Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
13 Tévet 5785 / 01.13.2025
Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Douze
1. La lèpre des vêtements a la taille d’une fève comme la lèpre de l’homme. Mais [une lèpre] inférieure à la taille d’une fève est pure. Et il y a trois signes d’impureté : le vert, le rouge, et l’expansion, et les trois sont explicitement mentionnés dans la Thora. Le vert est un vert très accentué comme l’aile du paon et les branches de palmier. Le rouge est un rouge très accentué comme la laine écarlate, et ces deux apparences s’associent. Pour une apparence verte ou rouge, on enferme le vêtement. Et s’il garde cette apparence pendant deux semaines, on confirme [son état d’impureté] et on le brûle. Et de même, si elle s’étend, on confirme [son état d’impureté] et on le brûle. Comment cela s'applique-t-il ? Un vêtement sur lequel apparaît une tâche verte ou rouge, on l’enferme pendant sept jours, et le septième [jour], on l’examine ; si elle [la plaie] s’est étendue, on confirme [l’état d’impureté] et on brûle tout le vêtement. Et si elle garde son apparence et ne s’étend pas, ou s’étend mais devient plus terne que les deux taches pour lesquelles il a été enfermé, ou si le vert ou le rouge de la tâche s’accentue et ne s’étend pas, il lave la région de la tache et l’enferme sept jours une seconde fois, et à la fin de la seconde semaine, c'est-à-dire le treizième jour, il examine : si elle est devenue plus terne et a pris une autre apparence, il [le vêtement] doit être lavé et est pur. Et si la tache a changé, par exemple, si elle était verte et est devenue rouge ou [si elle était] rouge et est devenue verte, il déchire la région de la tâche et brûle ce qui a été déchiré, et coud une pièce à l’endroit de la déchirure, et exempt le reste du vêtement, le lave entièrement une seconde fois, l’immerge et il est pur. Et s’il garde la tache pour laquelle il a été enfermé a priori, on confirme [son impureté] et on le brûle entièrement.
2. Une tache qui était verte et qui s’est étendue rouge ou qui était rouge et qui s’est étendue verte, cela est [considéré comme] une expansion.
3. Une tache au milieu de laquelle se trouve une partie propre sans tache, et la tache s’étend à l’intérieur de celle-ci, cela n’est pas [considéré comme] une expansion jusqu’à ce qu’elle s’étende à l’extérieur [de la tache], car l’expansion de la tache à l’intérieur n’est pas [considéré comme] une expansion, qu’il s’agisse d’un homme, de vêtements ou de maisons.
4. Une expansion proche [de la tache de base] dans un habit [peut être même] de taille minime. Et celle qui est éloignée ou qui revient doit avoir la taille d’une fève [pour être prise en considération]. Quel est le cas ? Un vêtement qui a été enfermé, et a présenté une autre tache de la taille d’une fève éloignée de la tache pour laquelle il a été enfermé, cela est [considéré comme] une expansion [de la tache] et il [le vêtement] doit être brûlé. Et s’il est plus petit que la taille d’une fève, on n’y prête pas attention. Et de même, un vêtement dont on a déchiré la plaie à la fin de la seconde semaine, comme nous l’avons expliqué et sur lequel est réapparu une tache de la taille d’une fève, doit être brûlé. Et de même, un habit dont la tache s’est étendu après qu’il ait été exempté doit être brûlé.
5. Celui qui lave la plaie la première semaine doit laver une partie du vêtement qui est extérieure à elle, ainsi qu’il est dit : « ce qui a la tache ». Et toutes les taches des vêtements que l’on lave, on applique dessus les sept substances que l’on applique sur une tache de sang sur un vêtement [d’une femme], de la même manière que pour les applique sur les taches de sang [des femmes], comme nous l’avons expliqué au sujet de la [femme] nidda.
6. Un vêtement dont a été déchiré la région de la tache et une pièce a été cousue à la place, comme nous l’avons expliqué, puis, une tache de la taille d’une fève est réapparue sur le vêtement, on détache la pièce [que l’on a cousue] pour la préserver [de l’impureté] et on brûle le reste du vêtement. Si la tache se présente de nouveau sur la pièce, on brûle tout.
