Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
17 Tévet 5785 / 01.17.2025
Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Seize
1. Une maison atteinte de plaie est un des « pères d’impureté » ; tout ce qui entre en contact avec elle devient impur. Et de même, les pierres que l’on enlève après l’enfermement, ou les pierres, le bois et l’argile que la maison que l’on détruit sont tous des pères d’impureté, sont tous des pères d’impureté, et tout volume d’une olive parmi eux communique l’impureté à l’homme et aux ustensiles par le contact, en étant portés, et en étant introduits [dans un ohel]. Comment cela s'applique-t-il ? Si on introduit le volume d’une olive de l’un d’eux à l’intérieur d’une maison pure, tout ce qui est dans la maison parmi les hommes et les ustensiles devient impur, car tous communiquent l’impureté en étant introduits [dans un ohel] comme un homme lépreux et tous sont défendus au profit. Et si on les brûle et qu’on en fait de la chaux, il est défendu d’en tirer profit, ainsi qu’i est dit : « c’est une lèpre corrosive » : jette-y une malédiction et n’en tire pas profit. Et tous, on les renvoie en-dehors de la ville, bien qu’elle ne soit pas entourée d’une muraille.
2. Une maison fermée ne communique l’impureté que de l’intérieur, ainsi qu’il est dit : « et celui qui entre dans la maison durant tous les jours où elle est fermée sera impur jusqu’au soir ». Par contre, celle [la maison dont l’impureté] est confirmée contamine de l’intérieur et par sa [paroi] extérieure, car celui qui la touche de l’extérieur est impur, ainsi qu’il est dit : « c’est une lèpre corrosive, …, dans la maison elle est impure ». Or, est-elle pure ? Plutôt, [ce verset] vient accroître son impureté, de sorte qu’elle [la maison] est entièrement impure et contamine par sa [paroi] extérieure. Et de même, les pierres où se trouve la tache dans [une maison] fermée contaminent de l’extérieur.
3. [La maison] fermée comme la [maison dont l’impureté est] confirmée contaminent [ce qui y est] introduit. Comment cela s'applique-t-il ? Soit une maison qui recouvre une maison atteinte d’une tache, que [son impureté de] celle-ci soit confirmée ou [qu’elle soit] fermée, ou un arbre qui la recouvre ; celui qui se trouve en dessous de l’arbre ou qui entre dans la maison extérieure est impur, parce que lui et la maison impure sont sous un même ohel. Et de même, une pierre atteinte de lèpre qui est introduite dans un ohel et y est déposée, tout ce qui se trouve dans le ohel devient impur. Si elle se trouve en dessous d’un arbre et qu’une personne pure passe, elle devient impure. Si un homme pur se trouve en dessous d’un arbre et qu’un homme pur passe avec une pierre atteinte d’une plaie [de lèpre], elle ne le contamine pas. Et s’il la pose à cet endroit, il la contamine, car le siège de ce – un homme, des ustensiles, des pierres, du bois, de l’argile – qui est atteint de plaie est considéré comme celui-ci.
4. Celui qui recouvre de sa main une pierre atteinte de plaie ou celle-ci le recouvre, il est pur jusqu’à ce qu’il la touche.
5. Un homme pur qui entre de dos dans une maison impure, même s’il entre entièrement en laissant son nez dehors, est pur, ainsi qu’il est dit : « et celui qui entre dans la maison » ; c’est par une manière d’entrer normale que la Thora le déclare impur.
