Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
24 Tévet 5785 / 01.24.2025
Lois relatives à ceux qui contaminent la couche et le siège : Chapitre Sept
1. Le zav contamine la couche et le siège et la selle de cinq façons : debout, assis, étendu, suspendu, appuyé. Quel est le cas ? Un ustensile qui sert de couche, de siège ou de selle, même s’il est en dessous d’une pierre, si l’un de ceux qui contaminent la couche se tient sur la pierre, s’assoit dessus ou s’étend ou s’appuie dessus, ou se suspend dessus, étant donné qu’il est porté par cet ustensile, il [cet ustensile] devient impur et prend le statut de père d’impureté, et chacune de ces cinq façons est désignée partout comme le foulage.
2. Et de même, la couche et la selle contaminent l’homme de sept façons : des cinq façons précédemment énumérées, par le contact et en étant portées. Comment cela s'applique-t-il ? La couche ou la selle qu’un zav a foulée [c'est-à-dire qu’il est assis, étendu, debout ou appuyé sur la couche ou suspendu à elle] et qui est ainsi devenue impure, celui qui la touche ou qui la porte est impur. Et de même, celui qui s’assoit dessus, ou qui se tient debout ou s’étend [dessus], ou se suspend [à celle-ci] ou s’appuie [dessus], bien qu’il y ait une pierre qui fait séparation entre la personne pure, et la [couche ou selle] foulée [par le zav], il devient impur, ainsi qu’il est dit : « et celui qui s’assiérait sur l’objet sur lequel s’assiéra le zav ». Par tradition orale, ils [les sages] ont appris que l’endroit sur lequel le zav s’assoit et qu’il rend impur, si une personne pure s’assoit dessus, elle devient impure. De même que le zav contamine la selle et la couche qui sont en dessous de la pierre [sur laquelle il est assis], ainsi, une personne pure devient impure par la couche ou par la selle [foulée par un zav] qui est en dessous d’une pierre, bien que le zav ne se trouve pas sur la couche, et cet homme, qui est au-dessus de [la couche] foulée [par un zav] contamine les vêtements tant qu’il est en contact avec ce qui le rend impur [cette couche], comme nous l’avons expliqué.
3. Un zav ne contamine la couche que si la majeure partie de son corps repose sur la couche, le siège ou la selle. Et de même, une personne pure qui foule [une couche] foulée par un zav ne contracte l’impureté par cette [couche] foulée que si la majeure partie de son corps repose dessus. Par contre, si une petite partie de son corps repose dessus, dès lors qu’il ne la touche pas, il est pur. Comment cela s'applique-t-il ? [Si une petite partie du corps d’]une personne impure [un zav] repose sur une couche, et une petite partie du corps d’une personne pure repose sur cette couche, la couche est pure, et la personne pure dont une petite partie du corps a reposé dessus est pure. Quand la majeure partie du corps d’une personne impure [un zav] repose sur une petite partie d’une couche ou d’une selle, toute la couche ou toute la selle devient impure. Et de même, quand la majeure partie du corps d’une personne pure sur une petite partie [d’une couche] foulée [par un zav], elle devient impure, bien qu’elle n’ait reposé sur une petite partie de la couche.
4. Quand un zav est étendu sur cinq bancs disposés dans le sens de la longueur [c'est-à-dire que le zav est étendu sur ceux-ci dans le sens de la largeur], ils sont impurs, car la majeure partie de son corps repose sur chacun d’eux [puisque chaque banc supporte toute la largeur de son corps]. S’ils sont disposés dans le sens de la largeur [c'est-à-dire que le zav est étendu dans le sens de la longueur et la largeur de son corps s’étend sur la largeur de ceux-ci], ils sont purs, car la majeure partie de son corps ne repose pas sur chacun d’eux. Et s’il dort dessus, quelle que soit [leur disposition], ils sont impurs, de crainte qu’il se soit retourné dessus, de sorte que la majorité de son corps ait reposé sur chacun d’eux. S’il est étendu sur six ustensiles qui servent de couches : les deux mains sur deux, les deux pieds sur deux, la tête sur un et le corps sur un, n’est impur en tant que couche [d’un zav] que celui qui est en dessous de son corps, car la majeure partie de son corps repose dessus. S’il se tient debout sur deux couches, un pied sur l’une et un pied sur l’autre, les deux sont impures.
5. S’il est assis sur un lit et qu’il y a quatre couches en dessous des quatre pieds du lit, toutes sont impures, parce qu’il [le lit] ne peut pas tenir sur trois [pieds].
6. S’il chevauche sur un animal et qu’il y a quatre couches sous ses quatre pieds, toutes sont pures, parce que l’animal peut tenir sur trois [pieds]. Le quatrième [pied] a donc pour rôle d’aider [les autres], et ce qui aide n’est pas efficace, et étant donné que chaque [pied du lit] est susceptible d’aider [les autres], et que l’on ne sait pas lequel sur quelle jambe ou quel pied il ne s’appuyait pas, il n’y a aucune impureté présumée dans l’une d’elles [des couches] et c’est pourquoi, elles sont toutes pures. C’est pourquoi, si une couche se trouve en dessous des deux bras [pattes avant] de l’animal ou en dessous de ses deux jambes [pattes arrière] ou en dessous d’un bras et d’une jambe, elle est impure, car il est certain que le zav a été porté sur cette couche, car l’animal ne peut pas tenir sur deux [pattes].
