Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
8 Chevat 5781 / 01.21.2021
Lois de la sanctification du [nouveau] mois : Chapitre Dix-huit
1. Il est connu et il est clair que même si le calcul indique que la lune apparaîtra une nuit, il est possible qu'elle soit visible, et il est possible qu'elle ne le soit pas, du fait des nuages qui la recouvrent, ou du fait du lieu [duquel on espère la voir], qui est u ne vallée, ou obstrué par une haute montagne à l'ouest, ce qui empêche ceux qui s'y trouvent de la voir, même si elle est grosse, comme s'ils se trouvaient dans une vallée. Car la lune n’est pas visible, même si elle est grosse, pour celui qui se trouve dans un lieu bas. Par contre, il est possible que celui qui se trouve au sommet d'une montagne élevée la voit, même si elle est toute petite. Et de même, elle pourra être visible pour celui qui habite au bord de mer, ou celui qui voyage en bateau sur la mer Méditerranée, même si elle est toute petite.
2. Et de même, en hiver, un jour qui est dégagé, la lune sera plus visible qu'en été. Car en hiver, un jour dégagé, l'air est clair et les cieux apparaissent plus brillants, parce qu'il n'y a pas de poussière qui se mélange dans l'air. Par contre, en été, l'air est comme enfumé, du fait de la poussière, et la lune apparaît petite.
3. A chaque fois que tu trouveras les deux limites concernant l'arc de l'apparition et la première longitude justes suffisantes [pour qu'elle soit visible d'après les calculs], la lune sera toute petite, et elle ne sera visible que dans un lieu très élevé. Et si l'arc de l'apparition et la première longitude sont larges et ont quelques degrés de plus que leur limite minimale, la lune apparaîtra grande; sa taille et sa visibilité croîtront proportionnellement à l'arc [de l'apparition] et la première longitude.
4. C'est la raison pour laquelle il convient à la cour rabbinique de prêter attention à ces deux facteurs que sont le temps [la saison] de l’apparition et le lieu [où les témoins l'on aperçue]; ils [les juges] demandent aux témoins: à quel endroit l'avez-vous vue? Car si l'arc de l'apparition est minime et que le calcul montre qu'elle n'est visible que de justesse, par exemple, si l'arc de l'apparition est 9 degrés et 5 minutes, et la première longitude est 13 degrés, et que les témoins déclarent l'avoir vue, si cela se passe en été ou dans un lieu bas, on les suspecte, et on les interroge beaucoup. Et si cela se passe en hiver, ou dans un lieu élevé, il est certain qu'elle est visible, à moins qu'il y ait des nuages qui font obstruction.
5. [Soit le cas suivant:] des témoins voient la lune en son temps, et viennent témoigner; la cour rabbinique accepte [leur témoignage] et sanctifie ce premier mois. Après, ils [les juges] comptent 29 jours à partir du jour qui a été sanctifié. La nuit du trente, la lune n'apparaît pas, parce qu'il est impossible qu'elle apparaisse, ou parce que les nuages la recouvrent. La cour rabbinique attend toute la journée du trente, comme nous l'avons expliqué, mais les témoins ne viennent pas. Ils ajoutent un jour à ce mois, et le Roch ‘Hodech de ce second mois a lieu le trente et unième jour, comme nous l'avons expliqué.
6. Puis, ils [les juges] comptent 29 jours à partir du jour qui a été sanctifié pour le second mois. La nuit du trente, la lune n'apparaît pas. Si l'on dit qu'on ajoute également un jour à ce mois, [c'est-à-dire] qu'on en fait [un mois de] trente jours, et qu'on fixe le Roch ‘Hodech du troisième mois le trente et unième jour [à partir du Roch ‘Hodech du second mois], de cette manière, il est possible que la lune n'apparaisse pas non plus le trentième jour de ce mois-ci, et que l'on continue à ajouter un jour au mois, et que l'on établisse des mois de trente jours toute l'année. Ainsi, il sera possible que le dernier mois, la lune apparaisse la nuit du 25 ou du 26; et il n'y a pas de cas plus risible et plus abaissant que cela.
