Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
26 Adar Alef 5782 / 02.27.2022
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Dix-huit
1. Un homme qui a recouvert de sa main un cadavre et de sa seconde main des ustensiles [au même moment], ou qui a touché un cadavre et a recouvert [de sa main] des ustensiles [au même moment], si sa main a une surface d’un téfah [sur un téfah], les ustensiles sont impurs. Et sinon, ils sont purs. Et de même, [dans le cas de] deux maisons dans lesquelles se trouvent deux demi-olives [de la chair d’un cadavre, la moitié du volume d’une olive dans chaque maison], et il a étendu sa main dans une maison et sa seconde main dans l’autre maison, si la main a une surface d’un téfah [sur un téfah], cela mêle l’impureté, et tout devient comme un seul ohel, et lui et les maisons deviennent impurs. Et sinon, il ne communique pas l’impureté.
2. Un homme qui a regardé par la fenêtre et a recouvert une impureté communique l’impureté à la maison, et toute la maison devient impure. S’il était étendu sur le seuil [de la maison], une partie à l’intérieur de la maison et une partie à l’extérieur, et l’impureté a recouvert sa partie qui est à l’extérieur, la maison est impure, parce qu’un homme est creux et a une hauteur d’un téfah [et devient un ohel], et dès que l’impureté le recouvre, cela est considéré comme s’il l’avait recouverte, et il communique l’impureté. Et de même, si l’impureté se trouvait dans la maison et que des personnes pures ont recouvert sa partie [de l’homme étendu sur le seuil] qui est à l’extérieur, ils sont impurs, parce qu’il [l’homme étendu] est considéré comme formant un ohel sur l’impureté et l’homme communique [l’impureté] et ne fait pas séparation [devant l’impureté], comme nous l’avons expliqué.
3. Ceux qui portent un cadavre qui sont passés en dessous d’une excédra, et l’un d’eux a fermé la porte [de la maison avant qu’ils ne pénètrent dans la excédra] avec la clé [qu’il laisse pour maintenir la porte fermée ; les clés à l’époque étaient comme des pieux de bois], afin que la maison ne devienne pas impure, et de même si un homme se trouvait à l’intérieur ou à l’extérieur maintenant la porte [fermée], si la porte peut tenir d’elle-même, la maison est pure. Et sinon, la maison est impure, parce qu’il se trouve que c’est l’homme qui fait obstruction devant l’impureté, et [nous avons pour principe que] l’homme et les ustensiles communiquent [l’impureté] et ne font pas séparation [devant l’impureté], comme nous l’avons expliqué.
4. Un four dans la maison dont le trou a un tuyau vers l’extérieur [de la maison], et ceux qui portent le cadavre recouvrent la sortie [du tuyau] à l’extérieur, le four est impur, et la maison est pure, parce que le four n’est pas élevé par rapport au sol [mais est fixé au sol] pour pouvoir communiquer l’impureté à la maison. Soit un meuble à tiroirs qui a une [grande] capacité [40 séa] qui se trouve au milieu de la porte, et elle [la porte du meuble] s’ouvre vers l’extérieur, s’il y a une impureté à l’intérieur de lui, la maison est pure. [S’il y a] une impureté dans la maison, ce qui est à l’intérieur de lui est impur, car il est ouvert au milieu de la porte et l’impureté a pour nature de sortir et non de rentrer. Si sa remorque s’étend derrière et sort sur moins d’un téfah et ne glisse pas [mais est attaché au meuble], et qu’il y a une impureté à l’intérieur [de la remorque] en face des poutres [du plafond de la maison], la maison est pure, car bien qu’elle [la remorque] fasse saillie [derrière le meuble], elle ne glisse pas [et est attachée au meuble], et ne ressort pas sur un téfah [c’est pourquoi, l’impureté ne se propage pas dans la maison], et ce, à condition qu’elle [la remorque] ait une surface d’un téfa’h [sur un téfa’h] et une hauteur d’un téfa’h. Mais si la remorque n’a pas une surface d’un téfa’h [cube], l’impureté est « écrasée » à l’intérieur de la maison et la maison est impure. Si le meuble se trouve à l’intérieur de la maison, et l’impureté se trouve à l’intérieur de lui ou à l’intérieur de son coffret [à l’intérieur de lui], bien qu’elle [l’impureté] n’ait pas une ouverture de sortie d’un téfah, la maison est impure [car on applique le principe : l’impureté est destinée à sortir]. S’il y a une impureté dans la maison, ce qui est à l’intérieur [du meuble] est pur, car l’impureté a pour nature de sortir et non de rentrer [c’est pourquoi, l’impureté ne se propage pas dans la maison], et ce, à condition qu’elle [la remorque] ait une surface d’un téfa’h [sur un téfa’h] et une hauteur d’un téfa’h.