7. Quand un individu impur [un zav] s’assoit sur la poutre d’un pressoir, tous les ustensiles qui sont à l’intérieur du mur qui entoure [les olives pour qu’elles soient maintenues ensemble] sont impurs, parce qu’ils sont écrasés en dessous de la poutre [et le zav est porté dessus], mais s’il [le zav] est assis sur une presse de laveur, les ustensiles [vêtements] qui sont en dessous de la planche de la presse sont purs, parce qu’elle est relâchée et la presse repose donc sur ses pieds, non sur les ustensiles qui sont en dessous d’elle, car si un homme désire introduire un couteau ou un [instrument] semblable entre les ustensiles qui sont en dessous de la presse et la presse, il peut le faire, bien qu’elle soit attachée.
8. Un zav qui foule un ustensile qui ne sert ni de couche, ni de siège, ni de selle, bien qu’il soit apte à faire office de couche, étant donné qu’il n’est pas en contact avec celui-ci, il est pur, car on peut lui dire [au zav] : « lève-toi pour que nous fassions notre travail avec cet ustensile ». Comment cela s'applique-t-il ? S’il renverse un séa [ustensile de mesure], et s’assoit dessus, [ou] renverse une auge et s’assoit dessus ou s’assoit sur un rideau ou sur la voile d’un bateau, ils sont purs, ainsi qu’il est dit : « sur lequel s’assiéra » ; [cela s’applique pour un ustensile] fait pour s’asseoir, et non pour [un ustensile] dont on peut lui dire : « lève-toi pour que nous fassions notre travail [avec ceci] », parce qu’un tel ustensile n’est pas fait pour s’asseoir. Si un ustensile est utilisé pour d’asseoir en même temps que la fonction à laquelle il sert, il contracte l’impureté par le foulage [d’un zav], par exemple, un voile, un chemisier, une cape, un sac [en peau utilisé par les bergers] et une outre [en peau], bien que chacun de ces [ustensiles] ne soit pas a priori fait pour s’étendre [dessus], il peut servir de couche en même temps de sa fonction, et de même pour tout ce qui est semblable. Et dans les lois sur les ustensiles, j’énumèrerai tous les ustensiles qui contractent l’impureté en étant foulés [par un zav], et les ustensiles qui ne contractent pas l’impureté en étant foulés [par un zav], et quel ustensile peut être utilisé pour s’asseoir, quel [ustensile] peut être utilisé pour s’étendre, et quel [ustensile] peut servir à chevaucher.
2. Et de même, la couche et la selle contaminent l’homme de sept façons : des cinq façons précédemment énumérées, par le contact et en étant portées. Comment cela s'applique-t-il ? La couche ou la selle qu’un zav a foulée [c'est-à-dire qu’il est assis, étendu, debout ou appuyé sur la couche ou suspendu à elle] et qui est ainsi devenue impure, celui qui la touche ou qui la porte est impur. Et de même, celui qui s’assoit dessus, ou qui se tient debout ou s’étend [dessus], ou se suspend [à celle-ci] ou s’appuie [dessus], bien qu’il y ait une pierre qui fait séparation entre la personne pure, et la [couche ou selle] foulée [par le zav], il devient impur, ainsi qu’il est dit : « et celui qui s’assiérait sur l’objet sur lequel s’assiéra le zav ». Par tradition orale, ils [les sages] ont appris que l’endroit sur lequel le zav s’assoit et qu’il rend impur, si une personne pure s’assoit dessus, elle devient impure. De même que le zav contamine la selle et la couche qui sont en dessous de la pierre [sur laquelle il est assis], ainsi, une personne pure devient impure par la couche ou par la selle [foulée par un zav] qui est en dessous d’une pierre, bien que le zav ne se trouve pas sur la couche, et cet homme, qui est au-dessus de [la couche] foulée [par un zav] contamine les vêtements tant qu’il est en contact avec ce qui le rend impur [cette couche], comme nous l’avons expliqué.
3. Un zav ne contamine la couche que si la majeure partie de son corps repose sur la couche, le siège ou la selle. Et de même, une personne pure qui foule [une couche] foulée par un zav ne contracte l’impureté par cette [couche] foulée que si la majeure partie de son corps repose dessus. Par contre, si une petite partie de son corps repose dessus, dès lors qu’il ne la touche pas, il est pur. Comment cela s'applique-t-il ? [Si une petite partie du corps d’]une personne impure [un zav] repose sur une couche, et une petite partie du corps d’une personne pure repose sur cette couche, la couche est pure, et la personne pure dont une petite partie du corps a reposé dessus est pure. Quand la majeure partie du corps d’une personne impure [un zav] repose sur une petite partie d’une couche ou d’une selle, toute la couche ou toute la selle devient impure. Et de même, quand la majeure partie du corps d’une personne pure sur une petite partie [d’une couche] foulée [par un zav], elle devient impure, bien qu’elle n’ait reposé sur une petite partie de la couche.