7. Ne dis pas que ceci, à savoir que la lune n'apparaisse pas toute l'année durant, est quelque chose qui n'est pas fréquent. Plutôt, cela arrive souvent; de nombreuses fois ceci, ou quelque chose de semblable arrivera dans les régions où la saison des pluies est longue et les nuages nombreux. Car nous ne disons pas que la lune ne sera pas visible toute l'année, mais plutôt, qu'elle ne sera pas visible au début des mois et qu'elle sera visible par la suite. Parfois, elle [la nouvelle lune] ne sera pas visible, car il est impossible qu'elle apparaisse, et [même] les mois où il est possible qu'elle apparaisse, elle ne sera pas visible du fait des nuages ou parce que personne n'y prêtera attention, à cause de sa petitesse [du croissant].
8. [Tous ces problèmes sont résolus grâce à] une tradition parmi les sages, transmise depuis Moïse notre maître: quand la [nouvelle] lune n'est pas visible au début des mois, mois après mois, la cour rabbinique fixe un mois long de 30 jours et un mois court de 29 jours. Et de même, ils [les juges] calculent et fixent un mois long et un mois court, selon le compte, sans sanctifier [ces mois]. Car on ne sanctifie [le nouveau mois] que sur la base de l'apparition [de la nouvelle lune]. Parfois, ils peuvent établir un [mois] long après un [mois] long ou un [mois] court après un [mois] court suivant ce qui leur semble [correct] d'après le compte.
9. Ils prêtent toujours attention dans leur calcul au fait que si la lune apparaît le mois suivant, qu'elle apparaisse en son temps ou la nuit du jour qui suit, mais non la nuit d'avant, c'est-à-dire la nuit du 28. Grâce à tous les calculs de l'apparition [de la lune] que nous avons exposés, il t'est possible de savoir quand elle [la lune] est susceptible d'apparaître et quand il est possible qu'elle n'apparaisse pas. C'est sur cela [ce compte] que nous nous appuyons et que nous fixons un mois long après un autre, ou un mois court après un autre. On n'établit jamais moins de quatre, ni plus de 8 mois longs dans l'année. Et même dans le cas de ces mois que l'on allonge en s'appuyant sur le calcul, on célèbre ce mois long par un festin, comme nous l'avons dit dans le troisième chapitre.
10. A chaque fois que tu trouves dans le Talmud différents éléments qui montrent que la cour rabbinique s'appuie sur le compte, ou qu'il est une tradition depuis Moïse sur le Sinaï que ceci leur a été transmis, et qu'ils ont le pouvoir législatif d'écourter ou d'allonger [un mois]. Et de même, le fait qu'il [Rabbi] ait déclaré 9 mois écourtés dans une année [embolismique; il déclara que le mois d'Adar ajouté pour cette année serait court plutôt que long], et tout ce qui est semblable, cela [ces passages du Talmud] s'explique[nt] par ce principe essentiel [que nous avons énoncé précédemment qui s'applique] lorsque la lune n'apparaît pas en son temps [plusieurs mois de suite].
11. Et de même, ce qu'ont dit nos sages, à savoir que l'on ajoute un jour à un mois quand cela est nécessaire, s'applique dans le cas de mois que l'on déclare longs en s'appuyant sur le calcul, [de sorte qu']un mois est long et un mois est écourté. Ils [les juges] ont le droit d'établir deux mois pleins l'un après l'autre ou d'écourter [deux mois l'un après l'autre]. C’est [seulement] lorsque la [nouvelle] lune n'est pas visible en son temps que l’on déclare des mois “longs” du fait de la nécessité. [Cependant,] lorsque la lune apparaît en son temps, c'est-à-dire dès qu'elle commence à apparaître après sa conjonction avec le soleil, on sanctifie toujours.
12. Tous ces principes s'appliquent lorsqu'il y a une cour rabbinique, et que l'on s'appuie sur la vision [des témoins]. Par contre, à l'époque actuelle, on ne s'en remet qu'au calcul basé sur le [mouvement] moyen [du soleil et de la lune], qui est simple [et répandu] dans tout Israël, comme nous l'avons expliqué dans ces lois.
