Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
6 Tévet 5785 / 01.06.2025
Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Cinq
1. Celui qui a une blessure sur la peu, et sa peau se détache du fait de la blessure ; si cette blessure est due au feu, par exemple, s’il s’est brûlé avec une braise ou avec de la cendre brûlante, avec du métal, ou avec une pierre portée à chaud par le feu ou quelque chose de semblable, cela est appelé une brûlure. Et si la blessure n’est pas due au feu, qu’il se soit blessé par une pierre, par du bois, ou par quelque chose de semblable, ou que la blessure soit due à une maladie du corps, par exemple,
2. S’il a brûlé une broche et s’est blessé avec celle-ci, [on détermine la nature de sa blessure de la manière suivante :] si son extrémité [de la lance] est taraudée, cela est une brûlure. Et si son extrémité est pointue, il y a doute si c’est une brûlure ou une inflammation. S’il se blesse avec les eaux [thermiques] de Tibériade ou avec les résidus d’olive, et ce qui est semblable, cela est une inflammation.
3. L’inflammation et la brûlure, tant que ce sont des blessures fraîches, elles sont désignées comme rebelles [c'est-à-dire sur la chair vive] et ne confèrent pas l’impureté en tant que plaies [lépreuses]. Quand l’inflammation et la blessure cicatrisent et guérissent entièrement, bien qu’il y ait sur cette partie [de la peau] une cicatrice qui ne ressemble pas au reste de la peau, elle est considérée comme la peau en tous points, et contracte l’impureté par trois signes, et il y a [pour celles-ci] un enfermement [prévu] de deux semaines, comme nous l’avons expliqué.
4. Quand l’inflammation et la brûlure commencent à cicatriser et à guérir, et qu’il se forme dessus une fine couche comme la peau de l’ail, cela correspond à « l’inflammation et la brûlure partiellement guéries » mentionnées dans la Thora, et elles confèrent l’impureté par deux signes : les poils blancs ou l’expansion, et il n’y a qu’une seule semaine d’enfermement [prévue pour la cicatrisation]. Comment cela s'applique-t-il ? Une bahérète qui se trouve au milieu de la cicatrisation d’une inflammation ou [la cicatrisation] d’une brûlure, s’il y a à l’intérieur d’elle des poils blancs, [l’état d’affection lépreuse] est confirmé. S’il n’y a pas de poils blancs, elle est enfermée pendant une semaine, et on l’examine à la fin de la semaine : si des poils [blancs] sont apparus ou elle s’est étendue, [l’état d’affection lépreuse] est confirmé. Et s’il n’y a rien qui est apparu, elle est déclarée pure. Si elle s’étend après avoir été déclarée pure ou si elle présente des poils blancs, [l’état d’impureté] est confirmé.
5. L’inflammation et la brûlure ne sont pas associées l’une avec l’autre. C’est pourquoi, l’écriture les a séparées pour dire qu’elles ne sont pas associées l’une avec l’autre et ne s’étendent pas l’une vers l’autre, et ne s’étendent pas à la peau, et une bahérète à l’intérieur de la peau ne s’étend pas à elles. Comment cela s'applique-t-il ? S’il y a une inflammation à côté d’une blessure, et une bahérète de la taille d’une fève à l’intérieur des deux, cela est pur. S’il y a [une telle bahérète] à l’intérieur de l’une d’elles, et qu’elle s’étend à la seconde, ou qu’elle s’étend à la peau, cela est pur. S’il y a une bahérète dans la peau et qu’elle s’étend à l’une d’elles, cela n’est pas [considéré comme] une expansion. S’il y a dans sa paume [de la main] une inflammation en cours de guérison et à l’intérieur d’elle une bahérète de la taille d’une fève, elle doit être enfermée, car bien qu’elle ne soit pas susceptible [de présenter] des poils blancs, ni de s’étendre [de manière à conférer l’impureté], il est à craindre qu’il présente une autre inflammation à côté et qu’elle s’étende à l’intérieur de celle-ci.
6. Une inflammation où s’est présentée une brûlure, la brûlure annule l’inflammation. Et une brûlure où s’est présentée une inflammation, l’inflammation annule la brûlure. Dans le cas où l’on ne sait pas s’il y avait une inflammation ou une brûlure, cela ne porte pas à conséquence, car toutes deux sont un même signe [d’impureté], et représente la même impureté, et l’Ecriture ne les a distinguées que pour dire qu’elles ne s’associent pas.
7. S’il a été enfermé du fait d’une bahérète à l’intérieur d’une inflammation et qu’à la fin de la semaine, elle [l’inflammation] est devenue de la peau [normale], ou s’il a été enfermé [du fait d’une bahérète] sur la peau et qu’à la fin de la semaine, il y a eu une inflammation [à cet endroit], elle doit être examinée comme au début [c'est-à-dire comme une nouvelle plaie]
8. Une personne qui a perdu tous les cheveux de sa tête, du fait d’une maladie, du fait d’une blessure qui empêche la pousse de cheveux, parce qu’il a consommé des produits qui causent la perte des cheveux ou parce qu’il s’est enduit d’un produit qui a causé la perte de ses cheveux, bien qu’ils soient susceptibles de repousser à l’avenir, étant donné qu’elle a perdu tous les cheveux de sa tête à l’instant présent, elle est désignée comme kéréa’h ou guibéa’h. Si ses cheveux entre le sommet de la tête et la partie inclinée arrière jusqu’à la [première] vertèbre de la nuque tombent, elle est désignée comme kéréa’h [calvitie arrière]. Et si [ses cheveux] tombent sur le sommet de la tête et la partie inclinée avant jusqu’au front, elle est appelée guibéa’h [calvitie frontale].