5. [Dans le cas précédent où une impureté se trouve dans la maison,] les ustensiles qui sont entre le meuble à tiroir et le sol [l’espace entre la remorque et le sol], entre celui-ci et le mur, ou entre celui-ci et les poutres [du plafond], s’il y a un espace d’un téfa’h, sont impurs. Et sinon, ils sont purs, car on considère les poutres comme si elles descendaient et fermaient.
6. S’il y a une impureté en dessous du meuble à tiroirs, entre celui-ci et le sol, ou entre celui-ci et les poutres, ou entre celui-ci et le mur, qu’il y ait un espace d’un téfa’h ou non, la maison est impure. S’il [le meuble à tiroirs] se trouve à découvert, avec une impureté à l’intérieur de lui, les ustensiles qui sont dans son épaisseur [il est ici question d’un meuble dont les parois sont faites de doubles planches ; les ustensiles qui sont entre les planches] sont purs. S’il y a une impureté dans son épaisseur, les ustensiles qui sont à l’intérieur de lui sont purs.
7. Toutes les parties penchées des ohel sont considérées comme [faisant partie] des ohel. Comment cela s'applique-t-il ? Un ohel [dont les parois] sont inclinées [vers le bas] jusqu’à [ce qui ne reste une hauteur d’]un doigt [entre le ohel et le sol], et une impureté est dans le ohel, les ustensiles qui sont en dessous de la partie inclinée [même dans le coin où il n’y a pas une hauteur d’un téfa’h] sont impurs. S’il y a une impureté en dessous de la partie inclinée [même à cet endroit], les ustensiles qui sont dans le ohel sont impurs. [S’il y a] une impureté dans la partie inclinée [entre celle-ci et le sol], celui qui la touche [cette partie inclinée] de l’intérieur est impur [pendant] sept [jours]. Et celui qui touche la partie inclinée de l’extérieur est impur jusqu’au soir ; la partie inclinée de l’extérieur est considérée comme un ustensile qui a touché un ohel. Si l’impureté est sur la partie extérieure de la partie inclinée, celui qui la touche de l’extérieur est impur [pendant] sept [jours] et celui qui touche la partie inclinée de l’intérieur est impur jusqu’au soir. [S’il y a] la moitié du volume d’une olive [de la chair d’un cadavre] à l’intérieur et la moitié du volume d’une olive à l’extérieur, celui qui touche de l’intérieur ou de l’extérieur est impur jusqu’au soir, et le ohel lui-même est impur pendant sept [jours].
8. Si le coin [du tissu] du ohel est aplati sur le sol [sans que cet espace communique avec l’espace en dessous du ohel lui-même] et qu’il y a une impureté en dessous du coin étendu sur le sol ou sur le coin, l’impureté monte et descend [et ne s’étend pas sur tout le ohel].
2. Un homme qui a regardé par la fenêtre et a recouvert une impureté communique l’impureté à la maison, et toute la maison devient impure. S’il était étendu sur le seuil [de la maison], une partie à l’intérieur de la maison et une partie à l’extérieur, et l’impureté a recouvert sa partie qui est à l’extérieur, la maison est impure, parce qu’un homme est creux et a une hauteur d’un téfah [et devient un ohel], et dès que l’impureté le recouvre, cela est considéré comme s’il l’avait recouverte, et il communique l’impureté. Et de même, si l’impureté se trouvait dans la maison et que des personnes pures ont recouvert sa partie [de l’homme étendu sur le seuil] qui est à l’extérieur, ils sont impurs, parce qu’il [l’homme étendu] est considéré comme formant un ohel sur l’impureté et l’homme communique [l’impureté] et ne fait pas séparation [devant l’impureté], comme nous l’avons expliqué.
3. Ceux qui portent un cadavre qui sont passés en dessous d’une excédra, et l’un d’eux a fermé la porte [de la maison avant qu’ils ne pénètrent dans la excédra] avec la clé [qu’il laisse pour maintenir la porte fermée ; les clés à l’époque étaient comme des pieux de bois], afin que la maison ne devienne pas impure, et de même si un homme se trouvait à l’intérieur ou à l’extérieur maintenant la porte [fermée], si la porte peut tenir d’elle-même, la maison est pure. Et sinon, la maison est impure, parce qu’il se trouve que c’est l’homme qui fait obstruction devant l’impureté, et [nous avons pour principe que] l’homme et les ustensiles communiquent [l’impureté] et ne font pas séparation [devant l’impureté], comme nous l’avons expliqué.
