Inutile d'avoir une belle voix
Pour qu’une cérémonie de mariage soit valide, il n’est pas nécessaire que le rabbin ait une belle voix pour chanter les bénédictions ou une bonne diction pour prononcer le discours. Le rabbin est là pour garantir que les détails “techniques” soient en accord avec la Hala’ha et que les futurs mariés soient conscients de leurs nouvelles responsabilités. Pour cela, il les encouragera à suivre des cours, en particulier de pureté familiale, auprès de personnes compétentes.
Les témoins
Les personnes les plus importantes sont les deux témoins : ceux-ci doivent être des hommes pratiquant les lois de la Torah et ils ne doivent pas avoir des liens de famille entre eux ou avec les mariés.
Le rabbin doit aussi s’assurer, avant de permettre le mariage, que les futurs mariés ont le droit de se marier (qu’ils ne sont pas interdits l’un à l’autre, par exemple un Cohen avec une femme divorcée ou deux membres d’une même famille, qu’ils ne sont pas mariés par ailleurs, même s’ils ont divorcé civilement etc…); que la bague que le marié offre à sa femme a bien été achetée par lui (et non pas empruntée etc…).
La Ketouba
Le rabbin doit savoir rédiger correctement les noms, la date et le lieu du mariage dans la Ketouba (le document écrit qui atteste de la validité du mariage).
Le rabbin doit s’assurer que la cérémonie est suivie immédiatement du Yi’houd (un moment où les mariés peuvent s’isoler dans une pièce fermée à clé). Ceci n’est pas obligatoire dans les communautés séfarades.
F. L. (d’après Rav Yossef Guinzbourg)