Rambam 1 Chapitre

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

7 Tévet 5785 / 01.07.2025

Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Six

1. Tels sont les parties chez l’homme qui ne contractent pas l’impureté par une bahérète : l’intérieur de l’œil, l’intérieur de l’oreille, l’intérieur du nez, l’intérieur de la bouche, les plis [de la peau] du ventre et les plis [de la peau] du cou, en dessous du sein, les aisselles, la paume de la main, l’ongle, la tête, et la barbe garnies de cheveux et de poils, l’inflammation et la brûlure rebelles [c'est-à-dire qui sont encore découvertes et n’ont pas commencé à guérir], toutes ces parties ne contractent pas l’impureté par les plaies [de lèpre] et ne sont pas associées aux plaies [de lèpre], la plaie [de lèpre] ne s’étend pas à elles, et elles ne contractent pas l’impureté par la chair saine. Elles ne limitent pas la propagation de la lèpre sur l’ensemble du corps, ainsi qu’il est dit : « sur la peau de sa chair », et toutes celles-ci ne sont pas de la peau découvertes, mais certaines ne sont pas de la peau, et d’autres sont de la peau mais sont recouvertes et ne sont pas dévoilées. Et le rouge des lèvres est considéré comme une partie intérieure et ne contracte pas l’impureté par les plaies.

2. La tête et la barbe qui perdent tous leurs poils, et l’inflammation et la brûlure qui guérissent partiellement contractent l’impureté par une bahérète, comme nous l’avons expliqué, et ne sont pas associés l’un avec l’autre, et une plaie [de lèpre] sur la peau ne s’étend pas à eux, et ils ne contractent pas l’impureté par de la chair saine. Toutefois, ils empêchent [la purification] par la transformation de tout[e la peau] en blanc.

3. La bahérète qui est proche de la tête, de l’œil, de l’oreille ou de quelque [membre] semblable, ou d’une inflammation, ou d’une brûlure est pure, ainsi qu’il est dit : « et le cohen examinera la plaie sur la peau de la chair » ; il faut que tout ce qui est extérieur à la plaie soit sur la peau et susceptible de s’étendre.

4. Telles sont les bahérète qui sont pures : un non juif qui a une bahérète et qui se convertit. Si elle [la bahérète] sur le fœtus, et qu’il naît, [ou] sur un pli [de la peau] et qu’il se découvre, sur la tête ou sur la barbe et que tous les cheveux et poils tombent, et que la bahérète se découvre, [ou] si elle est dans une inflammation ou dans une brûlure encore vives et qu’elles cicatrisent [même complètement], elles sont pures. Et de même, s’il y a une bahérète sur la tête ou la barbe [d’un enfant] avant qu’elles présentent des cheveux et de poils et qu’ils présentent des poils, et que les poils tombent, ou s’il y a une bahérète sur la peau et qu’il se forme à cet endroit une inflammation ou une brûlure, et qu’elle redevient normale, comme la peau, bien qu’il y ait eu au début et à la fin un cas d’impureté, étant donné, étant donné qu’elle était pure au milieu, elle est pure. Si son apparence change, qu’elle devienne plus éclatante ou plus terne, on l’examine comme au début. Quel est le cas ? Un non juif qui a une bahérète [d’apparence] semblable à la membrane d’un œuf, et après qu’il se convertit, celle-ci devient comme la neige, ou si elle est semblable à la neige, et après qu’il se convertit, elle devient semblable à la membrane d’un œuf, elle est examinée comme au début [comme une nouvelle plaie]. Et de même pour un enfant qui vient de naître, un pli qui se découvre, la tête et la barbe qui perdent leurs cheveux, et l’inflammation et la brûlure qui redeviennent normales ; si l’apparence de ces bahérète changent, elles sont examinées comme au début. Et sinon, elles sont pures.

5. Tout doute concernant les plaies, à l’exception des deux doutes précédemment cités [à savoir, le cas du doute si la bahérète a précédé ou si les poils blancs ont précédé], est pur, avant qu’ils soient déclarés impurs. Par contre, une fois qu’ils sont déclarés impurs, un cas de doute est impur. Comment cela s'applique-t-il ? Deux personnes qui se rendent auprès du cohen, l’un ayant une bahérète de la taille d’une fève, l’autre ayant [une bahérète] de la taille d’un séla et il [le cohen] les enferme, et à la fin de la semaine, les deux ont [une bahérète] de la taille d’un séla, et on ne sait pas [la bahérète] duquel s’est étendue, il est pur, car bien qu’il soit certain que la plaie s’est étendue chez l’un, étant donné que l’on ne sait pas laquelle s’est étendue, il est pur, jusqu’à ce que l’on sache par quelle [bahérète] il est devenu impur.

6. Dès qu’il est déclaré impur, il est impur [même] quand il y a un doute. Quel est le cas ? Deux personnes qui se présentent chez le cohen, l’une ayant une bahérète de la taille d’une fève et l’autre [ayant une bahérète] de la taille d’un séla, et on les enferme. A la fin de la semaine, les deux ont [une bahérète] de taille supérieure à un séla, les deux sont impurs. Si les deux reprennent la taille d’un séla, ce qui signifie que l’expansion [de la bahérète] de l’un d’eux s’est retirée, étant donné que l’on ne sait pas lequel, les deux sont impurs jusqu’à ce que [la bahérète] des deux reprennent la taille d’une fève. C’est le sens de ce qu’ils [les sages] ont dit : « dès qu’il est déclaré impur, un cas de doute est [considéré comme] impur ». Et de même, celui qui avait une bahérète à l’intérieur de laquelle des poils blancs ayant précédé la bahérète [qui ne sont donc pas un signe d’impureté] et des poils blancs devenus ainsi du fait de la bahérète [qui sont un signe d’impureté], et on [le cohen] ne sait pas distinguer ceux qui ont précédé de ceux qui ont été transformés [par la bahérète], s’il ce doute est né durant la période d’enfermement [c'est-à-dire qu’après la période d’enfermement, il trouve quatre poils, dont deux ont précédé et deux sont apparus], il est pur [car il ne connaît pas le signe d’impureté]. Et si [ce doute naît] après la confirmation [de l’état d’affection lépreuse], il est impur ; bien que l’un de ces poils ait disparu et qu’il ne sait pas lequel, si c’est celui qui était un signe d’impureté ou l’autre.