont toujours l’avantage [dans les transactions]. Et de même, si une paire [d’oiseaux] se trouve être invalide, ou si elle devient invalide avant d’être offerte, il en donne une autre à la place.
10. Celui qui est [préposé] sur les sceaux reçoit l’argent des libations de ceux qui sont redevables de libations et leur donne des sceaux. Et celui qui est [préposé] sur les libations est celui qui vend les libations.
11. Comment cela s'applique-t-il ? Il y avait quatre sceaux dans le Temple. Sur le premier, était inscrite la mention : « veau ». Sur le second, était inscrite la mention : « mâle » [il est ici fait allusion au bélier]. Sur le troisième, était inscrite la mention : « chevreau ». Et sur le quatrième, est inscrite la mention : « pêcheur » [il s’agit du lépreux riche].
12. Quiconque amène ses offrandes au Temple paye l’argent des libations à celui qui est responsable des sceaux et il lui donne autant de sceaux qu’il a d’offrandes. S’il s’agit d’un lépreux riche, il lui donne un sceau sur lequel est inscrite la mention : « pêcheur ». Et celui-ci se rend avec les sceaux qu’il a en sa possession chez le responsable des libations qui lui donne autant de libations qu’il a de sceaux, suivant la mention qui y est inscrite. Et le soir, ils viennent l’un chez l’autre [le responsable des libations et le responsable des sceaux], il [le responsable des libations] présente les sceaux [qu’il a reçu] et reçoit en échange la somme d’argent correspondante. S’il reste de l’argent, cela revient au Temple. Et s’il manque de l’argent [par rapport au nombre de sceaux vendus], celui qui est responsable des sceaux paye de son propre argent. Si une personne perd son sceau, on attend jusqu’au soir ; s’ils [les responsables des sceaux et des libations] trouvent dans la somme d’argent une somme d’argent correspondant au sceau qu’il prétend [avoir perdu], on le lui donne. Et sinon, on ne lui donne pas. Et chaque jour était inscrit sur le sceaux à cause des usurpateurs, de sorte qu’ils ne gardent pas le sceau chez eux le temps que le prix des libations augmente.
13. Tous les trente jours, on détermine le prix du vin et de la fine farine avec le responsable des libations. Si [entre-temps] le prix des libations augmente, il les fournit [au Temple] suivant le prix décidé. Et si le prix diminue, il les fournit à bas prix, et le gain du Temple grâce à ces taux est appelé « le reste des libations », et on s’en sert pour acheter des holocaustes pour aviver l’autel [c'est-à-dire après que toutes les offrandes quotidiennes aient été offertes, s’il n’y a pas d’offrandes volontaires et que l’autel reste vide]. Et on n’avive pas l’autel avec des oiseaux offerts en holocaustes car il n’y a pas d’oiseau d’offrandes communautaires avec des oiseaux.
14. Les cohanim, étant donné qu’ils sont toujours debout sur le sol et mangent une grande quantité de viande et ne portent comme vêtements pour le service qu’une seule tunique, ils ont des maladies d’intestins. C’est la raison pour laquelle on nomme un préposé pour les examiner et guérir toutes leurs maladies, et lui et ceux qui sont en dessous lui s’occupent constamment [des cohanim].
15. Et de même, on nomme une autre personne pour creuser des citernes et des fossés et elle arrange les citernes publiques de sorte que l’eau soit disponible à Jérusalem pour chacun des habitants et tous ceux qui montent pour les fêtes de pèlerinage. Et il y a une personne qui est préposée sur tous les artisans des pains de proposition, et elle arrange leur travail. Et il y a une personne qui est préposée sur tous les artisans de l’encens, et elle arrange leur travail.
16. Celui qui est [préposé] sur le rideau est responsable de toutes les tisserands des rideaux, et les brodeurs, de sorte qu’ils soient prêts pour le Heikhal et pour les portes. Et ils faisaient chaque année deux rideaux pour faire une séparation entre le Saint et le Saint des Saints. Les fils des rideaux sont subdivisés en six et sont de quatre sortes : du lin [retords], de l’azur, du pourpre rouge, de l’écarlate, et chacun de [ces fils] est subdivisé en six ; il y a donc vingt-quatre fils. Et son épaisseur était d’un téfa’h, et sa trame était composée de soixante-douze fils ; sa longueur était de quarante coudées et sa largeur de vingt coudées.
