Rambam 3 Chapitres
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
21 Mena'hem Av 5784 / 08.25.2024
Lois relatives aux ustensiles du Temple : Chapitre Six
Lois relatives aux ustensiles du Temple : Chapitre Six
1. Il est impossible que le sacrifice d’un homme soit offert sans qu’il soit présent. Or, les sacrifices de la communauté sont les sacrifices de tous les juifs et il est impossible que tous les juifs soient présents dans l’enceinte [du Temple] au moment du sacrifice. C’est la raison pour laquelle les premiers prophètes ont institué de choisir parmi les juifs des hommes valides craignant la faute comme délégués de tout le peuple juif pour être présent lors des sacrifices ; ils sont appelés : la « députation de service », et ils [les sages] les ont partagés en vingt-quatre « députations de service » correspondant au nombre de « corps de garde » de cohanim et de lévites. Et une personne est préposée sur chaque « députation de service » et est appelée le chef de la députation.
2. Chaque semaine, les hommes de la « députation de service » de la semaine se rassemblent. Ceux qui se trouvent à Jérusalem ou à proximité entrent dans le Temple avec la garde des cohanim et des lévites de la semaine. Et ceux parmi la « députation de service » qui habitent loin, dès que le tour de leur « députation de service » arrive, ils se rassemblent à la synagogue à l’endroit où ils habitent.
3. Et que font ceux qui se rassemblent à Jérusalem ou dans les synagogues ? Ils jeûnent le lundi et le mardi, le mercredi et le jeudi de leur semaine. Par contre, la veille de chabbat, ils ne jeûnent pas, par respect pour le chabbat. Et le dimanche, ils ne jeûnent pas, afin de ne pas faire suivre le plaisir du chabbat par un jeûne.
4. 4. Chaque jour de la semaine où ils sont délégués, ils font quatre prières : la prière du matin, la prière de l’après-midi, la prière de clôture, et ils ajoutent également une prière entre la prière du matin et la prière de l’après-midi, qui est supplémentaire. Et les cohanim du « corps de garde » procèdent à la bénédiction des cohanim à trois reprises chaque jour, durant la prière du matin, la prière supplémentaire et la prière de clôture. Et trois hommes lisent la Thora deux fois par jour, durant la prière du matin et la prière supplémentaire. Par contre, à la prière de l’après-midi, ils ne lisent pas dans les rouleaux de la Thora, mais par cœur, comme on lit le chéma. Et ils ne se rassemblent pas pour la prière de l’après-midi la veille du chabbat, parce qu’ils sont occupés du fait du chabbat.
5. Leur rassemblement pour chacune de ces quatre prières et leur présence pour la prière, les supplications et la lecture de la Thora sont appelés « la cérémonie ».
6. Que[lle section de la Thora] lisent-ils ? L’œuvre de la création [c'est-à-dire les six premiers versets de la Thora] et [le passage introduit par les mots] « que soit un firmament » [jusqu’à la fin de ce paragraphe]. Le second [jour, ils lisent le passage introduit par les mots :] « que soit un firmament] et [le passage introduit par les mots] « que soient rassemblées [les eaux] ». Le troisième [jour, ils lisent le passage introduit par les mots] « que soient rassemblées [les eaux] et [le passage introduit par les mots] « qu’il y ait des luminaires ». Le quatrième [jour, ils lisent le passage introduit par les mots] « qu’il y ait des luminaires » et [le passage introduit par les mots] « que [les eaux] fourmillent [d’une multitude d’êtres] ». Le cinquième [jour, ils lisent le passage introduit par les mots] « que [les eaux] fourmillent [d’une multitude d’êtres] » et [le passage introduit par les mots] « que la terre produise ». Le sixième [jour, ils lisent le passage introduit par les mots] « que la terre produise » et [le passage introduit par les mots] « furent achevés ».
7. Un passage qui est long est lu par deux personnes et un [passage] qui est court est lu par une personne. Et les deux sections que l’on lit le matin sont celles que l’on dit la deuxième prière dans les rouleaux [de la Thora], et on les lit de nouveau à Min’ha par cœur.
8. Pendant les huit jours de ‘Hanoucca, la députation de service ne faisait pas de cérémonie le matin. Et à chaque fois qu’il y avait une offrande supplémentaire, il n’y avait pas de cérémonie durant leur seconde prière, ni durant la prière de l’après-midi, mais seulement durant la prière du matin et la prière de clôture. Et chaque jour où il y avait une offrande de bois, il n’y avait pas de cérémonie durant la prière de clôture, mais seulement à la prière du matin, la seconde prière et la prière de l’après-midi.
9. Qu’est-ce que l’offrande de bois ? Il y avait, pour chaque famille, un temps déterminé pour se rendre en forêt afin d’amener du bois pour le bûcher. Et quand arrivait le moment pour une famille d’amener du bois, ils offraient des holocaustes volontaires – ceci est l’offrande de bois – c’était pour eux comme un jour de fête et ils n’avaient pas le droit de prononcer une oraison funèbre, ni de jeûner, ni de travailler, et ceci est une coutume [et non une loi qui relève d’un ordre de la Thora ou des sages].
10. Même un particulier qui fait don de bois ou de bûches pour le bûcher a l’interdiction durant ce jour de prononcer une oraison funèbre, de jeûner et de travailler, et ceci est une coutume.
11. Les hommes de la « députation de service » n’ont pas le droit de se couper les cheveux et de se laver durant toute leur semaine, et le jeudi, cela leur permis, par respect pour le chabbat. Et pour quelle raison [les sages] leur ont-ils interdit de se couper les cheveux et de se laver ? Afin qu’ils ne commencent pas leur députation alors qu’ils sont sales, et qu’ils se coupent les cheveux et se lavent avant.
1. Il est impossible que le sacrifice d’un homme soit offert sans qu’il soit présent. Or, les sacrifices de la communauté sont les sacrifices de tous les juifs et il est impossible que tous les juifs soient présents dans l’enceinte [du Temple] au moment du sacrifice. C’est la raison pour laquelle les premiers prophètes ont institué de choisir parmi les juifs des hommes valides craignant la faute comme délégués de tout le peuple juif pour être présent lors des sacrifices ; ils sont appelés : la « députation de service », et ils [les sages] les ont partagés en vingt-quatre « députations de service » correspondant au nombre de « corps de garde » de cohanim et de lévites. Et une personne est préposée sur chaque « députation de service » et est appelée le chef de la députation.