4. Un four dans la maison dont le trou a un tuyau vers l’extérieur [de la maison], et ceux qui portent le cadavre recouvrent la sortie [du tuyau] à l’extérieur, le four est impur, et la maison est pure, parce que le four n’est pas élevé par rapport au sol [mais est fixé au sol] pour pouvoir communiquer l’impureté à la maison. Soit un meuble à tiroirs qui a une [grande] capacité [40 séa] qui se trouve au milieu de la porte, et elle [la porte du meuble] s’ouvre vers l’extérieur, s’il y a une impureté à l’intérieur de lui, la maison est pure. [S’il y a] une impureté dans la maison, ce qui est à l’intérieur de lui est impur, car il est ouvert au milieu de la porte et l’impureté a pour nature de sortir et non de rentrer. Si sa remorque s’étend derrière et sort sur moins d’un téfah et ne glisse pas [mais est attaché au meuble], et qu’il y a une impureté à l’intérieur [de la remorque] en face des poutres [du plafond de la maison], la maison est pure, car bien qu’elle [la remorque] fasse saillie [derrière le meuble], elle ne glisse pas [et est attachée au meuble], et ne ressort pas sur un téfah [c’est pourquoi, l’impureté ne se propage pas dans la maison], et ce, à condition qu’elle [la remorque] ait une surface d’un téfa’h [sur un téfa’h] et une hauteur d’un téfa’h. Mais si la remorque n’a pas une surface d’un téfa’h [cube], l’impureté est « écrasée » à l’intérieur de la maison et la maison est impure. Si le meuble se trouve à l’intérieur de la maison, et l’impureté se trouve à l’intérieur de lui ou à l’intérieur de son coffret [à l’intérieur de lui], bien qu’elle [l’impureté] n’ait pas une ouverture de sortie d’un téfah, la maison est impure [car on applique le principe : l’impureté est destinée à sortir]. S’il y a une impureté dans la maison, ce qui est à l’intérieur [du meuble] est pur, car l’impureté a pour nature de sortir et non de rentrer [c’est pourquoi, l’impureté ne se propage pas dans la maison], et ce, à condition qu’elle [la remorque] ait une surface d’un téfa’h [sur un téfa’h] et une hauteur d’un téfa’h.
5. [Dans le cas précédent où une impureté se trouve dans la maison,] les ustensiles qui sont entre le meuble à tiroir et le sol [l’espace entre la remorque et le sol], entre celui-ci et le mur, ou entre celui-ci et les poutres [du plafond], s’il y a un espace d’un téfa’h, sont impurs. Et sinon, ils sont purs, car on considère les poutres comme si elles descendaient et fermaient.
6. S’il y a une impureté en dessous du meuble à tiroirs, entre celui-ci et le sol, ou entre celui-ci et les poutres, ou entre celui-ci et le mur, qu’il y ait un espace d’un téfa’h ou non, la maison est impure. S’il [le meuble à tiroirs] se trouve à découvert, avec une impureté à l’intérieur de lui, les ustensiles qui sont dans son épaisseur [il est ici question d’un meuble dont les parois sont faites de doubles planches ; les ustensiles qui sont entre les planches] sont purs. S’il y a une impureté dans son épaisseur, les ustensiles qui sont à l’intérieur de lui sont purs.
7. Toutes les parties penchées des ohel sont considérées comme [faisant partie] des ohel. Comment cela s'applique-t-il ? Un ohel [dont les parois] sont inclinées [vers le bas] jusqu’à [ce qui ne reste une hauteur d’]un doigt [entre le ohel et le sol], et une impureté est dans le ohel, les ustensiles qui sont en dessous de la partie inclinée [même dans le coin où il n’y a pas une hauteur d’un téfa’h] sont impurs. S’il y a une impureté en dessous de la partie inclinée [même à cet endroit], les ustensiles qui sont dans le ohel sont impurs. [S’il y a] une impureté dans la partie inclinée [entre celle-ci et le sol], celui qui la touche [cette partie inclinée] de l’intérieur est impur [pendant] sept [jours]. Et celui qui touche la partie inclinée de l’extérieur est impur jusqu’au soir ; la partie inclinée de l’extérieur est considérée comme un ustensile qui a touché un ohel. Si l’impureté est sur la partie extérieure de la partie inclinée, celui qui la touche de l’extérieur est impur [pendant] sept [jours] et celui qui touche la partie inclinée de l’intérieur est impur jusqu’au soir. [S’il y a] la moitié du volume d’une olive [de la chair d’un cadavre] à l’intérieur et la moitié du volume d’une olive à l’extérieur, celui qui touche de l’intérieur ou de l’extérieur est impur jusqu’au soir, et le ohel lui-même est impur pendant sept [jours].
8. Si le coin [du tissu] du ohel est aplati sur le sol [sans que cet espace communique avec l’espace en dessous du ohel lui-même] et qu’il y a une impureté en dessous du coin étendu sur le sol ou sur le coin, l’impureté monte et descend [et ne s’étend pas sur tout le ohel].