- On ne doit aspirer qu’aux objets essentiels ; on doit travailler juste suffisamment pour obtenir ce qui est nécessaire dans la vie.
- On ne doit ni poursuivre la richesse ni rester oisif. On doit regarder les autres avec bienveillance et passer son temps libre à étudier la Torah.
- On ne sera ni avare ni prodigue mais on utilisera son argent de façon sensée, on distribuera l’argent pour les causes charitables et on prêtera de l’argent à son prochain.
- On ne sera ni triste ni trop gai mais on sera content de peu et on agira avec amitié. On s’éloignera au maximum de l’orgueil et on se conduira avec humilité (qui n’est pas de l’auto-flagellation).
- On s’éloignera au maximum de la colère même quand on estime qu’elle serait justifiée.
- La parole est d’argent, le silence est d’or. On évitera toute parole inutile ou, pire, malfaisante ; on s’efforcera de parler au maximum de Torah. On évitera de prononcer des vœux et de s’abstenir de ce qui est permis par la Torah. On ne s’infligera pas de mauvais traitements, on ne s’imposera pas des jeûnes supplémentaires, on veillera à sa santé, à sa propreté, à son aspect extérieur. On évitera toute conduite qui pourrait être mal interprétée ou pire, faire croire à des actions répréhensibles.

Il est de la nature humaine de s’adapter à son environnement et de s’assimiler aux gens que l’on côtoie. Il convient donc de s’efforcer d’habiter parmi des gens vertueux. On s’associera si possible à des personnes érudites afin d’apprendre leur façon de se conduire. Ce sont ces personnes que l’on fréquentera et avec qui on se mariera.
La Torah ordonne : «Tu aimeras ton prochain juif comme toi-même». On évoquera les qualités de chacun, on respectera les biens de l’autre et on évitera la médisance ainsi que les médisants. On aimera son prochain, l’érudit comme l’ignorant.


Il est interdit de haïr un autre Juif dans son cœur. Si quelqu’un a mal agi envers nous, nous devons le lui signaler avec tact et, s’il se repent et demande pardon, nous lui pardonnerons de tout cœur.
Si on voit quelqu’un qui agit mal, c’est une Mitsva de lui adresser des reproches, mais d’abord en privé. On lui parlera sereinement et on tentera de le convaincre de changer pour son propre bien.
Il est interdit d’insulter, de faire honte, de rappeler les erreurs passées – surtout en public.
On doit être particulièrement sensible et respectueux envers la veuve et l’orphelin car D.ieu écoute leurs prières. Cependant, on veillera à l’éducation de l’orphelin en lui adressant éventuellement des reproches s’il faut le ramener dans le droit chemin.


F. L.
(d’après Junior Code of Law de Rav Dr. Nissan Mindel)

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