2. Chaque semaine, les hommes de la « députation de service » de la semaine se rassemblent. Ceux qui se trouvent à Jérusalem ou à proximité entrent dans le Temple avec la garde des cohanim et des lévites de la semaine. Et ceux parmi la « députation de service » qui habitent loin, dès que le tour de leur « députation de service » arrive, ils se rassemblent à la synagogue à l’endroit où ils habitent.
3. Et que font ceux qui se rassemblent à Jérusalem ou dans les synagogues ? Ils jeûnent le lundi et le mardi, le mercredi et le jeudi de leur semaine. Par contre, la veille de chabbat, ils ne jeûnent pas, par respect pour le chabbat. Et le dimanche, ils ne jeûnent pas, afin de ne pas faire suivre le plaisir du chabbat par un jeûne.
4. 4. Chaque jour de la semaine où ils sont délégués, ils font quatre prières : la prière du matin, la prière de l’après-midi, la prière de clôture, et ils ajoutent également une prière entre la prière du matin et la prière de l’après-midi, qui est supplémentaire. Et les cohanim du « corps de garde » procèdent à la bénédiction des cohanim à trois reprises chaque jour, durant la prière du matin, la prière supplémentaire et la prière de clôture. Et trois hommes lisent la Thora deux fois par jour, durant la prière du matin et la prière supplémentaire. Par contre, à la prière de l’après-midi, ils ne lisent pas dans les rouleaux de la Thora, mais par cœur, comme on lit le chéma. Et ils ne se rassemblent pas pour la prière de l’après-midi la veille du chabbat, parce qu’ils sont occupés du fait du chabbat.
5. Leur rassemblement pour chacune de ces quatre prières et leur présence pour la prière, les supplications et la lecture de la Thora sont appelés « la cérémonie ».
6. Que[lle section de la Thora] lisent-ils ? L’œuvre de la création [c'est-à-dire les six premiers versets de la Thora] et [le passage introduit par les mots] « que soit un firmament » [jusqu’à la fin de ce paragraphe]. Le second [jour, ils lisent le passage introduit par les mots :] « que soit un firmament] et [le passage introduit par les mots] « que soient rassemblées [les eaux] ». Le troisième [jour, ils lisent le passage introduit par les mots] « que soient rassemblées [les eaux] et [le passage introduit par les mots] « qu’il y ait des luminaires ». Le quatrième [jour, ils lisent le passage introduit par les mots] « qu’il y ait des luminaires » et [le passage introduit par les mots] « que [les eaux] fourmillent [d’une multitude d’êtres] ». Le cinquième [jour, ils lisent le passage introduit par les mots] « que [les eaux] fourmillent [d’une multitude d’êtres] » et [le passage introduit par les mots] « que la terre produise ». Le sixième [jour, ils lisent le passage introduit par les mots] « que la terre produise » et [le passage introduit par les mots] « furent achevés ».
7. Un passage qui est long est lu par deux personnes et un [passage] qui est court est lu par une personne. Et les deux sections que l’on lit le matin sont celles que l’on dit la deuxième prière dans les rouleaux [de la Thora], et on les lit de nouveau à Min’ha par cœur.
8. Pendant les huit jours de ‘Hanoucca, la députation de service ne faisait pas de cérémonie le matin. Et à chaque fois qu’il y avait une offrande supplémentaire, il n’y avait pas de cérémonie durant leur seconde prière, ni durant la prière de l’après-midi, mais seulement durant la prière du matin et la prière de clôture. Et chaque jour où il y avait une offrande de bois, il n’y avait pas de cérémonie durant la prière de clôture, mais seulement à la prière du matin, la seconde prière et la prière de l’après-midi.
9. Qu’est-ce que l’offrande de bois ? Il y avait, pour chaque famille, un temps déterminé pour se rendre en forêt afin d’amener du bois pour le bûcher. Et quand arrivait le moment pour une famille d’amener du bois, ils offraient des holocaustes volontaires – ceci est l’offrande de bois – c’était pour eux comme un jour de fête et ils n’avaient pas le droit de prononcer une oraison funèbre, ni de jeûner, ni de travailler, et ceci est une coutume [et non une loi qui relève d’un ordre de la Thora ou des sages].
10. Même un particulier qui fait don de bois ou de bûches pour le bûcher a l’interdiction durant ce jour de prononcer une oraison funèbre, de jeûner et de travailler, et ceci est une coutume.
11. Les hommes de la « députation de service » n’ont pas le droit de se couper les cheveux et de se laver durant toute leur semaine, et le jeudi, cela leur permis, par respect pour le chabbat. Et pour quelle raison [les sages] leur ont-ils interdit de se couper les cheveux et de se laver ? Afin qu’ils ne commencent pas leur députation alors qu’ils sont sales, et qu’ils se coupent les cheveux et se lavent avant.
Lois relatives aux ustensiles du Temple : Chapitre Sept
Lois relatives aux ustensiles du Temple : Chapitre Sept
1. Il y avait quinze préposés [responsables] dans le Temple. Et de même, on nomme toujours un responsable pour chacun de ces quinze tâches : 1. les temps 2. la fermeture des portes 3. les gardes 4. les cantors 5. les cymbales avec les autres instruments de musique 6. les tirages au sort 7. les paires [d’oiseaux] 8. les sceaux 9. les libations 10. les malades 11. l’eau 12. la confection des pains de propositions 13. la confection de l’encens 14. la fabrication du rideau 15. la fabrication des vêtements de prêtrise.
2. Chacun de ces préposés a beaucoup d’hommes en dessous lui pour assurer la tâche dont il est responsable. Celui qui est [préposé] sur les temps, lui et ses hommes (vérifient les heures), de sorte qu’au moment de l’offrande, lui-même ou l’un de ces hommes proclame : « levez-vous, cohanim, pour le service, lévites pour [chanter sur] l’estrade, et israël, pour la cérémonie. Et dès que sa voix est entendue, chacun se met à son poste.
