Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Dix-neuf
2. Une corbeille étendue sur le sol, au milieu de la porte, avec son ouverture à l’intérieur, et qui est un ustensile entier et creux, et le volume d’une olive d’un cadavre se trouve en dessous d’elle ou au-dessus d’elle à l’extérieur [de la maison], tout ce qui est face au volume d’une olive [du cadavre] en dessous d’elle ou au-dessus d’elle, et tout ce qui est dans son espace intérieur est pur, à l’exception de ce qui est face à l’impureté, et la maison est pure. Si l’impureté était à l’intérieur d’elle ou dans la maison, tout est impur. Si elle était à un téfa’h au-dessus du sol, et une impureté était en dessous d’elle [même à l’intérieur de la maison], à l’intérieur d’elle, au-dessus d’elle [même à l’extérieur de la maison] ou dans la maison, tout est impur : tout ce qui est dans la maison, et tout ce qui est en dessous d’elle, parce qu’elle et la maison sont considérées comme un seul ohel, et tout ce qui est au-dessus d’elle et tout ce qui est à l’intérieur d’elle est impur, parce que le récipient communique l’impureté et ne fait pas séparation, comme cela a été expliqué. S’il y avait une brèche et qu’elle était bouchée de paille ou si elle était remplie [de paille sans qu’il y ait à l’intérieur un espace d’un téfa’h] et qu’elle était à une hauteur d’un téfa’h du sol, avec une impureté en dessous d’elle, dans la maison, ou à l’intérieur d’elle, tout est impur, à l’exception de ce qui est au-dessus d’elle [à l’extérieur de la maison]. Si l’impureté était au-dessus d’elle, ce qui est face à elle seulement jusqu’au ciel est impur, mais ce qui est à l’intérieur [dans la corbeille], ce qui est en dessous d’elle et la maison, tout ce qui est à l’intérieur d’elle est pur ; étant donné qu’elle n’est pas un récipient, elle fait séparation. Si elle [la corbeille ébréchée et bouchée, ou remplie de paille] était posée sur le sol, avec l’ouverture à l’intérieur, et le volume d’une olive d’un cadavre en dessous d’elle, ce qui est face à elle [l’impureté] jusqu’aux abîmes est impur. Si elle [l’impureté] était au-dessus d’elle [à l’extérieur], ce qui est face à elle jusqu’au ciel est impur. Si l’impureté était à l’intérieur d’elle ou dans la maison, ce qui est à l’intérieur d’elle et [et ce qui dans] la maison est impur.
3. Soit une corbeille qui est [entièrement] dans la maison et remplit toute la hauteur de la maison, et son ouverture est en haut vers les poutres de la maison, et il n’y a pas un espace d’un téfa’h entre elle et les poutres, et l’impureté est à l’intérieur d’elle ; la maison est impure. Si l’impureté est dans la maison, ce qui est à l’intérieur d’elle [la corbeille] est pur, car l’impureté a pour nature de sortir dans la maison par [une ouverture de] moins d’un téfa’h [ce qui justifie la première loi], et n’a pas pour nature de rentrer [ce qui justifie la seconde loi], qu’elle [la corbeille] soit étendue sur le côté avec son ouverture vers le mur et un espace inférieur à un téfa’h entre elle et le mur, qu’il y ait une corbeille ou deux l’une sur l’autre sans qu’il y ait entre la [corbeille] supérieure et les poutres ou le mur un espace d’un téfa’h. Si elle [la corbeille] se trouve au milieu de la porte, son ouverture vers le haut, et il n’y a pas entre elle et le linteau un espace d’un téfa’h, et une impureté est à l’intérieur d’elle, la maison est pure. S’il y a une impureté dans la maison, ce qui est à l’intérieur d’elle est impur, car l’impureté a pour nature de sortir et non de rentrer.