7. Celui qui utilise [une pièce] d’un [vêtement] enfermé pour rapiécer un [vêtement] pur, et la tache réapparaît sur le vêtement [qui était enfermé], la pièce [sur le vêtement pur] doit être brûlée. Si elle [la tache] réapparaît sur la pièce, le premier vêtement enfermé doit être brûlé, et la pièce sert d’indicateur pour le vêtement sur lequel elle est cousue : si elle reste telle quelle pendant deux semaines ou s’étend, on brûle tout.
8. Un vêtement qui est présenté [au cohen] a priori tout rouge ou tout vert doit être enfermé semaine après semaine ; s’il reste ainsi deux semaines, il est brûlé. Par contre, un vêtement que l’on a enfermé et la tache s’est répandu sur tout [le vêtement] et il est devenu vert ou goure, ou il a été exempté, et après avoir été exempté, il est devenu tout vert ou tout rouge, il est pur. Il est pur. Si on l’a lavé et que [la tache] s’est étendue, il doit être brûlé.
9. Un vêtement dont la touffe ressort du tissu, par exemple, un vêtement en laine très épais [fait de mélange entre du tissage et de la touffe] et une plaie apparaît ne devient impur que si la tache apparaît dans la touffe ou dans le tissage même. Et ce qui est dit à propos des vêtements : « vieux ou neuf » ; « vieux » signifie les vêtements usagés et « neuf » les [vêtements] neufs.
10. Les vêtements de couleur ne contractent pas l’impureté par les taches, qu’ils aient été teints par un homme ou que cette teinte soit naturelle, il faut [pour qu’ils contractent l’impureté] qu’ils soient blancs. Un vêtement dont la chaîne est teinte et la trame, on se réfère dans tous les cas à ce qui est visible. Moins de trois doigts sur trois de tissage ne contracte pas l’impureté par les taches.
11. Un vêtement dont on a tissé moins de trois [doigts] sur trois, et une tache est apparue, puis, on l’a complété à trois sur trois, il est pur.
12. Celui qui coud des pièces dont chacune n’a pas [une surface de] trois [doigts] sur trois, et en fait un vêtement, cela contracte l’impureté par les taches, et ce qui est cousu est considéré comme tissé, et tout est un seul vêtement.
13. Un vêtement fait de plusieurs pièces, dont certaines dont teintes et d’autres sont blanches, et une tache apparaît dans la partie blanche, on l’enferme, si elle [la tache] reste ainsi deux semaines, il [le vêtement] devient entièrement impur et doit être brûlé. Et de même, si la tache s’étend à une autre pièce blanche, cela est [considéré comme] une expansion, bien qu’il y ait entre elles [des pièces] teintes. S’il est entièrement teint, et qu’il y a une bande blanche, même de la taille d’une fève, et qu’il apparaît dessus une tache, on l’enferme, car si elle [la tache] reste telle quelle et ne s’accentue pas et ne perd pas son éclat pendant deux semaines, il doit être brûlé.
2. Une tache qui était verte et qui s’est étendue rouge ou qui était rouge et qui s’est étendue verte, cela est [considéré comme] une expansion.
3. Une tache au milieu de laquelle se trouve une partie propre sans tache, et la tache s’étend à l’intérieur de celle-ci, cela n’est pas [considéré comme] une expansion jusqu’à ce qu’elle s’étende à l’extérieur [de la tache], car l’expansion de la tache à l’intérieur n’est pas [considéré comme] une expansion, qu’il s’agisse d’un homme, de vêtements ou de maisons.
4. Une expansion proche [de la tache de base] dans un habit [peut être même] de taille minime. Et celle qui est éloignée ou qui revient doit avoir la taille d’une fève [pour être prise en considération]. Quel est le cas ? Un vêtement qui a été enfermé, et a présenté une autre tache de la taille d’une fève éloignée de la tache pour laquelle il a été enfermé, cela est [considéré comme] une expansion [de la tache] et il [le vêtement] doit être brûlé. Et s’il est plus petit que la taille d’une fève, on n’y prête pas attention. Et de même, un vêtement dont on a déchiré la plaie à la fin de la seconde semaine, comme nous l’avons expliqué et sur lequel est réapparu une tache de la taille d’une fève, doit être brûlé. Et de même, un habit dont la tache s’est étendu après qu’il ait été exempté doit être brûlé.
