Même et surtout à l’école – ou en tout autre endroit – on respecte la propriété d’autrui :
- on n’abîme pas et on ne salit pas le mobilier et l’établissement dans lequel on se trouve.
- on n’ «emprunte» ni livre ni cahier de ses camarades sans leur consentement : c’est considéré comme du vol sauf si on est sûr que son ami ne s’en offusquera pas. Le Talmud raconte qu’une fois, on soupçonna un voleur de se cacher dans un groupe : quand on aperçut une des personnes en question qui s’essuyait les mains sur le vêtement d’un de ses camarades, on comprit que c’était lui le voleur, car il ne respectait pas le bien d’autrui.
- il est habituel d’autoriser quelqu’un à utiliser un livre de prière ou d’autres livres d’usage courant même sans qu’il ait demandé la permission. Mais on évitera de se servir des autres livres.
- il est bien évidemment interdit de copier durant les contrôles scolaires et les examens, quelle que soit leur importance : cela s’appelle «Guenevat Daat», faire croire à des compétences qu’on n’a pas.
- de plus, si on obtient un diplôme et donc éventuellement un travail grâce à ces examens truqués, on se rend véritablement coupable de vol, ce qui est interdit aussi bien aux Juifs qu’aux non-Juifs.
- de même on n’aidera pas un camarade en lui soufflant des réponses ou en lui faisant des signes pour sous-entendre la réponse correcte. Cela s’apparente à l’interdiction : «Devant l’aveugle, tu ne placeras pas d’embûche» ou, en tous cas, à l’interdiction d’aider quelqu’un à transgresser la loi.
- on ne laissera pas non plus son camarade copier ce qu’on a écrit pendant un examen, car cela équivaudrait à l’aider à voler.

F. L. (d’après Rav Yossef Ginsburgh)

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