3. Celui qui est [préposé] sur la fermeture des portes, on ferme [les portes du Temple] sur son ordre et on [les] ouvre sur son ordre. Et ceux qui sonnent [de la trompette] ne le font qu’avec son accord tous les jours. Et chaque jour, ils sonnent trois sonneries pour l’ouverture des portes : tekia, teroua et tekia.
4. Celui qui est [préposé] sur les gardes est le chef de l’esplanade du Temple qui rode chaque nuit autour des lévites. Et quiconque dort à son poste de garde, il le frappe de son bâton et brûle son vêtement.
5. Celui qui est [préposé] sur les cantors choisit chaque jour les cantors présents sur l’estrade pour chanter le chant. C’est sur son ordre que l’on sonne pour les sacrifices. Il ne doit pas y avoir dans le Temple moins de vingt-et-une sonneries chaque jour : trois pour l’ouverture des portes, neuf pour l’offrande quotidienne du matin et neuf pour l’offrande quotidienne de l’après-midi. Et le jour où il y a une offrande supplémentaire, on ajoute neuf [sonneries] pour l’offrande supplémentaire. Et si le nouveau mois ou un jour de fête tombe un chabbat ou si le premier jour de l’an tombe un chabbat, de sorte qu’il y a trois offrandes supplémentaires, on ne sonne pas pour chaque offrande supplémentaire séparément, mais on sonne neuf [sonneries] seulement pour toutes les offrandes supplémentaires.
6. La veille de chabbat, on ajoute six [sonneries] : trois pour que le peuple arrête de travailler, et trois pour faire la séparation entre le sacré et le profane, et les jours de fête, on ajoute trois [sonneries] pour l’ouverture de la porte inférieure, c'est-à-dire la porte de la cour des femmes, et trois [sonneries] pour l’ouverture de la porte supérieure, c'est-à-dire la porte de Nikanor. Et pourquoi est-elle appelée « porte supérieure » ? Parce qu’elle est au-dessus de la cour des femmes. Et de même, on sonne (trois [sonneries]) pour remplir l’eau que l’on offre en libation durant la fête de Souccot, et on ne sonne pas quand on remplit l’eau [du tonneau] chabbat. Et on sonne trois [sonneries] sur l’autel au moment où l’on offre l’eau en libation. Et tous ceux qui sonnent pour les sacrifices dépendent du [responsable] des cantors et sont sous son autorité. Et toutes ces sonneries sont effectuées avec des trompettes.
7. Celui qui est [préposé] sur les cymbales est celui qui place tous les musiciens qui font de la musique avec des instruments de musique qui accompagnent les lévites, comme nous l’avons expliqué.
8. Celui qui est [préposé] sur les tirages au sort fait chaque jour le tirage au sort entre les cohanim, de manière à ce que chaque homme accomplisse la tâche qui lui revient suivant ce tirage au sort. Et ils tiraient quatre fois au sort chaque jour. Dans les lois sur les sacrifices quotidiens, j’expliquerai comment ils procédaient pour le tirage au sort.
9. Le préposé sur les paires [d’oiseaux] est la personne avec laquelle on décide qu’elle vende les paires [d’oiseaux] pour les sacrifices à tant de séla ; quiconque est redevable de tourterelles ou de deux jeunes colombes apporte la somme d’argent au Temple et ce préposé donne les paires [d’oiseaux] à ceux qui doivent les offrir en sacrifice. Il fait le compte [des oiseaux vendus] avec les trésoriers et il lui paye. Tous les trente jours, ils fixent le prix avec lui. Si [entre-temps] le prix des paires [d’oiseaux] diminue, il [le préposé] les fournit [au Temple] à bas prix. Et si leur valeur augmente, il les fournit au prix décidé, car les biens du Temple ont toujours l’avantage [dans les transactions]. Et de même, si une paire [d’oiseaux] se trouve être invalide, ou si elle devient invalide avant d’être offerte, il en donne une autre à la place.
10. Celui qui est [préposé] sur les sceaux reçoit l’argent des libations de ceux qui sont redevables de libations et leur donne des sceaux. Et celui qui est [préposé] sur les libations est celui qui vend les libations.
11. Comment cela s'applique-t-il ? Il y avait quatre sceaux dans le Temple. Sur le premier, était inscrite la mention : « veau ». Sur le second, était inscrite la mention : « mâle » [il est ici fait allusion au bélier]. Sur le troisième, était inscrite la mention : « chevreau ». Et sur le quatrième, est inscrite la mention : « pêcheur » [il s’agit du lépreux riche].
12. Quiconque amène ses offrandes au Temple paye l’argent des libations à celui qui est responsable des sceaux et il lui donne autant de sceaux qu’il a d’offrandes. S’il s’agit d’un lépreux riche, il lui donne un sceau sur lequel est inscrite la mention : « pêcheur ». Et celui-ci se rend avec les sceaux qu’il a en sa possession chez le responsable des libations qui lui donne autant de libations qu’il a de sceaux, suivant la mention qui y est inscrite. Et le soir, ils viennent l’un chez l’autre [le responsable des libations et le responsable des sceaux], il [le responsable des libations] présente les sceaux [qu’il a reçu] et reçoit en échange la somme d’argent correspondante. S’il reste de l’argent, cela revient au Temple. Et s’il manque de l’argent [par rapport au nombre de sceaux vendus], celui qui est responsable des sceaux paye de son propre argent. Si une personne perd son sceau, on attend jusqu’au soir ; s’ils [les responsables des sceaux et des libations] trouvent dans la somme d’argent une somme d’argent correspondant au sceau qu’il prétend [avoir perdu], on le lui donne. Et sinon, on ne lui donne pas. Et chaque jour était inscrit sur le sceaux à cause des usurpateurs, de sorte qu’ils ne gardent pas le sceau chez eux le temps que le prix des libations augmente.