4. Une corbeille creuse qui est un récipient entier et est étendue sur sa paroi à découvert, et le volume d’une olive d’un cadavre se trouve en dessous d’elle ou au-dessus d’elle, tout ce qui est face au volume d’une olive [du cadavre] en dessous et au-dessus est impur, et tout ce qui est dans son espace intérieur est pur, hormis ce qui est face à l’impureté, et tout ce qui n’est pas face à l’impureté à l’intérieur est pur. Si l’impureté est à l’intérieur d’elle, tout est impur : tout ce qui est à l’intérieur d’elle, et tout ce qui est face à l’impureté au-dessus ou en dessous. Si elle est à une hauteur d’un téfa’h du sol, et une impureté est en dessous ou au-dessus d’elle, tout ce qui est en dessous d’elle est impur et tout ce qui est au-dessus d’elle est impur. Par contre, tout ce qui est à l’intérieur d’elle est pur, à l’exception des ustensiles qui sont face à l’impureté. [Dans ce dernier cas,] si l’impureté est à l’intérieur d’elle, tout est impur : tout ce qui est à l’intérieur d’elle, tout ce qui est en dessous d’elle et tout ce qui est au-dessus d’elle, car les ustensiles communiquent [l’impureté] et ne font pas séparation [devant l’impureté], comme nous l’avons expliqué. C’est pourquoi, si cette corbeille étendue sur le sol avait une brèche et était bouchée avec de la paille ou avait une [grande] capacité, avec le volume d’une olive d’un cadavre en dessous d’elle, ce qui est face à elle [cette impureté] jusqu’aux abîmes est impur. [Si l’impureté était] au-dessus d’elle, ce qui est face à elle jusqu’au ciel est impur. [Si l’impureté était] à l’intérieur d’elle, ce qui est à l’intérieur d’elle seulement est impur. Si [dans ce dernier cas] elle [la corbeille] était à une hauteur d’un téfa’h du sol, et l’impureté était en dessous d’elle, ce qui est en dessous d’elle seulement est impur. [Si l’impureté était] à l’intérieur d’elle, ce qui est à l’intérieur d’elle seulement est impur. Si elle était au-dessus d’elle, ce qui est face à elle jusqu’au ciel est impur, car nous avons déjà expliqué qu’un récipient en bois qui a une [grande] capacité est considéré comme un ohel, et non comme des ustensiles, et c’est pourquoi il fait séparation.
5. Soit une corbeille qui est un récipient entier et qui est posée sur son fond à découvert, avec une impureté en dessous d’elle, à l’intérieur d’elle ou au-dessus d’elle : l’impureté transperce et monte, et transperce et descend. Mais si elle [la corbeille] est à une hauteur d’un téfa’h du sol, ou est recouverte ou renversée sur son ouverture, avec une impureté en dessous d’elle, à l’intérieur d’elle ou au-dessus d’elle, tout est impur : tout ce qui est à l’intérieur d’elle, tout ce qui est en dessous d’elle et tout ce qui est au-dessus d’elle si l’impureté est en dessous , car le récipient qui recouvre [l’impureté] communique l’impureté et ne fait pas séparation, comme nous l’avons expliqué. C’est pourquoi, si elle a une brèche et est bouchée avec de la paille ou s’il elle a une [grande] capacité, que l’impureté soit en dessous d’elle, à l’intérieur d’elle ou au-dessus d’elle, l’impureté transperce et monte, et transperce et descend. Et si elle est à une hauteur d’un téfa’h, avec une impureté en dessous d’elle, ce qui est en dessous d’elle seulement est impur. Si l’impureté est à l’intérieur d’elle ou au-dessus d’elle, ce qui est face à elle [l’impureté] jusqu’au ciel est impur, et les ustensiles qui sont en dessous sont purs, parce que c’est un ohel et elle [la corbeille] fait séparation.
6. Soit un chameau qui se tient à découvert avec une impureté en dessous de lui ; les ustensiles qui sont au-dessus de lui sont purs. Si l’impureté est au-dessus de lui, les ustensiles qui sont en dessous de lui sont purs. S’il est allongé, avec une impureté en dessous de lui, celle-ci transperce et monte et transperce et descend, et de même, s’il y a une impureté « écrasée » en dessous de sa jambe ou en dessous de son bras, elle transperce et monte, et transperce et descend. Nous avons déjà expliqué dans les [lois sur le] naziréat que si un nazir et le volume d’une olive se trouvent en dessous d’un chameau ou en dessous d’un lit ou quelque chose de semblable, parmi les autres ustensiles, bien qu’il devienne impur pendant sept [jours], il ne procède pas au rasage. De ceci tu apprends que toutes ces lois mentionnées concernant l’impureté des ohel formés par des hommes, des animaux ou des récipients sont toutes d’ordre rabbinique : certaines sont des traditions orales, d’autres sont des décrets et des mesures d’attention. C’est pourquoi, le nazir ne procède pas au rasage pour l’une [de ces impuretés], et on n’est pas passible de retranchement en cas d’entrée dans le Temple ou de consommation d’offrandes [en état d’impureté], et toutes ces règles ne sont applicables qu’en ce qui concerne la térouma et les offrandes seulement, comme nous l’avons expliqué.