«Souviens-toi du jour du Chabbat pour le sanctifier» (Exode 20.8).
C’est un commandement de mentionner la sainteté du jour du Chabbat à son début, c’est-à-dire le vendredi soir. Ceci s’accomplit par la récitation de versets rappelant l’importance du Chabbat (en reconnaissant que :
1) D.ieu a créé le monde en 6 jours et, le 7ème, Il s’est reposé ;
2) D.ieu a fait sortir le peuple juif de l’esclavage d’Egypte et nous a donné le repos du Chabbat).
Avant d’entamer le repas du vendredi soir, le maître de maison (et, dans de nombreuses familles, tous les hommes présents) récite le Kidouch en tenant un verre rempli de vin cachère. Le Kidouch est récité debout devant tous les convives qui se tiennent debout également. Celui qui désire se rendre quitte de l’obligation du Kidouch doit en écouter chaque mot et répondre Amen aux deux bénédictions (sur le vin et sur la sainteté du Chabbat et du peuple juif). Il est d’usage de donner à boire quelques gouttes du vin à chaque participant.
Le Kidouch n’est validé que s’il est suivi d’un repas à base de pain ou, éventuellement, de gâteau.
On récite également le Kidouch dans la journée de samedi, normalement après la prière du matin.
Il est préférable d’utiliser du vin ; à défaut on peut réciter Kidouch sur du jus de raisin cachère. Si l’on ne dispose ni de vin ni de jus de raisin – ou qu’on est incapable d’en boire un demi verre – on peut réciter le Kidouch sur les ‘Halot (les pains de Chabbat). On se sera au préalable lavé les mains rituellement avec la bénédiction «Al Netilat Yadayim» afin qu’il n’y ait pas d’interruption entre la bénédiction «Hamotsi» sur les ‘Halot et leur consommation.
Quand on récite le Kidouch sur le verre de vin, on recouvre d’abord les deux ‘Halot qui rappellent la double bénédiction du Chabbat.
Avant de manger le pain, ou le trempe trois fois dans le sel. On distribue les morceaux à tous les convives.

F. L. (d’après le Sidour)

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