13. Il est expliqué dans les livres d'astronomie et de géométrie que si la lune apparaît dans la Terre d'Israël, elle apparaîtra dans tous les pays du monde qui sont à l'Ouest de la Terre d'Israël et à la même latitude. Et si le compte montre qu'elle ne sera pas visible dans toute la Terre d'Israël, il est possible qu'elle soit visible dans d'autres pays qui sont à l'Ouest de la Terre d'Israël et à la même latitude. C'est pourquoi si la lune apparaît dans un pays qui est à l'Ouest de la Terre d'Israël, il n'y pas là de preuve qu'elle est apparue dans la Terre d'Israël. Plutôt, il est possible qu'elle ne soit pas apparue en Terre d'Israël.
14. Par contre, si la lune n'est pas visible au sommet des montagnes dans les pays de l'Ouest à la même latitude que la Terre d'Israël, il est certain qu'elle n'est pas apparue en Terre d'Israël.
15. Et de même, si la nouvelle lune n'apparaît pas en Terre d'Israël, il est certain qu'elle n'est pas apparue dans tous les pays qui sont à l'Est de la Terre d'Israël et à la même latitude. Et si elle apparaît en Terre d'Israël, il est possible qu'elle apparaisse dans les pays de l'Est, et il est possible qu'elle n'apparaisse pas. C'est la raison pour laquelle si elle est apparue dans un pays qui est à l'Est de la Terre d'Israël et situé à la même latitude, il est certain qu'elle est apparue en Terre d'Israël. Et si elle n'apparaît pas dans les pays de l'Est, cela n’est pas une preuve, et il est possible qu'elle soit apparue en Terre d'Israël.
16. Tous ces principes concernent les pays de l'Ouest et de l'Est situés à la même latitude, c'est-à-dire qui sont entre 30 et 35 degrés au nord [de l'équateur]. Mais s'ils sont situés plus ou moins au nord, cela dépend d'autres principes, car ils ne sont pas à la même latitude que la Terre d'Israël. Ces principes que nous avons expliqués concernant les villes situées à l'Est et à l'Ouest dans la Terre d’Israël [n'ont pas d'utilité directe puisque seule la vision de la lune en Terre d'Israël est importante. Plutôt, ils] n'ont pour fin que d'éclaircir toutes les lois de l'apparition [la lune] pour agrandir la Tora et la glorifier. Cela ne signifie pas que les habitants de l'Est ou de l'Ouest s'appuient sur leur vision de la lune ou que ceci porte à conséquence. Plutôt, on ne s'appuie toujours que sur la sanctification de la cour rabbinique dans la Terre d'Israël, comme nous l'avons expliqué à plusieurs reprises.
2. Et de même, en hiver, un jour qui est dégagé, la lune sera plus visible qu'en été. Car en hiver, un jour dégagé, l'air est clair et les cieux apparaissent plus brillants, parce qu'il n'y a pas de poussière qui se mélange dans l'air. Par contre, en été, l'air est comme enfumé, du fait de la poussière, et la lune apparaît petite.
3. A chaque fois que tu trouveras les deux limites concernant l'arc de l'apparition et la première longitude justes suffisantes [pour qu'elle soit visible d'après les calculs], la lune sera toute petite, et elle ne sera visible que dans un lieu très élevé. Et si l'arc de l'apparition et la première longitude sont larges et ont quelques degrés de plus que leur limite minimale, la lune apparaîtra grande; sa taille et sa visibilité croîtront proportionnellement à l'arc [de l'apparition] et la première longitude.
4. C'est la raison pour laquelle il convient à la cour rabbinique de prêter attention à ces deux facteurs que sont le temps [la saison] de l’apparition et le lieu [où les témoins l'on aperçue]; ils [les juges] demandent aux témoins: à quel endroit l'avez-vous vue? Car si l'arc de l'apparition est minime et que le calcul montre qu'elle n'est visible que de justesse, par exemple, si l'arc de l'apparition est 9 degrés et 5 minutes, et la première longitude est 13 degrés, et que les témoins déclarent l'avoir vue, si cela se passe en été ou dans un lieu bas, on les suspecte, et on les interroge beaucoup. Et si cela se passe en hiver, ou dans un lieu élevé, il est certain qu'elle est visible, à moins qu'il y ait des nuages qui font obstruction.