17. Il y avait treize rideaux dans le second Temple : sept sur les sept portes de l’enceinte [du Temple], un sur la porte du Oulam et un sur la porte du Heikhal, et deux pour le Saint des Saints entre celui-ci et le Kodech et deux correspondants l’étage supérieur [pour séparer entre l’étage supérieur du Saint et l’étage supérieur du Saint des Saints].
18. Un rideau qui devient impur par un dérivé d’impureté [c'est-à-dire un premier degré d’impureté, comme des liquides impurs], on l’immerge [dans l’eau du bain rituel] à l’intérieur [de l’enceinte du Temple] et on met à sa place immédiatement parce qu’il n’est pas nécessaire d’attendre le coucher du soleil [pour qu’il devienne pur]. Et celui [le rideau] qui devient impur par un degré de « père d’impureté », on l’immerge [dans l’eau du bain rituel] à l’extérieur [du Temple] et on l’étend dans le Heil [à l’extérieur de l’enceinte du Temple] parce qu’il est nécessaire d’attendre le coucher du soleil. Et s’il est neuf, on l’étend sur un banc [autour de l’esplanade du Temple] pour que le peuple remarque la qualité du travail.
19. Tous les ustensiles qui se trouvaient dans le Temple, il y en avait en double et en triple, de sorte que si les premiers devenaient impurs, ils amenaient les seconds à la place.
20. Celui qui est préposé sur la confection des vêtements pour les cohanim s’occupe de la préparation des vêtements des cohanim ordinaires et des vêtements du grand prêtre et de leur tissage, et c’est sous son autorité que tout est fait. Il avait une chambre dans le Temple.
1. Il y avait quinze préposés [responsables] dans le Temple. Et de même, on nomme toujours un responsable pour chacun de ces quinze tâches : 1. les temps 2. la fermeture des portes 3. les gardes 4. les cantors 5. les cymbales avec les autres instruments de musique 6. les tirages au sort 7. les paires [d’oiseaux] 8. les sceaux 9. les libations 10. les malades 11. l’eau 12. la confection des pains de propositions 13. la confection de l’encens 14. la fabrication du rideau 15. la fabrication des vêtements de prêtrise.
2. Chacun de ces préposés a beaucoup d’hommes en dessous lui pour assurer la tâche dont il est responsable. Celui qui est [préposé] sur les temps, lui et ses hommes (vérifient les heures), de sorte qu’au moment de l’offrande, lui-même ou l’un de ces hommes proclame : « levez-vous, cohanim, pour le service, lévites pour [chanter sur] l’estrade, et israël, pour la cérémonie. Et dès que sa voix est entendue, chacun se met à son poste.
3. Celui qui est [préposé] sur la fermeture des portes, on ferme [les portes du Temple] sur son ordre et on [les] ouvre sur son ordre. Et ceux qui sonnent [de la trompette] ne le font qu’avec son accord tous les jours. Et chaque jour, ils sonnent trois sonneries pour l’ouverture des portes : tekia, teroua et tekia.
4. Celui qui est [préposé] sur les gardes est le chef de l’esplanade du Temple qui rode chaque nuit autour des lévites. Et quiconque dort à son poste de garde, il le frappe de son bâton et brûle son vêtement.
5. Celui qui est [préposé] sur les cantors choisit chaque jour les cantors présents sur l’estrade pour chanter le chant. C’est sur son ordre que l’on sonne pour les sacrifices. Il ne doit pas y avoir dans le Temple moins de vingt-et-une sonneries chaque jour : trois pour l’ouverture des portes, neuf pour l’offrande quotidienne du matin et neuf pour l’offrande quotidienne de l’après-midi. Et le jour où il y a une offrande supplémentaire, on ajoute neuf [sonneries] pour l’offrande supplémentaire. Et si le nouveau mois ou un jour de fête tombe un chabbat ou si le premier jour de l’an tombe un chabbat, de sorte qu’il y a trois offrandes supplémentaires, on ne sonne pas pour chaque offrande supplémentaire séparément, mais on sonne neuf [sonneries] seulement pour toutes les offrandes supplémentaires.
