Rambam 1 Chapitre

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

13 Tamouz 5784 / 07.19.2024

Lois relatives aux ustensiles du Temple : Chapitre Six

Lois relatives aux ustensiles du Temple : Chapitre Six

1. Il est impossible que le sacrifice d’un homme soit offert sans qu’il soit présent. Or, les sacrifices de la communauté sont les sacrifices de tous les juifs et il est impossible que tous les juifs soient présents dans l’enceinte [du Temple] au moment du sacrifice. C’est la raison pour laquelle les premiers prophètes ont institué de choisir parmi les juifs des hommes valides craignant la faute comme délégués de tout le peuple juif pour être présent lors des sacrifices ; ils sont appelés : la « députation de service », et ils [les sages] les ont partagés en vingt-quatre « députations de service » correspondant au nombre de « corps de garde » de cohanim et de lévites. Et une personne est préposée sur chaque « députation de service » et est appelée le chef de la députation.

2. Chaque semaine, les hommes de la « députation de service » de la semaine se rassemblent. Ceux qui se trouvent à Jérusalem ou à proximité entrent dans le Temple avec la garde des cohanim et des lévites de la semaine. Et ceux parmi la « députation de service » qui habitent loin, dès que le tour de leur « députation de service » arrive, ils se rassemblent à la synagogue à l’endroit où ils habitent.

3. Et que font ceux qui se rassemblent à Jérusalem ou dans les synagogues ? Ils jeûnent le lundi et le mardi, le mercredi et le jeudi de leur semaine. Par contre, la veille de chabbat, ils ne jeûnent pas, par respect pour le chabbat. Et le dimanche, ils ne jeûnent pas, afin de ne pas faire suivre le plaisir du chabbat par un jeûne.

4. 4. Chaque jour de la semaine où ils sont délégués, ils font quatre prières : la prière du matin, la prière de l’après-midi, la prière de clôture, et ils ajoutent également une prière entre la prière du matin et la prière de l’après-midi, qui est supplémentaire. Et les cohanim du « corps de garde » procèdent à la bénédiction des cohanim à trois reprises chaque jour, durant la prière du matin, la prière supplémentaire et la prière de clôture. Et trois hommes lisent la Thora deux fois par jour, durant la prière du matin et la prière supplémentaire. Par contre, à la prière de l’après-midi, ils ne lisent pas dans les rouleaux de la Thora, mais par cœur, comme on lit le chéma. Et ils ne se rassemblent pas pour la prière de l’après-midi la veille du chabbat, parce qu’ils sont occupés du fait du chabbat.

5. Leur rassemblement pour chacune de ces quatre prières et leur présence pour la prière, les supplications et la lecture de la Thora sont appelés « la cérémonie ».

6. Que[lle section de la Thora] lisent-ils ? L’œuvre de la création [c'est-à-dire les six premiers versets de la Thora] et [le passage introduit par les mots] « que soit un firmament » [jusqu’à la fin de ce paragraphe]. Le second [jour, ils lisent le passage introduit par les mots :] « que soit un firmament] et [le passage introduit par les mots] « que soient rassemblées [les eaux] ». Le troisième [jour, ils lisent le passage introduit par les mots] « que soient rassemblées [les eaux] et [le passage introduit par les mots] « qu’il y ait des luminaires ». Le quatrième [jour, ils lisent le passage introduit par les mots] « qu’il y ait des luminaires » et [le passage introduit par les mots] « que [les eaux] fourmillent [d’une multitude d’êtres] ». Le cinquième [jour, ils lisent le passage introduit par les mots] « que [les eaux] fourmillent [d’une multitude d’êtres] » et [le passage introduit par les mots] « que la terre produise ». Le sixième [jour, ils lisent le passage introduit par les mots] « que la terre produise » et [le passage introduit par les mots] « furent achevés ».

7. Un passage qui est long est lu par deux personnes et un [passage] qui est court est lu par une personne. Et les deux sections que l’on lit le matin sont celles que l’on dit la deuxième prière dans les rouleaux [de la Thora], et on les lit de nouveau à Min’ha par cœur.

8. Pendant les huit jours de ‘Hanoucca, la députation de service ne faisait pas de cérémonie le matin. Et à chaque fois qu’il y avait une offrande supplémentaire, il n’y avait pas de cérémonie durant leur seconde prière, ni durant la prière de l’après-midi, mais seulement durant la prière du matin et la prière de clôture. Et chaque jour où il y avait une offrande de bois, il n’y avait pas de cérémonie durant la prière de clôture, mais seulement à la prière du matin, la seconde prière et la prière de l’après-midi.

9. Qu’est-ce que l’offrande de bois ? Il y avait, pour chaque famille, un temps déterminé pour se rendre en forêt afin d’amener du bois pour le bûcher. Et quand arrivait le moment pour une famille d’amener du bois, ils offraient des holocaustes volontaires – ceci est l’offrande de bois – c’était pour eux comme un jour de fête et ils n’avaient pas le droit de prononcer une oraison funèbre, ni de jeûner, ni de travailler, et ceci est une coutume [et non une loi qui relève d’un ordre de la Thora ou des sages].

10. Même un particulier qui fait don de bois ou de bûches pour le bûcher a l’interdiction durant ce jour de prononcer une oraison funèbre, de jeûner et de travailler, et ceci est une coutume.

11. Les hommes de la « députation de service » n’ont pas le droit de se couper les cheveux et de se laver durant toute leur semaine, et le jeudi, cela leur permis, par respect pour le chabbat. Et pour quelle raison [les sages] leur ont-ils interdit de se couper les cheveux et de se laver ? Afin qu’ils ne commencent pas leur députation alors qu’ils sont sales, et qu’ils se coupent les cheveux et se lavent avant.