13. Tous les trente jours, on détermine le prix du vin et de la fine farine avec le responsable des libations. Si [entre-temps] le prix des libations augmente, il les fournit [au Temple] suivant le prix décidé. Et si le prix diminue, il les fournit à bas prix, et le gain du Temple grâce à ces taux est appelé « le reste des libations », et on s’en sert pour acheter des holocaustes pour aviver l’autel [c'est-à-dire après que toutes les offrandes quotidiennes aient été offertes, s’il n’y a pas d’offrandes volontaires et que l’autel reste vide]. Et on n’avive pas l’autel avec des oiseaux offerts en holocaustes car il n’y a pas d’oiseau d’offrandes communautaires avec des oiseaux.
14. Les cohanim, étant donné qu’ils sont toujours debout sur le sol et mangent une grande quantité de viande et ne portent comme vêtements pour le service qu’une seule tunique, ils ont des maladies d’intestins. C’est la raison pour laquelle on nomme un préposé pour les examiner et guérir toutes leurs maladies, et lui et ceux qui sont en dessous lui s’occupent constamment [des cohanim].
15. Et de même, on nomme une autre personne pour creuser des citernes et des fossés et elle arrange les citernes publiques de sorte que l’eau soit disponible à Jérusalem pour chacun des habitants et tous ceux qui montent pour les fêtes de pèlerinage. Et il y a une personne qui est préposée sur tous les artisans des pains de proposition, et elle arrange leur travail. Et il y a une personne qui est préposée sur tous les artisans de l’encens, et elle arrange leur travail.
16. Celui qui est [préposé] sur le rideau est responsable de toutes les tisserands des rideaux, et les brodeurs, de sorte qu’ils soient prêts pour le Heikhal et pour les portes. Et ils faisaient chaque année deux rideaux pour faire une séparation entre le Saint et le Saint des Saints. Les fils des rideaux sont subdivisés en six et sont de quatre sortes : du lin [retords], de l’azur, du pourpre rouge, de l’écarlate, et chacun de [ces fils] est subdivisé en six ; il y a donc vingt-quatre fils. Et son épaisseur était d’un téfa’h, et sa trame était composée de soixante-douze fils ; sa longueur était de quarante coudées et sa largeur de vingt coudées.
17. Il y avait treize rideaux dans le second Temple : sept sur les sept portes de l’enceinte [du Temple], un sur la porte du Oulam et un sur la porte du Heikhal, et deux pour le Saint des Saints entre celui-ci et le Kodech et deux correspondants l’étage supérieur [pour séparer entre l’étage supérieur du Saint et l’étage supérieur du Saint des Saints].
18. Un rideau qui devient impur par un dérivé d’impureté [c'est-à-dire un premier degré d’impureté, comme des liquides impurs], on l’immerge [dans l’eau du bain rituel] à l’intérieur [de l’enceinte du Temple] et on met à sa place immédiatement parce qu’il n’est pas nécessaire d’attendre le coucher du soleil [pour qu’il devienne pur]. Et celui [le rideau] qui devient impur par un degré de « père d’impureté », on l’immerge [dans l’eau du bain rituel] à l’extérieur [du Temple] et on l’étend dans le Heil [à l’extérieur de l’enceinte du Temple] parce qu’il est nécessaire d’attendre le coucher du soleil. Et s’il est neuf, on l’étend sur un banc [autour de l’esplanade du Temple] pour que le peuple remarque la qualité du travail.
19. Tous les ustensiles qui se trouvaient dans le Temple, il y en avait en double et en triple, de sorte que si les premiers devenaient impurs, ils amenaient les seconds à la place.
20. Celui qui est préposé sur la confection des vêtements pour les cohanim s’occupe de la préparation des vêtements des cohanim ordinaires et des vêtements du grand prêtre et de leur tissage, et c’est sous son autorité que tout est fait. Il avait une chambre dans le Temple.
1. Il y avait quinze préposés [responsables] dans le Temple. Et de même, on nomme toujours un responsable pour chacun de ces quinze tâches : 1. les temps 2. la fermeture des portes 3. les gardes 4. les cantors 5. les cymbales avec les autres instruments de musique 6. les tirages au sort 7. les paires [d’oiseaux] 8. les sceaux 9. les libations 10. les malades 11. l’eau 12. la confection des pains de propositions 13. la confection de l’encens 14. la fabrication du rideau 15. la fabrication des vêtements de prêtrise.
2. Chacun de ces préposés a beaucoup d’hommes en dessous lui pour assurer la tâche dont il est responsable. Celui qui est [préposé] sur les temps, lui et ses hommes (vérifient les heures), de sorte qu’au moment de l’offrande, lui-même ou l’un de ces hommes proclame : « levez-vous, cohanim, pour le service, lévites pour [chanter sur] l’estrade, et israël, pour la cérémonie. Et dès que sa voix est entendue, chacun se met à son poste.
3. Celui qui est [préposé] sur la fermeture des portes, on ferme [les portes du Temple] sur son ordre et on [les] ouvre sur son ordre. Et ceux qui sonnent [de la trompette] ne le font qu’avec son accord tous les jours. Et chaque jour, ils sonnent trois sonneries pour l’ouverture des portes : tekia, teroua et tekia.
4. Celui qui est [préposé] sur les gardes est le chef de l’esplanade du Temple qui rode chaque nuit autour des lévites. Et quiconque dort à son poste de garde, il le frappe de son bâton et brûle son vêtement.
5. Celui qui est [préposé] sur les cantors choisit chaque jour les cantors présents sur l’estrade pour chanter le chant. C’est sur son ordre que l’on sonne pour les sacrifices. Il ne doit pas y avoir dans le Temple moins de vingt-et-une sonneries chaque jour : trois pour l’ouverture des portes, neuf pour l’offrande quotidienne du matin et neuf pour l’offrande quotidienne de l’après-midi. Et le jour où il y a une offrande supplémentaire, on ajoute neuf [sonneries] pour l’offrande supplémentaire. Et si le nouveau mois ou un jour de fête tombe un chabbat ou si le premier jour de l’an tombe un chabbat, de sorte qu’il y a trois offrandes supplémentaires, on ne sonne pas pour chaque offrande supplémentaire séparément, mais on sonne neuf [sonneries] seulement pour toutes les offrandes supplémentaires.
