Rambam 1 Chapitre

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

16 'Hechvan 5785 / 11.17.2024

Lois relatives de ceux auxquels il manque l’expiation : Chapitre Quatre

1. Lorsque l’individu atteint d’affection lépreuse guérit de son symptôme, après qu’on l’ait purifié avec du bois de cèdre, de l’origan et de la laine écarlate, et deux oiseaux, qu’il se soit rasé [le corps], et s’immerge, après tout cela, il entre à Jérusalem et compte sept jours, et le septième jour, il procède à un second rasage comme le premier rasage, et il s’immerge [dans le bain rituel] et a le statut de personne qui s’est immergée le jour même [avant le coucher du soleil], et il attend le coucher du soleil [pour pouvoir manger de la térouma, par exemple, s’il est cohen], et le lendemain, au huitième [jour], il s’immerge une seconde fois, puis, offre ses sacrifices. Et pourquoi s’immerge-t-il le huitième [jour] après s’être immergé la veille ? Parce qu’il était familier avec l’impureté durant [le temps où il avait le statut d’individu dont l’affection lépreuse a été] confirmée et il ne prêtait pas attention à l’impureté, et il est à craindre qu’il soit devenu impur après s’être immergé. C’est pourquoi, il s’immerge le huitième [jour] dans la Cour des Femmes dans la loge des lépreux qui s’y trouve, bien qu’il n’ait pas détourné son esprit [de son état de pureté et ait prêté attention à ne pas se rendre impur].

2. S’il s’est attardé et ne s’est pas rasé au septième [jour] et s’est rasé au huitième [jour] ou après plusieurs jours, le jour du rasage, il s’immerge et attend le coucher du soleil, et le lendemain, il apporte ses sacrifices après s’être immergé une seconde fois, comme nous l’avons expliqué. Comment se passe [son processus de pureté] ? L’individu atteint d’affection lépreuse se tient en-dehors de la Cour d’Israël, en face de la porte Est, au seuil de la porte Nikanor, le visage tourné vers l’ouest ; c’est là que se trouvent tous ceux auxquels il manque l’expiation, au moment où on les purifie, et c’est là que l’on fait boire [les eaux lustrales] aux femmes sota. Le cohen prend le sacrifice de culpabilité de l’individu atteint d’affection lépreuse lorsqu’il est vivant, et le balance avec un log d’huile à l’est [de l’enceinte] comme pour tous les balancements. Et s’il a balancé chacun séparément, il est quitte. Puis, il conduit le sacrifice de culpabilité de l’individu atteint d’affection lépreuse jusqu’à la porte et il [l’individu atteint d’affection lépreuse] introduit ses deux mains dans l’enceinte et impose [ses mains] dessus, et on l’abat immédiatement. Deux cohanim reçoivent son sang, l’un le reçoit dans un récipient et fait aspersion sur l’autel et l’autre [le reçoit] dans la main droite et le verse dans la main gauche et fait aspersion avec le doigt de la [main] droite. Et s’il a interverti et reçu [le sang] dans la [main] gauche en premier lieu, cela est invalide. Le cohen qui a reçu une partie du sang dans un récipient l’apporte et fait aspersion sur l’autel en premier lieu. Le cohen qui a reçu une partie du sang dans un récipient l’apporte et fait aspersion sur l’autel en premier lieu. Puis, vient le cohen qui a reçu le sang dans la paume auprès de l’individu atteint d’affection lépreuse, le cohen étant à l’intérieur et l’individu atteint d’affection lépreuse étant à l’extérieur, et ce dernier introduit sa tête à l’intérieur [de l’enceinte] et le cohen met du sang qu’il a dans la paume sur l’anthélix de son oreille droite, puis, il introduit sa main droite et il [le cohen] met [du sang] sur son pouce. Puis, il [le « lépreux »] introduit son pied droit et il [le cohen] applique [du sang] sur son gros orteil. Et s’il a appliqué [du sang] sur [l’oreille, le pied, ou la main] gauche, il n’est pas quitte. Après [que le rituel du sacrifice de culpabilité soit terminé], il offre son sacrifice expiatoire et son holocauste. Après avoir mis du sang sur le pouce et le gros orteil [du « lépreux » avant que ce dernier n’offre son sacrifice expiatoire et son holocauste], le cohen prend du log d’huile et verse dans la paume gauche de son collègue. Et s’il l’a versée [l’huile] dans sa propre paume, il est quitte. Il trempe le droit de sa main droite dans l’huile qui est dans sa paume [gauche], et fait aspersion sept fois de façon orientée vers Saint des Saints, en trempant le doigt dans l’huile pour chaque aspersion. Et s’il a fait aspersion sans prêter attention à ce que ce soit orienté vers le Saint des Saints, cela est valide. Puis, il se rend auprès de l’individu atteint d’affection lépreuse et applique de l’huile là ou se trouve le sang du sacrifice de culpabilité sur l’anthélix de l’oreille, le pouce de sa main et le gros orteil de son pied. Et ce qui reste de l’huile dans sa paume, il l’applique sur la tête de celui qui doit se faire purifier [l’individu atteint d’affection lépreuse]. Et s’il n’a pas appliqué [l’huile sur la tête], il n’a pas fait expiation. Et le reste du log [d’huile] est partagé entre les cohanim.

3. Les restes du log [d’huile] ne sont consommés que dans l’enceinte [du Temple] par les hommes cohanim comme les autres offrandes de sainteté éminente, car il [le log d’huile] a été comparé au sacrifice de culpabilité. Et il est défendu de consommer du log d’huile avant d’avoir fait les sept aspersions et les applications sur le pouce et le gros orteil. Et s’il en a mangé, il se voit infliger la flagellation, comme quiconque mange des offrandes avant l’aspersion [du sang].