Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
23 Tévet 5785 / 01.23.2025
Lois relatives à ceux qui contaminent la couche et le siège : Chapitre Six
1. Nous avons déjà expliqué que le zav et ceux qui ont le même statut que lui contaminent la couche, le siège et la selle, et la couche et le siège sont la même chose. Et pourquoi est-il mentionné dans la Thora la couche et le siège ? Parce que la couche est ce qui [un objet] fait pour s’étendre, et le siège [un objet] fait pour s’asseoir, et qu’il s’assoit sur une couche ou s’étende sur le siège, il le contamine. C’est pourquoi, je mentionnerai toujours [dans ces lois le terme] « couche » seulement, et [la loi] s’applique également au siège. Qu’est-ce que la selle ? C’est [un objet] fait pour chevaucher, comme la selle d’un âne et le caparaçon du cheval.
2. La couche et le siège [d’un zav] sont chacun un des pères d’impureté qui relève de la Thora : ils contaminent l’homme et les ustensiles par le contact et [également] l’homme qui les porte. Quelle différence existe-t-il entre la couche et la selle ? Celui qui touche la couche [d’un zav], si c’est un homme et qu’il touche des vêtements et d’autres ustensiles alors qu’il est en contact avec ce qui le rend impur [la couche], il ne les contamine pas et leur confère le statut de premier [degré] d’impureté et celui qui touche la selle ne contamine pas les vêtements et les ustensiles [qu’il touche] même au moment où il est en contact [avec la selle]. Toutefois, celui qui porte la couche ou la selle contamine les vêtements et les autres ustensiles au moment où il les porte jusqu’à ce qu’il s’en détache. Et d’où savons-nous que par rapport à l’impureté de la selle, il existe une différence en le fait de porter et le fait d’être en contact, ce qui n’est pas le cas de la couche ? Parce qu’il est dit, concernant la couche : « un homme qui toucherait sa couche [du zav] lavera ses vêtements », et concernant la selle, il est dit : « et tout harnais sur lequel chevauchera (…) tout individu qui touchera à tout ce qui sera sous lui sera impur jusqu’au soir », et il n’est pas dit dans ce contexte qu’il lavera les vêtements, ce qui nous apprend qu’il ne contamine pas ses vêtements au moment du contact. Et il est dit : « et celui qui les porte lavera ses vêtements » ; celui qui porte la selle ou la couche contamine les vêtements au moment où il les porte. Tu apprends donc que le zav et la [femme] zava, la [femme] nidda et la femme accouchée, leur couche, leur salive, leur urine, le sang de la [femme] nidda, de la [femme] zava, de la femme accouchée, et le flux du zav, chacun d’eux est un père [d’impureté]. Et l’homme qui touche l’un d’eux ou les porte contamine les vêtements et les autres ustensiles au moment où il les touche ou où moment où il les porte, et ne contamine ni l’homme, ni les récipients en argile, car tout ce qui contamine l’homme contamine les récipients en argile, et tout ce qui ne contamine pas l’homme ne contamine pas les récipients en argile. Tu apprends donc que toute personne impure dont il est dit : « il lavera ses vêtements » contamine les vêtements qu’elle touche tant qu’elle est en contact avec ce qui la rend impure, et leur confère [aux vêtements] le statut de premier [degré] d’impureté comme elle-même. Et elle contamine les autres ustensiles au même titre que les vêtements à l’exception des récipients en argile, car elle ne contamine ni l’homme ni les récipients en argile même si elle ne s’est pas séparée [de ce qui la rend impure]. Et tout individu impur dont il n’est pas dit : « il lavera ses vêtements » a le même statut avant qu’il se sépare de l’élément qui le rend impur et après qu’il s’en est séparé, c'est-à-dire qu’il ne contamine pas les vêtements parce qu’il est un dérivé [d’impureté], et il est inutile de dire qu’il ne contamine pas l’homme ni les récipients en argile. C’est pourquoi, celui qui touche la selle [d’un zav] ne contamine pas les vêtements au moment où il est en contact avec elle, et celui qui porte la selle contamine les vêtements au moment où il la porte, comme nous l’avons expliqué.
3. Tous les ustensiles qui sont portés au-dessus du zav sont désignés comme madaf , et ils ont tous le même statut que les ustensiles qu’il touche, qui sont un premier degré d’impureté et ne contaminent ni l’homme, ni les ustensiles, mais contaminent les aliments et les boissons comme les autres dérivés d’impureté, et l’impureté de madaf est d’ordre rabbinique.
4. Le zav, la [femme] zava, la [femme] nidda et la femme accouchée, et l’[homme] atteint d’affection lépreuse qui sont décédés contaminent la couche et la selle [sans être en contact avec celle-ci] après leur décès comme lorsqu’ils sont en vie jusqu’à ce que leur chair pourrisse. Et cette impureté est d’ordre rabbinique ; ceci est un décret, de crainte que l’un d’eux s’évanouisse, et soit cru mort alors qu’il n’est pas encore mort. Par conséquent, la couche et la selle [de ces quatre types de personne] après le décès est un père d’impureté d’ordre rabbinique. Par contre, quand un non juif meurt, il ne [contamine] pas sa couche, car [même] lorsqu’il est vivant, il ne communique l’impureté que par ordre rabbinique, comme nous l’avons expliqué.