6. La veille de chabbat, on ajoute six [sonneries] : trois pour que le peuple arrête de travailler, et trois pour faire la séparation entre le sacré et le profane, et les jours de fête, on ajoute trois [sonneries] pour l’ouverture de la porte inférieure, c'est-à-dire la porte de la cour des femmes, et trois [sonneries] pour l’ouverture de la porte supérieure, c'est-à-dire la porte de Nikanor. Et pourquoi est-elle appelée « porte supérieure » ? Parce qu’elle est au-dessus de la cour des femmes. Et de même, on sonne (trois [sonneries]) pour remplir l’eau que l’on offre en libation durant la fête de Souccot, et on ne sonne pas quand on remplit l’eau [du tonneau] chabbat. Et on sonne trois [sonneries] sur l’autel au moment où l’on offre l’eau en libation. Et tous ceux qui sonnent pour les sacrifices dépendent du [responsable] des cantors et sont sous son autorité. Et toutes ces sonneries sont effectuées avec des trompettes.
7. Celui qui est [préposé] sur les cymbales est celui qui place tous les musiciens qui font de la musique avec des instruments de musique qui accompagnent les lévites, comme nous l’avons expliqué.
8. Celui qui est [préposé] sur les tirages au sort fait chaque jour le tirage au sort entre les cohanim, de manière à ce que chaque homme accomplisse la tâche qui lui revient suivant ce tirage au sort. Et ils tiraient quatre fois au sort chaque jour. Dans les lois sur les sacrifices quotidiens, j’expliquerai comment ils procédaient pour le tirage au sort.
9. Le préposé sur les paires [d’oiseaux] est la personne avec laquelle on décide qu’elle vende les paires [d’oiseaux] pour les sacrifices à tant de séla ; quiconque est redevable de tourterelles ou de deux jeunes colombes apporte la somme d’argent au Temple et ce préposé donne les paires [d’oiseaux] à ceux qui doivent les offrir en sacrifice. Il fait le compte [des oiseaux vendus] avec les trésoriers et il lui paye. Tous les trente jours, ils fixent le prix avec lui. Si [entre-temps] le prix des paires [d’oiseaux] diminue, il [le préposé] les fournit [au Temple] à bas prix. Et si leur valeur augmente, il les fournit au prix décidé, car les biens du Temple ont toujours l’avantage [dans les transactions]. Et de même, si une paire [d’oiseaux] se trouve être invalide, ou si elle devient invalide avant d’être offerte, il en donne une autre à la place.
10. Celui qui est [préposé] sur les sceaux reçoit l’argent des libations de ceux qui sont redevables de libations et leur donne des sceaux. Et celui qui est [préposé] sur les libations est celui qui vend les libations.
11. Comment cela s'applique-t-il ? Il y avait quatre sceaux dans le Temple. Sur le premier, était inscrite la mention : « veau ». Sur le second, était inscrite la mention : « mâle » [il est ici fait allusion au bélier]. Sur le troisième, était inscrite la mention : « chevreau ». Et sur le quatrième, est inscrite la mention : « pêcheur » [il s’agit du lépreux riche].
12. Quiconque amène ses offrandes au Temple paye l’argent des libations à celui qui est responsable des sceaux et il lui donne autant de sceaux qu’il a d’offrandes. S’il s’agit d’un lépreux riche, il lui donne un sceau sur lequel est inscrite la mention : « pêcheur ». Et celui-ci se rend avec les sceaux qu’il a en sa possession chez le responsable des libations qui lui donne autant de libations qu’il a de sceaux, suivant la mention qui y est inscrite. Et le soir, ils viennent l’un chez l’autre [le responsable des libations et le responsable des sceaux], il [le responsable des libations] présente les sceaux [qu’il a reçu] et reçoit en échange la somme d’argent correspondante. S’il reste de l’argent, cela revient au Temple. Et s’il manque de l’argent [par rapport au nombre de sceaux vendus], celui qui est responsable des sceaux paye de son propre argent. Si une personne perd son sceau, on attend jusqu’au soir ; s’ils [les responsables des sceaux et des libations] trouvent dans la somme d’argent une somme d’argent correspondant au sceau qu’il prétend [avoir perdu], on le lui donne. Et sinon, on ne lui donne pas. Et chaque jour était inscrit sur le sceaux à cause des usurpateurs, de sorte qu’ils ne gardent pas le sceau chez eux le temps que le prix des libations augmente.
13. Tous les trente jours, on détermine le prix du vin et de la fine farine avec le responsable des libations. Si [entre-temps] le prix des libations augmente, il les fournit [au Temple] suivant le prix décidé. Et si le prix diminue, il les fournit à bas prix, et le gain du Temple grâce à ces taux est appelé « le reste des libations », et on s’en sert pour acheter des holocaustes pour aviver l’autel [c'est-à-dire après que toutes les offrandes quotidiennes aient été offertes, s’il n’y a pas d’offrandes volontaires et que l’autel reste vide]. Et on n’avive pas l’autel avec des oiseaux offerts en holocaustes car il n’y a pas d’oiseau d’offrandes communautaires avec des oiseaux.
14. Les cohanim, étant donné qu’ils sont toujours debout sur le sol et mangent une grande quantité de viande et ne portent comme vêtements pour le service qu’une seule tunique, ils ont des maladies d’intestins. C’est la raison pour laquelle on nomme un préposé pour les examiner et guérir toutes leurs maladies, et lui et ceux qui sont en dessous lui s’occupent constamment [des cohanim].
15. Et de même, on nomme une autre personne pour creuser des citernes et des fossés et elle arrange les citernes publiques de sorte que l’eau soit disponible à Jérusalem pour chacun des habitants et tous ceux qui montent pour les fêtes de pèlerinage. Et il y a une personne qui est préposée sur tous les artisans des pains de proposition, et elle arrange leur travail. Et il y a une personne qui est préposée sur tous les artisans de l’encens, et elle arrange leur travail.