6. Un [homme] pur qui introduit sa tête et la majeure partie [de son corps] dans une maison impure devient impur. Et de même, un vêtement pur dont on introduit [une surface de] trois [doigts] sur trois dans une maison impure devient impur. Et de même, un récipient en argile dont on introduit le contenu dans une maison impure devient impur. Par contre, [pour] les autres ustensiles, il faut que l’on introduise la majorité des ustensiles. Dès qu’on en introduit la majeure partie [d’un ustensile], il devient immédiatement impur. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour des vêtements qui ont été introduits sans qu’un homme en soit revêtu. Par contre, quand un juif entre dans une maison atteinte d’une plaie, alors qu’il est revêtu de ses vêtements, ses sandales à ses pieds et ses anneaux à ses mains, l’homme devient immédiatement impur, et les vêtements sont purs jusqu’à ce qu’il y reste le temps nécessaire pour qu’un homme s’accoude et mange une quantité équivalente à trois œufs de pain de blé avec un assaisonnement [de sorte qu’il est mangé plus rapidement], ainsi qu’il est dit : « mais celui qui dort dans la maison lavera ses vêtements et celui qui mange dans la maison lavera ses vêtements ». Or, pourrais-tu penser que les vêtements ne contractent l’impureté que si on y mange ? Plutôt, [ce verset] vient donner une mesure pour la personne qui se couche comme celle qui mange ; que l’on soit allongé, assis ou debout, si on attend le temps nécessaire pour la consommation précédemment évoquée, les vêtements deviennent impurs.
7. Celui qui entre dans une maison atteinte de plaie, avec ses vêtements sur les épaules, sa sandale et son anneau dans les mains, lui et ceux-ci deviennent impurs immédiatement, car seuls les vêtements qu’il porte sont préservés de contracter l’impureté immédiatement. Et de même, les non juifs et les animaux qui sont revêtus de vêtements et entrent dans une maison atteinte de plaie, les ustensiles deviennent impurs immédiatement. Par contre, un non juif ne contracte pas l’impureté comme un animal.
8. Celui qui se trouve dans une maison atteinte de plaie et étend la main à l’extérieur de la maison, avec ses anneaux dans la main, s’il reste le temps nécessaire pour la consommer la mesure [de pain précédemment évoquée], les anneaux deviennent impurs, bien qu’ils soient à l’extérieur. Et de même, celui qui se trouve à l’extérieur et étend la main dans une maison atteinte de plaie, seule sa main devient impure immédiatement. Et s’il y attend suffisamment de temps pour consommer la mesure [de pain], ses anneaux deviennent impurs. Et sinon, ils sont purs.
9. Tout ce qui est préservé [de l’impureté] par une fermeture hermétique dans la tente d’un cadavre est préservé [de l’impureté] quand il est [simplement] recouvert dans une maison atteinte de plaie [sans que son couvercle soit fermement attaché]. Et tout ce qui est préservé [de l’impureté] en étant [simplement] recouvert dans la tente d’un cadavre, même s’il est découvert dans une maison atteinte de plaie, est pur. Comment cela s'applique-t-il ? Des ustensiles en argile, en pierre, ou en terre et des [ustensiles] semblables qui renferment des aliments, des boissons et des récipients à l’intérieur et sont recouverts dans une maison atteinte de plaie, bien qu’ils ne soient pas fermés hermétiquement, ceux-ci et tout ce qu’ils contiennent sont purs. Une fosse et une citerne [construite sur le sol] qui sont dans une maison atteinte de plaie, bien qu’ils soient découverts, les ustensiles qui sont à l’intérieurs sont purs.
10. Tsara’at est un terme général qui désigne plusieurs types qui ne se ressemblent pas, car le blanc de la peau de l’homme est désigné comme tsara’at, et la perte d’une partie des cheveux de la tête ou des poils de la barbe est désigné comme tsara’at, et le changement d’aspect des vêtements ou des maisons est désigné comme tsara’at, et ce changement mentionné concernant les vêtements et les maisons que la Thora a désigné comme tsaraat, qui est un terme global, n’est pas un évènement ordinaire. Plutôt, c’était il est un signe et un prodige au sein du peuple juif pour les mettre en garde sur la médisance, et celui qui médit, les murs de sa maison changent. S’il revient [sur sa décision], sa maison est purifiée. S’il reste mécréant jusqu’à ce que toute la maison soit démolie, les ustensiles en peau de sa maison sur lesquels il s’assoit et se couche changent d’apparence ; s’il se repent, ils sont purifiés. Mais s’il reste mécréant jusqu’à ce qu’ils