5. À chaque fois qu’il est question « d’impureté de la couche et de la selle », cela ne consiste pas à ce que la personne impure touche la couche ou la selle lorsqu’elle prend place dessus ; plutôt, même s’il y a de grandes pierres au-dessus de l’objet fait pour s’étendre ou pour chevaucher, et que le zav est porté au-dessus des pierres, la couche ou la selle devient impur et devient un père d’impureté ; même s’il y a mille couches ou selles l’une au-dessus de l’autre et une pierre sur [l’élément] supérieur, et que l’un de ceux qui contaminent par la couche et le siège s’assoit sur la pierre, toutes [les couches ou selles] deviennent impures. Que la couche [inférieure] soit posée sur le sol ou suspendue en l’air, s’il touche [la pierre supérieure] en s’étendant, chacune d’elles [des couches en dessous] est un père d’impureté. Et de même, si l’un de ceux qui contaminent la couche et le siège a une pierre sur lui, avec des aliments, des boissons, des ustensiles et un homme sur la pierre, l’un au-dessus de l’autre, tous sont impurs et ont le statut de premier [degré] d’impureté. Et un ustensile, un aliment, une boisson ou une personne qui touche le zav ou qui se trouve au-dessus de la pierre qui est sur lui est un dérivé d’impureté et ne contamine ni l’homme, ni les ustensiles, à l’exception de l’homme qui est au-dessus du zav qui, avant de se séparer de ce qui le contamine, rend les autres ustensiles impurs, comme nous l’avons expliqué.
6. Soit des aliments, des boissons, et des ustensiles qui ne sont ni faits pour s’asseoir, ni pour s’étendre, ni pour chevaucher qui se trouvent en dessous [d’un élément], un zav ou une [personne] ayant le même statut que lui s’assoit sur eux sans les toucher, ils sont tous purs. Par contre, s’il y a un homme en dessous et un zav se trouve au-dessus lui, bien qu’ils ne se touchent pas, il [l’homme en dessous] est impur pour avoir porté un zav, comme tout individu qui porte un élément qui contamine en étant porté, où celui qui la porte est un premier degré d’impureté. Tu apprends donc que tout ce qui est au-dessus du zav est impur, qu’il s’agisse d’un homme ou d’objets faits pour s’étendre, pour s’asseoir ou pour chevaucher, ou d’autres ustensiles, de boissons ou d’aliments, sont tous premier degré d’impureté. Et tout ce qui est en dessous du zav sans être en contact avec celui-ci est pur, à l’exception de l’homme ou d’un ustensile qui sert comme couche, comme siège ou comme selle, si ce n’est que l’homme est un premier [degré d’impureté] alors que les ustensiles qui servent de siège de couche ou de selle ont le statut de père d’impureté, comme nous l’avons expliqué.
2. La couche et le siège [d’un zav] sont chacun un des pères d’impureté qui relève de la Thora : ils contaminent l’homme et les ustensiles par le contact et [également] l’homme qui les porte. Quelle différence existe-t-il entre la couche et la selle ? Celui qui touche la couche [d’un zav], si c’est un homme et qu’il touche des vêtements et d’autres ustensiles alors qu’il est en contact avec ce qui le rend impur [la couche], il ne les contamine pas et leur confère le statut de premier [degré] d’impureté et celui qui touche la selle ne contamine pas les vêtements et les ustensiles [qu’il touche] même au moment où il est en contact [avec la selle]. Toutefois, celui qui porte la couche ou la selle contamine les vêtements et les autres ustensiles au moment où il les porte jusqu’à ce qu’il s’en détache. Et d’où savons-nous que par rapport à l’impureté de la selle, il existe une différence en le fait de porter et le fait d’être en contact, ce qui n’est pas le cas de la couche ? Parce qu’il est dit, concernant la couche : « un homme qui toucherait sa couche [du zav] lavera ses vêtements », et concernant la selle, il est dit : « et tout harnais sur lequel chevauchera (…) tout individu qui touchera à tout ce qui sera sous lui sera impur jusqu’au soir », et il n’est pas dit dans ce contexte qu’il lavera les vêtements, ce qui nous apprend qu’il ne contamine pas ses vêtements au moment du contact. Et il est dit : « et celui qui les porte lavera ses vêtements » ; celui qui porte la selle ou la couche contamine les vêtements au moment où il les porte. Tu apprends donc que le zav et la [femme] zava, la [femme] nidda et la femme accouchée, leur couche, leur salive, leur urine, le sang de la [femme] nidda, de la [femme] zava, de la femme accouchée, et le flux du zav, chacun d’eux est un père [d’impureté]. Et l’homme qui touche l’un d’eux ou les porte contamine les vêtements et les autres ustensiles au moment où il les touche ou où moment où il les porte, et ne contamine ni l’homme, ni les récipients en argile, car tout ce qui contamine l’homme contamine les récipients en argile, et tout ce qui ne contamine pas l’homme ne contamine pas les récipients en argile. Tu apprends donc que toute personne impure dont il est dit : « il lavera ses vêtements » contamine les vêtements qu’elle touche tant qu’elle est en contact avec ce qui la rend impure, et leur confère [aux vêtements] le statut de premier [degré] d’impureté comme elle-même. Et elle contamine les autres ustensiles au même titre que les vêtements à l’exception des récipients en argile, car elle ne contamine ni l’homme ni les récipients en argile même si elle ne s’est pas séparée [de ce qui la rend impure]. Et tout individu impur dont il n’est pas dit : « il lavera ses vêtements » a le même statut avant qu’il se sépare de l’élément qui le rend impur et après qu’il s’en est séparé, c'est-à-dire qu’il ne contamine pas les vêtements parce qu’il est un dérivé [d’impureté], et il est inutile de dire qu’il ne contamine pas l’homme ni les récipients en argile. C’est pourquoi, celui qui touche la selle [d’un zav] ne contamine pas les vêtements au moment où il est en contact avec elle, et celui qui porte la selle contamine les vêtements au moment où il la porte, comme nous l’avons expliqué.