16. Celui qui est [préposé] sur le rideau est responsable de toutes les tisserands des rideaux, et les brodeurs, de sorte qu’ils soient prêts pour le Heikhal et pour les portes. Et ils faisaient chaque année deux rideaux pour faire une séparation entre le Saint et le Saint des Saints. Les fils des rideaux sont subdivisés en six et sont de quatre sortes : du lin [retords], de l’azur, du pourpre rouge, de l’écarlate, et chacun de [ces fils] est subdivisé en six ; il y a donc vingt-quatre fils. Et son épaisseur était d’un téfa’h, et sa trame était composée de soixante-douze fils ; sa longueur était de quarante coudées et sa largeur de vingt coudées.
17. Il y avait treize rideaux dans le second Temple : sept sur les sept portes de l’enceinte [du Temple], un sur la porte du Oulam et un sur la porte du Heikhal, et deux pour le Saint des Saints entre celui-ci et le Kodech et deux correspondants l’étage supérieur [pour séparer entre l’étage supérieur du Saint et l’étage supérieur du Saint des Saints].
18. Un rideau qui devient impur par un dérivé d’impureté [c'est-à-dire un premier degré d’impureté, comme des liquides impurs], on l’immerge [dans l’eau du bain rituel] à l’intérieur [de l’enceinte du Temple] et on met à sa place immédiatement parce qu’il n’est pas nécessaire d’attendre le coucher du soleil [pour qu’il devienne pur]. Et celui [le rideau] qui devient impur par un degré de « père d’impureté », on l’immerge [dans l’eau du bain rituel] à l’extérieur [du Temple] et on l’étend dans le Heil [à l’extérieur de l’enceinte du Temple] parce qu’il est nécessaire d’attendre le coucher du soleil. Et s’il est neuf, on l’étend sur un banc [autour de l’esplanade du Temple] pour que le peuple remarque la qualité du travail.
19. Tous les ustensiles qui se trouvaient dans le Temple, il y en avait en double et en triple, de sorte que si les premiers devenaient impurs, ils amenaient les seconds à la place.
20. Celui qui est préposé sur la confection des vêtements pour les cohanim s’occupe de la préparation des vêtements des cohanim ordinaires et des vêtements du grand prêtre et de leur tissage, et c’est sous son autorité que tout est fait. Il avait une chambre dans le Temple.
Lois relatives aux ustensiles du Temple : Chapitre Huit
Lois relatives aux ustensiles du Temple : Chapitre Huit
1. Il y a trois catégories de vêtements de prêtrise : les vêtements du cohen ordinaire, les vêtements en or [du grand prêtre] et les vêtements en lin [du grand prêtre le jour de Kippour]. Un cohen ordinaire porte quatre habits : la tunique, les caleçons, le turban et l’écharpe et les quatre [vêtements] sont en lin blanc et les fils sont subdivisés en six et seule l’écharpe est brodée avec de la laine .
2. Les vêtements en or sont les vêtements du grand prêtre ; ils sont au nombre de huit vêtements : les quatre [vêtements] de chaque cohen et la robe, le éphod, le pectoral et la plaque frontale. Et l’écharpe du grand prêtre est une œuvre de brodeur, et ressemble dans sa broderie à l’écharpe du cohen ordinaire. La tiare mentionnée au sujet d’Aaron correspond au turban mentionné à propos de ses fils, si ce n’est que le grand prêtre l’enroule à la manière de quelqu’un qui bande un membre fracturé, et ses fils l’enroulent comme un chapeau ; c’est la raison pour laquelle il est appelé turban.
3. Les vêtements blancs sont quatre vêtements avec lesquels le grand prêtre officie le jour de Kippour : une tunique, des caleçons, une écharpe et une tiare. Les quatre sont blancs et les fils sont subdivisés en six et sont faits en lin seulement. Le grand prêtre avait deux autres tuniques le jour de Kippour : une qu’il revêtait le matin et une [qu’il revêtait] l’après-midi, et les deux valent trente mané et sont au frais du Temple. S’il désire dépenser davantage, il peut le faire à ses propres frais ; il consacre [au préalable] la valeur en sus, puis, l’utilise pour faire la tunique.
4. Les vêtements de prêtrise, la mitsva consiste à ce qu’ils soient neufs, beaux, et étendus [jusqu’aux pieds], comme les vêtements des personnes importantes, ainsi qu’il est dit : « signes d’honneur et de majesté ». S’ils étaient salis [avec de la boue], déchirés ou trop longs pour lui ou trop petits pour lui, ou s’il les a raccourcis [la tunique qui était à sa taille] avec l’écharpe et qu’il a officié [dans le Temple], son service est invalide. S’ils étaient usés ou s’ils étaient trop longs et qu’il les a raccourcis avec l’écharpe jusqu’à ce qu’ils soient devenus à sa taille et qu’il a officié, son service est valide.
5. Tous les vêtements sacerdotaux qui deviennent sales, on ne les blanchit pas et on ne les lave pas, mais on les laisse pour en faire des mèches, et il [le cohen] revêt de nouveaux. Et les vêtements du grand prêtre qui se sont usés, on les enterre, et les vêtements blancs avec lesquels il officie le jour du jeûne [de Kippour], il ne réutilise jamais une seconde fois pour le service, mais ils sont enterrés à l’endroit où il les enlève, comme il est dit : « et il les posera là », et il est défendu d’en tirer profit.
6. Les caleçons des cohanim ordinaires qui se sont usés et leur écharpe, ils en faisaient des mèches et ils les utilisaient pour allumer dans le Temple pendant Sim’hat Beth Hachovéa et les tuniques des cohanim ordinaires qui se sont usées, ils en faisaient des mèches pour le candélabre, [dont il est dit : « pour faire monter la lumière] perpétuellement » [c'est-à-dire qu’il faut que la flamme monte d’elle-même sans aucun arrangement].
7. Tous les vêtements des cohanim ne sont qu’aux frais de la communauté, et si un particulier fait don de l’un des vêtements de prêtrise, il le en fait don à la communauté et cela est permis [il peut être utilisé pour le service]. Et de même, tous les ustensiles sacerdotaux et les bois pour le bûcher qu’un particulier donne à la communauté sont valides. Même tous les sacrifices communautaires qui font l’objet d’un don d’un particulier sont valides, à condition qu’il en fasse don à la communauté.