4. Quand un zav est étendu sur cinq bancs disposés dans le sens de la longueur [c'est-à-dire que le zav est étendu sur ceux-ci dans le sens de la largeur], ils sont impurs, car la majeure partie de son corps repose sur chacun d’eux [puisque chaque banc supporte toute la largeur de son corps]. S’ils sont disposés dans le sens de la largeur [c'est-à-dire que le zav est étendu dans le sens de la longueur et la largeur de son corps s’étend sur la largeur de ceux-ci], ils sont purs, car la majeure partie de son corps ne repose pas sur chacun d’eux. Et s’il dort dessus, quelle que soit [leur disposition], ils sont impurs, de crainte qu’il se soit retourné dessus, de sorte que la majorité de son corps ait reposé sur chacun d’eux. S’il est étendu sur six ustensiles qui servent de couches : les deux mains sur deux, les deux pieds sur deux, la tête sur un et le corps sur un, n’est impur en tant que couche [d’un zav] que celui qui est en dessous de son corps, car la majeure partie de son corps repose dessus. S’il se tient debout sur deux couches, un pied sur l’une et un pied sur l’autre, les deux sont impures.
5. S’il est assis sur un lit et qu’il y a quatre couches en dessous des quatre pieds du lit, toutes sont impures, parce qu’il [le lit] ne peut pas tenir sur trois [pieds].
6. S’il chevauche sur un animal et qu’il y a quatre couches sous ses quatre pieds, toutes sont pures, parce que l’animal peut tenir sur trois [pieds]. Le quatrième [pied] a donc pour rôle d’aider [les autres], et ce qui aide n’est pas efficace, et étant donné que chaque [pied du lit] est susceptible d’aider [les autres], et que l’on ne sait pas lequel sur quelle jambe ou quel pied il ne s’appuyait pas, il n’y a aucune impureté présumée dans l’une d’elles [des couches] et c’est pourquoi, elles sont toutes pures. C’est pourquoi, si une couche se trouve en dessous des deux bras [pattes avant] de l’animal ou en dessous de ses deux jambes [pattes arrière] ou en dessous d’un bras et d’une jambe, elle est impure, car il est certain que le zav a été porté sur cette couche, car l’animal ne peut pas tenir sur deux [pattes].
7. Quand un individu impur [un zav] s’assoit sur la poutre d’un pressoir, tous les ustensiles qui sont à l’intérieur du mur qui entoure [les olives pour qu’elles soient maintenues ensemble] sont impurs, parce qu’ils sont écrasés en dessous de la poutre [et le zav est porté dessus], mais s’il [le zav] est assis sur une presse de laveur, les ustensiles [vêtements] qui sont en dessous de la planche de la presse sont purs, parce qu’elle est relâchée et la presse repose donc sur ses pieds, non sur les ustensiles qui sont en dessous d’elle, car si un homme désire introduire un couteau ou un [instrument] semblable entre les ustensiles qui sont en dessous de la presse et la presse, il peut le faire, bien qu’elle soit attachée.
8. Un zav qui foule un ustensile qui ne sert ni de couche, ni de siège, ni de selle, bien qu’il soit apte à faire office de couche, étant donné qu’il n’est pas en contact avec celui-ci, il est pur, car on peut lui dire [au zav] : « lève-toi pour que nous fassions notre travail avec cet ustensile ». Comment cela s'applique-t-il ? S’il renverse un séa [ustensile de mesure], et s’assoit dessus, [ou] renverse une auge et s’assoit dessus ou s’assoit sur un rideau ou sur la voile d’un bateau, ils sont purs, ainsi qu’il est dit : « sur lequel s’assiéra » ; [cela s’applique pour un ustensile] fait pour s’asseoir, et non pour [un ustensile] dont on peut lui dire : « lève-toi pour que nous fassions notre travail [avec ceci] », parce qu’un tel ustensile n’est pas fait pour s’asseoir. Si un ustensile est utilisé pour d’asseoir en même temps que la fonction à laquelle il sert, il contracte l’impureté par le foulage [d’un zav], par exemple, un voile, un chemisier, une cape, un sac [en peau utilisé par les bergers] et une outre [en peau], bien que chacun de ces [ustensiles] ne soit pas a priori fait pour s’étendre [dessus], il peut servir de couche en même temps de sa fonction, et de même pour tout ce qui est semblable. Et dans les lois sur les ustensiles, j’énumèrerai tous les ustensiles qui contractent l’impureté en étant foulés [par un zav], et les ustensiles qui ne contractent pas l’impureté en étant foulés [par un zav], et quel ustensile peut être utilisé pour s’asseoir, quel [ustensile] peut être utilisé pour s’étendre, et quel [ustensile] peut servir à chevaucher.