5. Celui qui lave la plaie la première semaine doit laver une partie du vêtement qui est extérieure à elle, ainsi qu’il est dit : « ce qui a la tache ». Et toutes les taches des vêtements que l’on lave, on applique dessus les sept substances que l’on applique sur une tache de sang sur un vêtement [d’une femme], de la même manière que pour les applique sur les taches de sang [des femmes], comme nous l’avons expliqué au sujet de la [femme] nidda.
6. Un vêtement dont a été déchiré la région de la tache et une pièce a été cousue à la place, comme nous l’avons expliqué, puis, une tache de la taille d’une fève est réapparue sur le vêtement, on détache la pièce [que l’on a cousue] pour la préserver [de l’impureté] et on brûle le reste du vêtement. Si la tache se présente de nouveau sur la pièce, on brûle tout.
7. Celui qui utilise [une pièce] d’un [vêtement] enfermé pour rapiécer un [vêtement] pur, et la tache réapparaît sur le vêtement [qui était enfermé], la pièce [sur le vêtement pur] doit être brûlée. Si elle [la tache] réapparaît sur la pièce, le premier vêtement enfermé doit être brûlé, et la pièce sert d’indicateur pour le vêtement sur lequel elle est cousue : si elle reste telle quelle pendant deux semaines ou s’étend, on brûle tout.
8. Un vêtement qui est présenté [au cohen] a priori tout rouge ou tout vert doit être enfermé semaine après semaine ; s’il reste ainsi deux semaines, il est brûlé. Par contre, un vêtement que l’on a enfermé et la tache s’est répandu sur tout [le vêtement] et il est devenu vert ou goure, ou il a été exempté, et après avoir été exempté, il est devenu tout vert ou tout rouge, il est pur. Il est pur. Si on l’a lavé et que [la tache] s’est étendue, il doit être brûlé.
9. Un vêtement dont la touffe ressort du tissu, par exemple, un vêtement en laine très épais [fait de mélange entre du tissage et de la touffe] et une plaie apparaît ne devient impur que si la tache apparaît dans la touffe ou dans le tissage même. Et ce qui est dit à propos des vêtements : « vieux ou neuf » ; « vieux » signifie les vêtements usagés et « neuf » les [vêtements] neufs.
10. Les vêtements de couleur ne contractent pas l’impureté par les taches, qu’ils aient été teints par un homme ou que cette teinte soit naturelle, il faut [pour qu’ils contractent l’impureté] qu’ils soient blancs. Un vêtement dont la chaîne est teinte et la trame, on se réfère dans tous les cas à ce qui est visible. Moins de trois doigts sur trois de tissage ne contracte pas l’impureté par les taches.
11. Un vêtement dont on a tissé moins de trois [doigts] sur trois, et une tache est apparue, puis, on l’a complété à trois sur trois, il est pur.
12. Celui qui coud des pièces dont chacune n’a pas [une surface de] trois [doigts] sur trois, et en fait un vêtement, cela contracte l’impureté par les taches, et ce qui est cousu est considéré comme tissé, et tout est un seul vêtement.
13. Un vêtement fait de plusieurs pièces, dont certaines dont teintes et d’autres sont blanches, et une tache apparaît dans la partie blanche, on l’enferme, si elle [la tache] reste ainsi deux semaines, il [le vêtement] devient entièrement impur et doit être brûlé. Et de même, si la tache s’étend à une autre pièce blanche, cela est [considéré comme] une expansion, bien qu’il y ait entre elles [des pièces] teintes. S’il est entièrement teint, et qu’il y a une bande blanche, même de la taille d’une fève, et qu’il apparaît dessus une tache, on l’enferme, car si elle [la tache] reste telle quelle et ne s’accentue pas et ne perd pas son éclat pendant deux semaines, il doit être brûlé.