8. Les vêtements des cohanim ordinaires, on en confectionnait beaucoup d’ensembles. Et il y avait 96 fenêtres dans le Temple pour poser les habits, quatre fenêtre pour chaque « corps de garde », et le nom de chaque « corps de garde » était inscrit sur les fenêtres et toutes étaient fermées. Lorsque les hommes du « corps de garde » entraient pour faire le service durant leur semaine, ils ouvraient leurs fenêtres durant tous les jours de leur semaine et prenaient les habits. Et lorsqu’ils sortaient, ils remettaient leurs habits à la fenêtre et les fermaient.
9. Et pourquoi ont-ils fait quatre fenêtre pour chaque « corps de garde » ? Pour ne pas que les [différentes sortes d’]habits soient mélangé[e]s, mais tous les caleçons soient à une fenêtre, avec inscrit dessus : « caleçons ». Et de même, les écharpes sont à une fenêtre, avec inscrit dessus : « écharpes ». Et de même, tous les turbans sont à une fenêtre avec inscrit dessus : « caleçons ». Et toutes les tuniques sont à une fenêtre.
10. Le grand prêtre dépose les vêtements en or dans sa chambre la nuit ou au moment où il sort du Temple.
11. Il est permis de tirer profit des vêtements de prêtrise. C’est pourquoi il peut les revêtir le jour de son service même lorsqu’il n’officie pas, à l’exception de l’écharpe, parce que c’est du chatnez.
12. Il est défendu à un cohen ordinaire de la porter, si ce n’est au moment du service. (12) Les cohanim ne portent pour le service que de la laine et du lin.
13. A chaque fois qu’il est dit dans la Thora : « chech » ou « bad », il s’agit de lin, c'est-à-dire le lin fin. Et l’azur qui est mentionné partout est la laine de la couleur du ciel qui est mélangé avec du bleu azur. « Argamane » est la laine colorée en rouge . Et l’écarlate [lit : la vermine écarlate] est la laine colorée par des grains rouges .
14. A chaque fois qu’il est dit dans la Thora : « chech [lin] » ou « lin retords », il faut que le fil soit subdivisé en six [le terme chech signifie également le chiffre six]. Et quand il est dit : « bad [lin] », si le fil est seul, cela est valide. Et la meilleure manière d’accomplir la mitsva est qu’il soit subdivisé en six. Et quand il est dit : « retords » seulement, il faut que le fil soit subdivisé en huit.
15. A chaque fois qu’il est dit dans la Thora : « œuvre de brodeur », il faut que les formes faites par le tissage soient visibles d’un côté devant le tisserand. Et [l’expression] « œuvre d’artiste » [signifie] que la forme doit être visible de deux côtés, de devant et de derrière.
16. Comment sont faits les vêtements ? La tunique, du grand prêtre comme du cohen ordinaire, était faites en mailles, c'est-à-dire dont le tissage formait des interstices comme un bonnet [estomac] comme font les tisserands pour les vêtements durs. Et la manche est tissée séparément et on la rattache à la tunique en cousant.
17. Le longueur de la tunique est telle qu’elle arrive au-dessus du talon et la longueur de la manche jusqu’à la paume de la main et sa largeur est égale à la largeur d’une main.
18. Les caleçons du grand prêtre et du cohen ordinaire vont des reins aux hanches, c'est-à-dire au dessus du nombril près du cœur jusqu’à la fin de la hanche, le genou. Et ils ont des lanières et n’ont ni pli au niveau du derrière [pour ne pas qu’ils se salissent], ni une culotte intérieure , mais ils l’enveloppaient comme un sac.
19. La tiare du grand prêtre ou [le turban du cohen] ordinaire, sa longueur est de seize coudées et l’écharpe, sa largeur est à peu près de trois doigts et sa longueur de trente deux coudées ; il [le cohen] l’entoure en faisant des tours superposés. Et les vêtements de prêtrise ne sont pas [un travail] à l’aiguille [c'est-à-dire plusieurs parties tissées séparément et rattachées à l’aiguille] mais une œuvre de tisserand [c'est-à-dire tissé en une seule fois, sauf dans le cas de la manche mentionné au § 16], ainsi qu’il est dit : « œuvre de tisserand ».
1. Il y a trois catégories de vêtements de prêtrise : les vêtements du cohen ordinaire, les vêtements en or [du grand prêtre] et les vêtements en lin [du grand prêtre le jour de Kippour]. Un cohen ordinaire porte quatre habits : la tunique, les caleçons, le turban et l’écharpe et les quatre [vêtements] sont en lin blanc et les fils sont subdivisés en six et seule l’écharpe est brodée avec de la laine .
2. Les vêtements en or sont les vêtements du grand prêtre ; ils sont au nombre de huit vêtements : les quatre [vêtements] de chaque cohen et la robe, le éphod, le pectoral et la plaque frontale. Et l’écharpe du grand prêtre est une œuvre de brodeur, et ressemble dans sa broderie à l’écharpe du cohen ordinaire. La tiare mentionnée au sujet d’Aaron correspond au turban mentionné à propos de ses fils, si ce n’est que le grand prêtre l’enroule à la manière de quelqu’un qui bande un membre fracturé, et ses fils l’enroulent comme un chapeau ; c’est la raison pour laquelle il est appelé turban.
3. Les vêtements blancs sont quatre vêtements avec lesquels le grand prêtre officie le jour de Kippour : une tunique, des caleçons, une écharpe et une tiare. Les quatre sont blancs et les fils sont subdivisés en six et sont faits en lin seulement. Le grand prêtre avait deux autres tuniques le jour de Kippour : une qu’il revêtait le matin et une [qu’il revêtait] l’après-midi, et les deux valent trente mané et sont au frais du Temple. S’il désire dépenser davantage, il peut le faire à ses propres frais ; il consacre [au préalable] la valeur en sus, puis, l’utilise pour faire la tunique.
