Dès qu’un enfant commence à parler, son père doit lui apprendre le verset : «Torah Tsiva Lanou Moché Moracha Kehilat Yaakov» («La Torah que Moïse nous a enseignée est un héritage pour la communauté de Jacob»). Puis le verset : «Chema Israël Ado-naï Elo’hénou Ado-naï E’had» («Ecoute Israël, l’Eternel est notre D.ieu, l’Eternel est Un»). Puis on lui enseigne d’autres versets et, dès que possible, on l’inscrit dans une école juive.
Tout Juif doit apprendre la Torah, qu’il soit pauvre ou riche, malade ou en bonne santé, jeune ou vieux, marié ou non. Chacun doit se fixer un temps d’étude pour la Torah, aussi bien le jour que la nuit. Le fait de travailler dur dans la journée n’exempte personne de l’obligation d’étudier.
On étudie tous les jours de sa vie afin de ne pas oublier ce qu’on a déjà appris.
Le tiers du temps d’étude est consacré à la Torah écrite, un autre tiers à la Torah orale et le dernier tiers à la consolidation du savoir. On se doit de réviser très souvent les Hala’hot, les lois qui s’appliquent quotidiennement.
Toute communauté se doit de nommer des professeurs qui enseignent la Torah aux enfants : car «le monde ne tient que sur le souffle de la bouche des élèves des écoles juives».
Les professeurs doivent se faire respecter par les élèves. Ils doivent prendre leur fonction très au sérieux et ne négliger ni les enfants, ni leurs parents, ni les horaires…
On n’interrompt pas l’étude des enfants, même pas pour reconstruire le Temple !
Dans les bénédictions du matin, on remercie D.ieu «qui nous a ordonné de nous occuper de la Torah». On n’étudie pas la Torah pour le plaisir intellectuel mais bien pour se pénétrer de sa sainteté et pour connaître la volonté de D.ieu afin de mieux l’appliquer.
De nos jours, les femmes aussi étudient la Torah afin de pouvoir l’enseigner à leurs enfants mais surtout pour apprendre à aimer et craindre D.ieu, à croire en Lui et à avoir confiance en Lui.
Le Rabbi de Loubavitch souhaitait que les hommes connaissent au moins toute la Torah que les femmes doivent apprendre !
F. L. (d’après Rambam – Hil’hot Talmud Torah)