soient brûlés, sa peau change d’apparence et il devient lépreux, et il est séparé et connu, tout seul, jusqu’à ce qu’il ne côtoie plus les propos des méchants, qui sont raillerie et médisance. A ce sujet, il est mis en garde dans la Thora et il est dit : « prends garde au sujet de la plaie de tsara’at (…) souviens-toi de ce qu’a fit l’Eterne-l ton D.ieu à Myriam en route ». Cela veut dire : « Méditez sur ce qui est arrivé à Myriam la prophétesse qui a parlé contre son frère alors qu’elle était plus âgée que lui, qu’elle l’avait élevé sur ses genoux, et avait mis sa vie en danger pour le sauver dans le fleuve. Elle ne parla pas de mal contre lui mais prétendit qu’il était au même niveau que les autres prophètes, et lui n’en fut pas rancuneux, comme il est dit : « et Moïse était extrêmement humble ».. Néanmoins, elle fut immédiatement punie de lèpre. A fortiori cela s’applique-t-il aux hommes méchants sots qui ne cessent de relater de grands faits. C’est pourquoi, il convient à quiconque désire parfaire sa conduite de s’éloigner de leur banc [des mécréants] et de parler avec eux, de sorte qu’il ne soit pas pris au rets des mécréants et à leur ineptie. Voilà à quoi vaque un banc de railleurs et de méchants : ils commencent par des propos futiles, dans l’esprit du verset : « la voix du sot se reconnaît à l’abondance de ses paroles » ; ils en viennent ainsi à parler du mal contre les justes, dans l’esprit du verset : « qu’elles deviennent muettes, les lèvres menteuses, qui parlent avec insolence contre le juste. Ils en viennent ensuite à parler contre les prophètes et à remettrent en question leurs paroles, dans l’esprit de ce qui est dit : « mais ils raillaient les messagers de D.ieu, dédaignaient ses paroles et tournaient en dérision ses prophètes ». Ils en viennent alors à parler contre D.ieu, et renient l’essentiel, comme il est dit : « ils avaient commis en secret des actes contre l’Eterne-l leur D.ieu », et il est dit : « leur bouche s’attaque au ciel, leur langue promène des ravages sur la terre » ; qu’est-ce qui a causé que leur bouche s’attaque au ciel ? Leur langue qui a promené des ravages sur la terre, tels sont les propos des méchants que leur font s’asseoir dans les coins, au milieu des assemblées d’ignorants, et dans les festins avec les buveurs d’alcool. Mais la conversation des juifs valides n’est focalisée qu’autour de sujets de Thora et de sagesse. C’est pourquoi, le Saint béni soit-Il les aide et leur en fait mériter, ainsi qu’il est dit : « cependant, ceux qui craignent l’Eterne-l s’exhortèrent mutuellement : l’Eterne-l écouta et entendit, et un registre de souvenir fut dressé devant Lui, en faveur de ceux qui craignent l’Eterne-l et qui respectent Son Nom ».
Fin des lois sur l’impureté de la lèpre, avec l’aide de D.ieu
2. Une maison fermée ne communique l’impureté que de l’intérieur, ainsi qu’il est dit : « et celui qui entre dans la maison durant tous les jours où elle est fermée sera impur jusqu’au soir ». Par contre, celle [la maison dont l’impureté] est confirmée contamine de l’intérieur et par sa [paroi] extérieure, car celui qui la touche de l’extérieur est impur, ainsi qu’il est dit : « c’est une lèpre corrosive, …, dans la maison elle est impure ». Or, est-elle pure ? Plutôt, [ce verset] vient accroître son impureté, de sorte qu’elle [la maison] est entièrement impure et contamine par sa [paroi] extérieure. Et de même, les pierres où se trouve la tache dans [une maison] fermée contaminent de l’extérieur.
3. [La maison] fermée comme la [maison dont l’impureté est] confirmée contaminent [ce qui y est] introduit. Comment cela s'applique-t-il ? Soit une maison qui recouvre une maison atteinte d’une tache, que [son impureté de] celle-ci soit confirmée ou [qu’elle soit] fermée, ou un arbre qui la recouvre ; celui qui se trouve en dessous de l’arbre ou qui entre dans la maison extérieure est impur, parce que lui et la maison impure sont sous un même ohel. Et de même, une pierre atteinte de lèpre qui est introduite dans un ohel et y est déposée, tout ce qui se trouve dans le ohel devient impur. Si elle se trouve en dessous d’un arbre et qu’une personne pure passe, elle devient impure. Si un homme pur se trouve en dessous d’un arbre et qu’un homme pur passe avec une pierre atteinte d’une plaie [de lèpre], elle ne le contamine pas. Et s’il la pose à cet endroit, il la contamine, car le siège de ce – un homme, des ustensiles, des pierres, du bois, de l’argile – qui est atteint de plaie est considéré comme celui-ci.