6. La veille de chabbat, on ajoute six [sonneries] : trois pour que le peuple arrête de travailler, et trois pour faire la séparation entre le sacré et le profane, et les jours de fête, on ajoute trois [sonneries] pour l’ouverture de la porte inférieure, c'est-à-dire la porte de la cour des femmes, et trois [sonneries] pour l’ouverture de la porte supérieure, c'est-à-dire la porte de Nikanor. Et pourquoi est-elle appelée « porte supérieure » ? Parce qu’elle est au-dessus de la cour des femmes. Et de même, on sonne (trois [sonneries]) pour remplir l’eau que l’on offre en libation durant la fête de Souccot, et on ne sonne pas quand on remplit l’eau [du tonneau] chabbat. Et on sonne trois [sonneries] sur l’autel au moment où l’on offre l’eau en libation. Et tous ceux qui sonnent pour les sacrifices dépendent du [responsable] des cantors et sont sous son autorité. Et toutes ces sonneries sont effectuées avec des trompettes.
7. Celui qui est [préposé] sur les cymbales est celui qui place tous les musiciens qui font de la musique avec des instruments de musique qui accompagnent les lévites, comme nous l’avons expliqué.
8. Celui qui est [préposé] sur les tirages au sort fait chaque jour le tirage au sort entre les cohanim, de manière à ce que chaque homme accomplisse la tâche qui lui revient suivant ce tirage au sort. Et ils tiraient quatre fois au sort chaque jour. Dans les lois sur les sacrifices quotidiens, j’expliquerai comment ils procédaient pour le tirage au sort.
9. Le préposé sur les paires [d’oiseaux] est la personne avec laquelle on décide qu’elle vende les paires [d’oiseaux] pour les sacrifices à tant de séla ; quiconque est redevable de tourterelles ou de deux jeunes colombes apporte la somme d’argent au Temple et ce préposé donne les paires [d’oiseaux] à ceux qui doivent les offrir en sacrifice. Il fait le compte [des oiseaux vendus] avec les trésoriers et il lui paye. Tous les trente jours, ils fixent le prix avec lui. Si [entre-temps] le prix des paires [d’oiseaux] diminue, il [le préposé] les fournit [au Temple] à bas prix. Et si leur valeur augmente, il les fournit au prix décidé, car les biens du Temple ont toujours l’avantage [dans les transactions]. Et de même, si une paire [d’oiseaux] se trouve être invalide, ou si elle devient invalide avant d’être offerte, il en donne une autre à la place.
10. Celui qui est [préposé] sur les sceaux reçoit l’argent des libations de ceux qui sont redevables de libations et leur donne des sceaux. Et celui qui est [préposé] sur les libations est celui qui vend les libations.
11. Comment cela s'applique-t-il ? Il y avait quatre sceaux dans le Temple. Sur le premier, était inscrite la mention : « veau ». Sur le second, était inscrite la mention : « mâle » [il est ici fait allusion au bélier]. Sur le troisième, était inscrite la mention : « chevreau ». Et sur le quatrième, est inscrite la mention : « pêcheur » [il s’agit du lépreux riche].
12. Quiconque amène ses offrandes au Temple paye l’argent des libations à celui qui est responsable des sceaux et il lui donne autant de sceaux qu’il a d’offrandes. S’il s’agit d’un lépreux riche, il lui donne un sceau sur lequel est inscrite la mention : « pêcheur ». Et celui-ci se rend avec les sceaux qu’il a en sa possession chez le responsable des libations qui lui donne autant de libations qu’il a de sceaux, suivant la mention qui y est inscrite. Et le soir, ils viennent l’un chez l’autre [le responsable des libations et le responsable des sceaux], il [le responsable des libations] présente les sceaux [qu’il a reçu] et reçoit en échange la somme d’argent correspondante. S’il reste de l’argent, cela revient au Temple. Et s’il manque de l’argent [par rapport au nombre de sceaux vendus], celui qui est responsable des sceaux paye de son propre argent. Si une personne perd son sceau, on attend jusqu’au soir ; s’ils [les responsables des sceaux et des libations] trouvent dans la somme d’argent une somme d’argent correspondant au sceau qu’il prétend [avoir perdu], on le lui donne. Et sinon, on ne lui donne pas. Et chaque jour était inscrit sur le sceaux à cause des usurpateurs, de sorte qu’ils ne gardent pas le sceau chez eux le temps que le prix des libations augmente.