5. [Soit le cas suivant:] des témoins voient la lune en son temps, et viennent témoigner; la cour rabbinique accepte [leur témoignage] et sanctifie ce premier mois. Après, ils [les juges] comptent 29 jours à partir du jour qui a été sanctifié. La nuit du trente, la lune n'apparaît pas, parce qu'il est impossible qu'elle apparaisse, ou parce que les nuages la recouvrent. La cour rabbinique attend toute la journée du trente, comme nous l'avons expliqué, mais les témoins ne viennent pas. Ils ajoutent un jour à ce mois, et le Roch ‘Hodech de ce second mois a lieu le trente et unième jour, comme nous l'avons expliqué.
6. Puis, ils [les juges] comptent 29 jours à partir du jour qui a été sanctifié pour le second mois. La nuit du trente, la lune n'apparaît pas. Si l'on dit qu'on ajoute également un jour à ce mois, [c'est-à-dire] qu'on en fait [un mois de] trente jours, et qu'on fixe le Roch ‘Hodech du troisième mois le trente et unième jour [à partir du Roch ‘Hodech du second mois], de cette manière, il est possible que la lune n'apparaisse pas non plus le trentième jour de ce mois-ci, et que l'on continue à ajouter un jour au mois, et que l'on établisse des mois de trente jours toute l'année. Ainsi, il sera possible que le dernier mois, la lune apparaisse la nuit du 25 ou du 26; et il n'y a pas de cas plus risible et plus abaissant que cela.
7. Ne dis pas que ceci, à savoir que la lune n'apparaisse pas toute l'année durant, est quelque chose qui n'est pas fréquent. Plutôt, cela arrive souvent; de nombreuses fois ceci, ou quelque chose de semblable arrivera dans les régions où la saison des pluies est longue et les nuages nombreux. Car nous ne disons pas que la lune ne sera pas visible toute l'année, mais plutôt, qu'elle ne sera pas visible au début des mois et qu'elle sera visible par la suite. Parfois, elle [la nouvelle lune] ne sera pas visible, car il est impossible qu'elle apparaisse, et [même] les mois où il est possible qu'elle apparaisse, elle ne sera pas visible du fait des nuages ou parce que personne n'y prêtera attention, à cause de sa petitesse [du croissant].
8. [Tous ces problèmes sont résolus grâce à] une tradition parmi les sages, transmise depuis Moïse notre maître: quand la [nouvelle] lune n'est pas visible au début des mois, mois après mois, la cour rabbinique fixe un mois long de 30 jours et un mois court de 29 jours. Et de même, ils [les juges] calculent et fixent un mois long et un mois court, selon le compte, sans sanctifier [ces mois]. Car on ne sanctifie [le nouveau mois] que sur la base de l'apparition [de la nouvelle lune]. Parfois, ils peuvent établir un [mois] long après un [mois] long ou un [mois] court après un [mois] court suivant ce qui leur semble [correct] d'après le compte.
9. Ils prêtent toujours attention dans leur calcul au fait que si la lune apparaît le mois suivant, qu'elle apparaisse en son temps ou la nuit du jour qui suit, mais non la nuit d'avant, c'est-à-dire la nuit du 28. Grâce à tous les calculs de l'apparition [de la lune] que nous avons exposés, il t'est possible de savoir quand elle [la lune] est susceptible d'apparaître et quand il est possible qu'elle n'apparaisse pas. C'est sur cela [ce compte] que nous nous appuyons et que nous fixons un mois long après un autre, ou un mois court après un autre. On n'établit jamais moins de quatre, ni plus de 8 mois longs dans l'année. Et même dans le cas de ces mois que l'on allonge en s'appuyant sur le calcul, on célèbre ce mois long par un festin, comme nous l'avons dit dans le troisième chapitre.