4. Celui qui recouvre de sa main une pierre atteinte de plaie ou celle-ci le recouvre, il est pur jusqu’à ce qu’il la touche.
5. Un homme pur qui entre de dos dans une maison impure, même s’il entre entièrement en laissant son nez dehors, est pur, ainsi qu’il est dit : « et celui qui entre dans la maison » ; c’est par une manière d’entrer normale que la Thora le déclare impur.
6. Un [homme] pur qui introduit sa tête et la majeure partie [de son corps] dans une maison impure devient impur. Et de même, un vêtement pur dont on introduit [une surface de] trois [doigts] sur trois dans une maison impure devient impur. Et de même, un récipient en argile dont on introduit le contenu dans une maison impure devient impur. Par contre, [pour] les autres ustensiles, il faut que l’on introduise la majorité des ustensiles. Dès qu’on en introduit la majeure partie [d’un ustensile], il devient immédiatement impur. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour des vêtements qui ont été introduits sans qu’un homme en soit revêtu. Par contre, quand un juif entre dans une maison atteinte d’une plaie, alors qu’il est revêtu de ses vêtements, ses sandales à ses pieds et ses anneaux à ses mains, l’homme devient immédiatement impur, et les vêtements sont purs jusqu’à ce qu’il y reste le temps nécessaire pour qu’un homme s’accoude et mange une quantité équivalente à trois œufs de pain de blé avec un assaisonnement [de sorte qu’il est mangé plus rapidement], ainsi qu’il est dit : « mais celui qui dort dans la maison lavera ses vêtements et celui qui mange dans la maison lavera ses vêtements ». Or, pourrais-tu penser que les vêtements ne contractent l’impureté que si on y mange ? Plutôt, [ce verset] vient donner une mesure pour la personne qui se couche comme celle qui mange ; que l’on soit allongé, assis ou debout, si on attend le temps nécessaire pour la consommation précédemment évoquée, les vêtements deviennent impurs.
7. Celui qui entre dans une maison atteinte de plaie, avec ses vêtements sur les épaules, sa sandale et son anneau dans les mains, lui et ceux-ci deviennent impurs immédiatement, car seuls les vêtements qu’il porte sont préservés de contracter l’impureté immédiatement. Et de même, les non juifs et les animaux qui sont revêtus de vêtements et entrent dans une maison atteinte de plaie, les ustensiles deviennent impurs immédiatement. Par contre, un non juif ne contracte pas l’impureté comme un animal.
8. Celui qui se trouve dans une maison atteinte de plaie et étend la main à l’extérieur de la maison, avec ses anneaux dans la main, s’il reste le temps nécessaire pour la consommer la mesure [de pain précédemment évoquée], les anneaux deviennent impurs, bien qu’ils soient à l’extérieur. Et de même, celui qui se trouve à l’extérieur et étend la main dans une maison atteinte de plaie, seule sa main devient impure immédiatement. Et s’il y attend suffisamment de temps pour consommer la mesure [de pain], ses anneaux deviennent impurs. Et sinon, ils sont purs.
9. Tout ce qui est préservé [de l’impureté] par une fermeture hermétique dans la tente d’un cadavre est préservé [de l’impureté] quand il est [simplement] recouvert dans une maison atteinte de plaie [sans que son couvercle soit fermement attaché]. Et tout ce qui est préservé [de l’impureté] en étant [simplement] recouvert dans la tente d’un cadavre, même s’il est découvert dans une maison atteinte de plaie, est pur. Comment cela s'applique-t-il ? Des ustensiles en argile, en pierre, ou en terre et des [ustensiles] semblables qui renferment des aliments, des boissons et des récipients à l’intérieur et sont recouverts dans une maison atteinte de plaie, bien qu’ils ne soient pas fermés hermétiquement, ceux-ci et tout ce qu’ils contiennent sont purs. Une fosse et une citerne [construite sur le sol] qui sont dans une maison atteinte de plaie, bien qu’ils soient découverts, les ustensiles qui sont à l’intérieurs sont purs.
