La Ketouba est un document écrit (d’où son nom) en Araméen, qui stipule en détails les obligations du mari envers son épouse. Ainsi, il s’engage à “ travailler pour elle, l’honorer, pourvoir à ses besoins en accord avec la pratique traditionnelle des époux juifs qui travaillent pour l’honneur de leurs femmes et pourvoient à leurs besoins sur une base de vérité ”.
Affirmer le statut de la femme
Ce document est destiné à affirmer et renforcer le statut de la femme juive et à lui conférer certains privilèges. Il est également utile pour faire valoir ses droits lors d’un divorce, que D.ieu préserve.
La remise de ce document démontre que les mariés ne scellent pas seulement une union physique et sentimentale mais également une association humaine et financière qui définit les obligations du mari envers son épouse selon la loi juive ; il souligne les droits inaliénables de la femme juive.
Deux témoins valides
Par ailleurs, la Ketouba signée par deux témoins respectueux de la loi juive atteste la validité du mariage et est considérée comme un témoignage de la judéité des époux, et donc de leurs enfants. C’est pourquoi la Ketouba est nécessaire pour permettre l’entrée des enfants à l’école juive ; la Ketouba des parents est nécessaire pour le mariage des enfants et, éventuellement, pour l’installation définitive en Israël (la “Alyah”).
Un document à garder précieusement
La Ketouba, après valoir été lue sous le dais nuptial, est remise à la mariée qui la conservera précieusement. Si ce document venait à être perdu, le couple ne pourrait plus vivre ensemble tant qu’une nouvelle Ketouba ne serait pas écrite.
La remise de la Ketouba rappelle que lors du mariage entre D.ieu et le peuple juif au moment du don de la Torah, “Moïse prit le livre de l’alliance (la Torah)” et le lut devant tout le peuple juif réuni sous le “dais nuptial” qu’était le mont Sinaï.
F. L.