10. A chaque fois que tu trouves dans le Talmud différents éléments qui montrent que la cour rabbinique s'appuie sur le compte, ou qu'il est une tradition depuis Moïse sur le Sinaï que ceci leur a été transmis, et qu'ils ont le pouvoir législatif d'écourter ou d'allonger [un mois]. Et de même, le fait qu'il [Rabbi] ait déclaré 9 mois écourtés dans une année [embolismique; il déclara que le mois d'Adar ajouté pour cette année serait court plutôt que long], et tout ce qui est semblable, cela [ces passages du Talmud] s'explique[nt] par ce principe essentiel [que nous avons énoncé précédemment qui s'applique] lorsque la lune n'apparaît pas en son temps [plusieurs mois de suite].
11. Et de même, ce qu'ont dit nos sages, à savoir que l'on ajoute un jour à un mois quand cela est nécessaire, s'applique dans le cas de mois que l'on déclare longs en s'appuyant sur le calcul, [de sorte qu']un mois est long et un mois est écourté. Ils [les juges] ont le droit d'établir deux mois pleins l'un après l'autre ou d'écourter [deux mois l'un après l'autre]. C’est [seulement] lorsque la [nouvelle] lune n'est pas visible en son temps que l’on déclare des mois “longs” du fait de la nécessité. [Cependant,] lorsque la lune apparaît en son temps, c'est-à-dire dès qu'elle commence à apparaître après sa conjonction avec le soleil, on sanctifie toujours.
12. Tous ces principes s'appliquent lorsqu'il y a une cour rabbinique, et que l'on s'appuie sur la vision [des témoins]. Par contre, à l'époque actuelle, on ne s'en remet qu'au calcul basé sur le [mouvement] moyen [du soleil et de la lune], qui est simple [et répandu] dans tout Israël, comme nous l'avons expliqué dans ces lois.
13. Il est expliqué dans les livres d'astronomie et de géométrie que si la lune apparaît dans la Terre d'Israël, elle apparaîtra dans tous les pays du monde qui sont à l'Ouest de la Terre d'Israël et à la même latitude. Et si le compte montre qu'elle ne sera pas visible dans toute la Terre d'Israël, il est possible qu'elle soit visible dans d'autres pays qui sont à l'Ouest de la Terre d'Israël et à la même latitude. C'est pourquoi si la lune apparaît dans un pays qui est à l'Ouest de la Terre d'Israël, il n'y pas là de preuve qu'elle est apparue dans la Terre d'Israël. Plutôt, il est possible qu'elle ne soit pas apparue en Terre d'Israël.
14. Par contre, si la lune n'est pas visible au sommet des montagnes dans les pays de l'Ouest à la même latitude que la Terre d'Israël, il est certain qu'elle n'est pas apparue en Terre d'Israël.
15. Et de même, si la nouvelle lune n'apparaît pas en Terre d'Israël, il est certain qu'elle n'est pas apparue dans tous les pays qui sont à l'Est de la Terre d'Israël et à la même latitude. Et si elle apparaît en Terre d'Israël, il est possible qu'elle apparaisse dans les pays de l'Est, et il est possible qu'elle n'apparaisse pas. C'est la raison pour laquelle si elle est apparue dans un pays qui est à l'Est de la Terre d'Israël et situé à la même latitude, il est certain qu'elle est apparue en Terre d'Israël. Et si elle n'apparaît pas dans les pays de l'Est, cela n’est pas une preuve, et il est possible qu'elle soit apparue en Terre d'Israël.
16. Tous ces principes concernent les pays de l'Ouest et de l'Est situés à la même latitude, c'est-à-dire qui sont entre 30 et 35 degrés au nord [de l'équateur]. Mais s'ils sont situés plus ou moins au nord, cela dépend d'autres principes, car ils ne sont pas à la même latitude que la Terre d'Israël. Ces principes que nous avons expliqués concernant les villes situées à l'Est et à l'Ouest dans la Terre d’Israël [n'ont pas d'utilité directe puisque seule la vision de la lune en Terre d'Israël est importante. Plutôt, ils] n'ont pour fin que d'éclaircir toutes les lois de l'apparition [la lune] pour agrandir la Tora et la glorifier. Cela ne signifie pas que les habitants de l'Est ou de l'Ouest s'appuient sur leur vision de la lune ou que ceci porte à conséquence. Plutôt, on ne s'appuie toujours que sur la sanctification de la cour rabbinique dans la Terre d'Israël, comme nous l'avons expliqué à plusieurs reprises.