3. Tous les ustensiles qui sont portés au-dessus du zav sont désignés comme madaf , et ils ont tous le même statut que les ustensiles qu’il touche, qui sont un premier degré d’impureté et ne contaminent ni l’homme, ni les ustensiles, mais contaminent les aliments et les boissons comme les autres dérivés d’impureté, et l’impureté de madaf est d’ordre rabbinique.
4. Le zav, la [femme] zava, la [femme] nidda et la femme accouchée, et l’[homme] atteint d’affection lépreuse qui sont décédés contaminent la couche et la selle [sans être en contact avec celle-ci] après leur décès comme lorsqu’ils sont en vie jusqu’à ce que leur chair pourrisse. Et cette impureté est d’ordre rabbinique ; ceci est un décret, de crainte que l’un d’eux s’évanouisse, et soit cru mort alors qu’il n’est pas encore mort. Par conséquent, la couche et la selle [de ces quatre types de personne] après le décès est un père d’impureté d’ordre rabbinique. Par contre, quand un non juif meurt, il ne [contamine] pas sa couche, car [même] lorsqu’il est vivant, il ne communique l’impureté que par ordre rabbinique, comme nous l’avons expliqué.
5. À chaque fois qu’il est question « d’impureté de la couche et de la selle », cela ne consiste pas à ce que la personne impure touche la couche ou la selle lorsqu’elle prend place dessus ; plutôt, même s’il y a de grandes pierres au-dessus de l’objet fait pour s’étendre ou pour chevaucher, et que le zav est porté au-dessus des pierres, la couche ou la selle devient impur et devient un père d’impureté ; même s’il y a mille couches ou selles l’une au-dessus de l’autre et une pierre sur [l’élément] supérieur, et que l’un de ceux qui contaminent par la couche et le siège s’assoit sur la pierre, toutes [les couches ou selles] deviennent impures. Que la couche [inférieure] soit posée sur le sol ou suspendue en l’air, s’il touche [la pierre supérieure] en s’étendant, chacune d’elles [des couches en dessous] est un père d’impureté. Et de même, si l’un de ceux qui contaminent la couche et le siège a une pierre sur lui, avec des aliments, des boissons, des ustensiles et un homme sur la pierre, l’un au-dessus de l’autre, tous sont impurs et ont le statut de premier [degré] d’impureté. Et un ustensile, un aliment, une boisson ou une personne qui touche le zav ou qui se trouve au-dessus de la pierre qui est sur lui est un dérivé d’impureté et ne contamine ni l’homme, ni les ustensiles, à l’exception de l’homme qui est au-dessus du zav qui, avant de se séparer de ce qui le contamine, rend les autres ustensiles impurs, comme nous l’avons expliqué.
6. Soit des aliments, des boissons, et des ustensiles qui ne sont ni faits pour s’asseoir, ni pour s’étendre, ni pour chevaucher qui se trouvent en dessous [d’un élément], un zav ou une [personne] ayant le même statut que lui s’assoit sur eux sans les toucher, ils sont tous purs. Par contre, s’il y a un homme en dessous et un zav se trouve au-dessus lui, bien qu’ils ne se touchent pas, il [l’homme en dessous] est impur pour avoir porté un zav, comme tout individu qui porte un élément qui contamine en étant porté, où celui qui la porte est un premier degré d’impureté. Tu apprends donc que tout ce qui est au-dessus du zav est impur, qu’il s’agisse d’un homme ou d’objets faits pour s’étendre, pour s’asseoir ou pour chevaucher, ou d’autres ustensiles, de boissons ou d’aliments, sont tous premier degré d’impureté. Et tout ce qui est en dessous du zav sans être en contact avec celui-ci est pur, à l’exception de l’homme ou d’un ustensile qui sert comme couche, comme siège ou comme selle, si ce n’est que l’homme est un premier [degré d’impureté] alors que les ustensiles qui servent de siège de couche ou de selle ont le statut de père d’impureté, comme nous l’avons expliqué.