10. Tsara’at est un terme général qui désigne plusieurs types qui ne se ressemblent pas, car le blanc de la peau de l’homme est désigné comme tsara’at, et la perte d’une partie des cheveux de la tête ou des poils de la barbe est désigné comme tsara’at, et le changement d’aspect des vêtements ou des maisons est désigné comme tsara’at, et ce changement mentionné concernant les vêtements et les maisons que la Thora a désigné comme tsaraat, qui est un terme global, n’est pas un évènement ordinaire. Plutôt, c’était il est un signe et un prodige au sein du peuple juif pour les mettre en garde sur la médisance, et celui qui médit, les murs de sa maison changent. S’il revient [sur sa décision], sa maison est purifiée. S’il reste mécréant jusqu’à ce que toute la maison soit démolie, les ustensiles en peau de sa maison sur lesquels il s’assoit et se couche changent d’apparence ; s’il se repent, ils sont purifiés. Mais s’il reste mécréant jusqu’à ce qu’ils soient brûlés, sa peau change d’apparence et il devient lépreux, et il est séparé et connu, tout seul, jusqu’à ce qu’il ne côtoie plus les propos des méchants, qui sont raillerie et médisance. A ce sujet, il est mis en garde dans la Thora et il est dit : « prends garde au sujet de la plaie de tsara’at (…) souviens-toi de ce qu’a fit l’Eterne-l ton D.ieu à Myriam en route ». Cela veut dire : « Méditez sur ce qui est arrivé à Myriam la prophétesse qui a parlé contre son frère alors qu’elle était plus âgée que lui, qu’elle l’avait élevé sur ses genoux, et avait mis sa vie en danger pour le sauver dans le fleuve. Elle ne parla pas de mal contre lui mais prétendit qu’il était au même niveau que les autres prophètes, et lui n’en fut pas rancuneux, comme il est dit : « et Moïse était extrêmement humble ».. Néanmoins, elle fut immédiatement punie de lèpre. A fortiori cela s’applique-t-il aux hommes méchants sots qui ne cessent de relater de grands faits. C’est pourquoi, il convient à quiconque désire parfaire sa conduite de s’éloigner de leur banc [des mécréants] et de parler avec eux, de sorte qu’il ne soit pas pris au rets des mécréants et à leur ineptie. Voilà à quoi vaque un banc de railleurs et de méchants : ils commencent par des propos futiles, dans l’esprit du verset : « la voix du sot se reconnaît à l’abondance de ses paroles » ; ils en viennent ainsi à parler du mal contre les justes, dans l’esprit du verset : « qu’elles deviennent muettes, les lèvres menteuses, qui parlent avec insolence contre le juste. Ils en viennent ensuite à parler contre les prophètes et à remettrent en question leurs paroles, dans l’esprit de ce qui est dit : « mais ils raillaient les messagers de D.ieu, dédaignaient ses paroles et tournaient en dérision ses prophètes ». Ils en viennent alors à parler contre D.ieu, et renient l’essentiel, comme il est dit : « ils avaient commis en secret des actes contre l’Eterne-l leur D.ieu », et il est dit : « leur bouche s’attaque au ciel, leur langue promène des ravages sur la terre » ; qu’est-ce qui a causé que leur bouche s’attaque au ciel ? Leur langue qui a promené des ravages sur la terre, tels sont les propos des méchants que leur font s’asseoir dans les coins, au milieu des assemblées d’ignorants, et dans les festins avec les buveurs d’alcool. Mais la conversation des juifs valides n’est focalisée qu’autour de sujets de Thora et de sagesse. C’est pourquoi, le Saint béni soit-Il les aide et leur en fait mériter, ainsi qu’il est dit : « cependant, ceux qui craignent l’Eterne-l s’exhortèrent mutuellement : l’Eterne-l écouta et entendit, et un registre de souvenir fut dressé devant Lui, en faveur de ceux qui craignent l’Eterne-l et qui respectent Son Nom ».
Fin des lois sur l’impureté de la lèpre, avec l’aide de D.ieu