Après la naissance d’un garçon, le chabbat aprés la naissance on organise le premier vendredi soir aprés la naissance un repas ; généralement, les gens mangent chez eux et terminent le repas chez les parents ou les proches du nourrisson.
Cette coutume remonte déjà à l’époque talmudique.
On y mange des pois chiches ou des lentilles, comme pour consoler l’enfant qui, à la naissance, oublie toute la Torah qu’il a apprise pendant les neuf mois précédents.
Les lentilles sont rondes et sont l’aliment qu’on donne aux endeuillés car, comme eux, “ elles n’ont pas de bouche ” pour parler. Le mot “ Pé – bouche ” a la même valeur numérique que le mot “ Mila – circoncision ”, car l’enfant n’a pas encore été circoncis.
Les mots Chalom Za’har (“ bienvenue au garçon ”) peuvent aussi se lire “ Chalom Za’hor ”, c’est-à-dire : bienvenue à celui qui respectera le commandement de se souvenir (“ Za’hor ”) de l’importance du Chabbat.
Le Chabbat et la Brit Milah, un lien bien particulier
Assister à un tel repas, c’est aussi se réjouir avec l’enfant qui, n’étant pas encore circoncis, a néanmoins la joie de fêter son premier Chabbat : le Chabbat aussi est un signe d’alliance entre le Juif et D.ieu.
Le premier Chabbat est aussi une protection pour l’enfant, de même que le premier Chabbat de la création a protégé Adam et ‘Hava lorsqu’ils furent chassés, un vendredi, du jardin d’Eden.
L’âme du Juif est un peu triste d’avoir dû quitter un monde où elle était proche de D.ieu pour s’habiller d’un corps dans notre monde si matériel. C’est pourquoi nous venons consoler l’enfant qui vient de naître. Celui qui a confiance en D.ieu organisera ce repas même pour un nourrisson à la santé fragile, D.ieu nous en préserve, car le mérite de ce repas et la puissance du Chabbat ajouteront certainement des forces et des mérites à l’enfant.
A ce repas, on a l’habitude de manger des fruits, frais et secs, et de boire à la santé de l’enfant.