13. Tous les trente jours, on détermine le prix du vin et de la fine farine avec le responsable des libations. Si [entre-temps] le prix des libations augmente, il les fournit [au Temple] suivant le prix décidé. Et si le prix diminue, il les fournit à bas prix, et le gain du Temple grâce à ces taux est appelé « le reste des libations », et on s’en sert pour acheter des holocaustes pour aviver l’autel [c'est-à-dire après que toutes les offrandes quotidiennes aient été offertes, s’il n’y a pas d’offrandes volontaires et que l’autel reste vide]. Et on n’avive pas l’autel avec des oiseaux offerts en holocaustes car il n’y a pas d’oiseau d’offrandes communautaires avec des oiseaux.
14. Les cohanim, étant donné qu’ils sont toujours debout sur le sol et mangent une grande quantité de viande et ne portent comme vêtements pour le service qu’une seule tunique, ils ont des maladies d’intestins. C’est la raison pour laquelle on nomme un préposé pour les examiner et guérir toutes leurs maladies, et lui et ceux qui sont en dessous lui s’occupent constamment [des cohanim].
15. Et de même, on nomme une autre personne pour creuser des citernes et des fossés et elle arrange les citernes publiques de sorte que l’eau soit disponible à Jérusalem pour chacun des habitants et tous ceux qui montent pour les fêtes de pèlerinage. Et il y a une personne qui est préposée sur tous les artisans des pains de proposition, et elle arrange leur travail. Et il y a une personne qui est préposée sur tous les artisans de l’encens, et elle arrange leur travail.
16. Celui qui est [préposé] sur le rideau est responsable de toutes les tisserands des rideaux, et les brodeurs, de sorte qu’ils soient prêts pour le Heikhal et pour les portes. Et ils faisaient chaque année deux rideaux pour faire une séparation entre le Saint et le Saint des Saints. Les fils des rideaux sont subdivisés en six et sont de quatre sortes : du lin [retords], de l’azur, du pourpre rouge, de l’écarlate, et chacun de [ces fils] est subdivisé en six ; il y a donc vingt-quatre fils. Et son épaisseur était d’un téfa’h, et sa trame était composée de soixante-douze fils ; sa longueur était de quarante coudées et sa largeur de vingt coudées.
17. Il y avait treize rideaux dans le second Temple : sept sur les sept portes de l’enceinte [du Temple], un sur la porte du Oulam et un sur la porte du Heikhal, et deux pour le Saint des Saints entre celui-ci et le Kodech et deux correspondants l’étage supérieur [pour séparer entre l’étage supérieur du Saint et l’étage supérieur du Saint des Saints].
18. Un rideau qui devient impur par un dérivé d’impureté [c'est-à-dire un premier degré d’impureté, comme des liquides impurs], on l’immerge [dans l’eau du bain rituel] à l’intérieur [de l’enceinte du Temple] et on met à sa place immédiatement parce qu’il n’est pas nécessaire d’attendre le coucher du soleil [pour qu’il devienne pur]. Et celui [le rideau] qui devient impur par un degré de « père d’impureté », on l’immerge [dans l’eau du bain rituel] à l’extérieur [du Temple] et on l’étend dans le Heil [à l’extérieur de l’enceinte du Temple] parce qu’il est nécessaire d’attendre le coucher du soleil. Et s’il est neuf, on l’étend sur un banc [autour de l’esplanade du Temple] pour que le peuple remarque la qualité du travail.
19. Tous les ustensiles qui se trouvaient dans le Temple, il y en avait en double et en triple, de sorte que si les premiers devenaient impurs, ils amenaient les seconds à la place.
20. Celui qui est préposé sur la confection des vêtements pour les cohanim s’occupe de la préparation des vêtements des cohanim ordinaires et des vêtements du grand prêtre et de leur tissage, et c’est sous son autorité que tout est fait. Il avait une chambre dans le Temple.