4. Les vêtements de prêtrise, la mitsva consiste à ce qu’ils soient neufs, beaux, et étendus [jusqu’aux pieds], comme les vêtements des personnes importantes, ainsi qu’il est dit : « signes d’honneur et de majesté ». S’ils étaient salis [avec de la boue], déchirés ou trop longs pour lui ou trop petits pour lui, ou s’il les a raccourcis [la tunique qui était à sa taille] avec l’écharpe et qu’il a officié [dans le Temple], son service est invalide. S’ils étaient usés ou s’ils étaient trop longs et qu’il les a raccourcis avec l’écharpe jusqu’à ce qu’ils soient devenus à sa taille et qu’il a officié, son service est valide.
5. Tous les vêtements sacerdotaux qui deviennent sales, on ne les blanchit pas et on ne les lave pas, mais on les laisse pour en faire des mèches, et il [le cohen] revêt de nouveaux. Et les vêtements du grand prêtre qui se sont usés, on les enterre, et les vêtements blancs avec lesquels il officie le jour du jeûne [de Kippour], il ne réutilise jamais une seconde fois pour le service, mais ils sont enterrés à l’endroit où il les enlève, comme il est dit : « et il les posera là », et il est défendu d’en tirer profit.
6. Les caleçons des cohanim ordinaires qui se sont usés et leur écharpe, ils en faisaient des mèches et ils les utilisaient pour allumer dans le Temple pendant Sim’hat Beth Hachovéa et les tuniques des cohanim ordinaires qui se sont usées, ils en faisaient des mèches pour le candélabre, [dont il est dit : « pour faire monter la lumière] perpétuellement » [c'est-à-dire qu’il faut que la flamme monte d’elle-même sans aucun arrangement].
7. Tous les vêtements des cohanim ne sont qu’aux frais de la communauté, et si un particulier fait don de l’un des vêtements de prêtrise, il le en fait don à la communauté et cela est permis [il peut être utilisé pour le service]. Et de même, tous les ustensiles sacerdotaux et les bois pour le bûcher qu’un particulier donne à la communauté sont valides. Même tous les sacrifices communautaires qui font l’objet d’un don d’un particulier sont valides, à condition qu’il en fasse don à la communauté.
8. Les vêtements des cohanim ordinaires, on en confectionnait beaucoup d’ensembles. Et il y avait 96 fenêtres dans le Temple pour poser les habits, quatre fenêtre pour chaque « corps de garde », et le nom de chaque « corps de garde » était inscrit sur les fenêtres et toutes étaient fermées. Lorsque les hommes du « corps de garde » entraient pour faire le service durant leur semaine, ils ouvraient leurs fenêtres durant tous les jours de leur semaine et prenaient les habits. Et lorsqu’ils sortaient, ils remettaient leurs habits à la fenêtre et les fermaient.
9. Et pourquoi ont-ils fait quatre fenêtre pour chaque « corps de garde » ? Pour ne pas que les [différentes sortes d’]habits soient mélangé[e]s, mais tous les caleçons soient à une fenêtre, avec inscrit dessus : « caleçons ». Et de même, les écharpes sont à une fenêtre, avec inscrit dessus : « écharpes ». Et de même, tous les turbans sont à une fenêtre avec inscrit dessus : « caleçons ». Et toutes les tuniques sont à une fenêtre.
10. Le grand prêtre dépose les vêtements en or dans sa chambre la nuit ou au moment où il sort du Temple.
11. Il est permis de tirer profit des vêtements de prêtrise. C’est pourquoi il peut les revêtir le jour de son service même lorsqu’il n’officie pas, à l’exception de l’écharpe, parce que c’est du chatnez.
12. Il est défendu à un cohen ordinaire de la porter, si ce n’est au moment du service. (12) Les cohanim ne portent pour le service que de la laine et du lin.
13. A chaque fois qu’il est dit dans la Thora : « chech » ou « bad », il s’agit de lin, c'est-à-dire le lin fin. Et l’azur qui est mentionné partout est la laine de la couleur du ciel qui est mélangé avec du bleu azur. « Argamane » est la laine colorée en rouge . Et l’écarlate [lit : la vermine écarlate] est la laine colorée par des grains rouges .
14. A chaque fois qu’il est dit dans la Thora : « chech [lin] » ou « lin retords », il faut que le fil soit subdivisé en six [le terme chech signifie également le chiffre six]. Et quand il est dit : « bad [lin] », si le fil est seul, cela est valide. Et la meilleure manière d’accomplir la mitsva est qu’il soit subdivisé en six. Et quand il est dit : « retords » seulement, il faut que le fil soit subdivisé en huit.
15. A chaque fois qu’il est dit dans la Thora : « œuvre de brodeur », il faut que les formes faites par le tissage soient visibles d’un côté devant le tisserand. Et [l’expression] « œuvre d’artiste » [signifie] que la forme doit être visible de deux côtés, de devant et de derrière.
16. Comment sont faits les vêtements ? La tunique, du grand prêtre comme du cohen ordinaire, était faites en mailles, c'est-à-dire dont le tissage formait des interstices comme un bonnet [estomac] comme font les tisserands pour les vêtements durs. Et la manche est tissée séparément et on la rattache à la tunique en cousant.
17. Le longueur de la tunique est telle qu’elle arrive au-dessus du talon et la longueur de la manche jusqu’à la paume de la main et sa largeur est égale à la largeur d’une main.
18. Les caleçons du grand prêtre et du cohen ordinaire vont des reins aux hanches, c'est-à-dire au dessus du nombril près du cœur jusqu’à la fin de la hanche, le genou. Et ils ont des lanières et n’ont ni pli au niveau du derrière [pour ne pas qu’ils se salissent], ni une culotte intérieure , mais ils l’enveloppaient comme un sac.
19. La tiare du grand prêtre ou [le turban du cohen] ordinaire, sa longueur est de seize coudées et l’écharpe, sa largeur est à peu près de trois doigts et sa longueur de trente deux coudées ; il [le cohen] l’entoure en faisant des tours superposés. Et les vêtements de prêtrise ne sont pas [un travail] à l’aiguille [c'est-à-dire plusieurs parties tissées séparément et rattachées à l’aiguille] mais une œuvre de tisserand [c'est-à-dire tissé en une seule fois, sauf dans le cas de la manche mentionné au § 16], ainsi qu’il est dit : « œuvre de tisserand ».