9. Le calvitie frontale et le devant de la tête contractent l’impureté par deux signes : de la chair saine et l’expansion [de a plaie], et il y a deux semaines [d’enfermement prévues], ainsi qu’il est dit, à ce sujet : « comme l’aspect de la lèpre sur la peau ». Et étant donné qu’il n’y a pas de cheveux, les cheveux blancs ne sont pas un signe d’impureté. Et comment confèrent-ils l’impureté par deux signes et durant deux semaines ? S’il y a une bahérète sur la calvitie arrière ou sur la calvitie frontale et qu’il y a dessus de la chair saine, [l’affection lépreuse est] confirmée. S’il n’y a pas de chair saine, on l’enferme et on l’examine à la fin de la semaine ; si de la chair saine ou une expansion est apparue, [l’affection lépreuse] est confirmée. S’il n’y a rien qui apparaît, on l’enferme une seconde semaine. Si elle présente de la chair saine ou une expansion, on confirme [l’affection lépreuse]. Si elle n’y a aucune apparition, elle est enfermée une seconde semaine ; si elle s’étend ou présente de la chair saine, on confirme [l’affection lépreuse], et si elle ne présente rien, elle est déclarée pure. Et si elle s’étend ou présente de la chair saine après avoir été déclarée pure, on confirme [l’affection lépreuse].
10. La calvitie arrière et la calvitie frontale ne sont pas associées l’une avec l’autre, ainsi qu’il est dit : « dans sa calvitie arrière ou dans sa calvitie frontale » ; cela nous enseigne qu’il y a deux sortes de calvities et qu’elles ne s’étendent pas l’une à l’autre, ni au reste de la peau, et une bahérète de la peau ne s’étend pas à l’intérieur de celles-ci.
11. La calvitie arrière ou frontale ou les poils de poils de la barbe qui sont tombés et une inflammation ou une brûlure s’est formée contractent l’impureté comme une inflammation ou une brûlure sur la peau, car la tête ou la barbe qui perdent leurs poils ou leurs cheveux sont considérés comme la peau en tous points, si ce n’est qu’ils ne contractent pas l’impureté par des poils blancs. La tête et la barbe [d’un enfant] avant qu’ils présentent des poils [c'est-à-dire] quand ils n’ont encore jamais présenté de poils, et de même, la chair qui pend sur la tête et sur la barbe ont le même statut que la peau et contractent l’impureté par les trois signes et par deux semaines. Et de même, la barbe d’une femme et d’un homme impuissant avant qu’ils présentent des poils, sont considérés comme la peau. Et s’ils présentent des poils, ils sont considérés comme la barbe d’un homme [normal] qui contracte l’impureté par des nétek, comme cela sera expliqué, et non par une bahérète.
2. S’il a brûlé une broche et s’est blessé avec celle-ci, [on détermine la nature de sa blessure de la manière suivante :] si son extrémité [de la lance] est taraudée, cela est une brûlure. Et si son extrémité est pointue, il y a doute si c’est une brûlure ou une inflammation. S’il se blesse avec les eaux [thermiques] de Tibériade ou avec les résidus d’olive, et ce qui est semblable, cela est une inflammation.
3. L’inflammation et la brûlure, tant que ce sont des blessures fraîches, elles sont désignées comme rebelles [c'est-à-dire sur la chair vive] et ne confèrent pas l’impureté en tant que plaies [lépreuses]. Quand l’inflammation et la blessure cicatrisent et guérissent entièrement, bien qu’il y ait sur cette partie [de la peau] une cicatrice qui ne ressemble pas au reste de la peau, elle est considérée comme la peau en tous points, et contracte l’impureté par trois signes, et il y a [pour celles-ci] un enfermement [prévu] de deux semaines, comme nous l’avons expliqué.
4. Quand l’inflammation et la brûlure commencent à cicatriser et à guérir, et qu’il se forme dessus une fine couche comme la peau de l’ail, cela correspond à « l’inflammation et la brûlure partiellement guéries » mentionnées dans la Thora, et elles confèrent l’impureté par deux signes : les poils blancs ou l’expansion, et il n’y a qu’une seule semaine d’enfermement [prévue pour la cicatrisation]. Comment cela s'applique-t-il ? Une bahérète qui se trouve au milieu de la cicatrisation d’une inflammation ou [la cicatrisation] d’une brûlure, s’il y a à l’intérieur d’elle des poils blancs, [l’état d’affection lépreuse] est confirmé. S’il n’y a pas de poils blancs, elle est enfermée pendant une semaine, et on l’examine à la fin de la semaine : si des poils [blancs] sont apparus ou elle s’est étendue, [l’état d’affection lépreuse] est confirmé. Et s’il n’y a rien qui est apparu, elle est déclarée pure. Si elle s’étend après avoir été déclarée pure ou si elle présente des poils blancs, [l’état d’impureté] est confirmé.
5. L’inflammation et la brûlure ne sont pas associées l’une avec l’autre. C’est pourquoi, l’écriture les a séparées pour dire qu’elles ne sont pas associées l’une avec l’autre et ne s’étendent pas l’une vers l’autre, et ne s’étendent pas à la peau, et une bahérète à l’intérieur de la peau ne s’étend pas à elles. Comment cela s'applique-t-il ? S’il y a une inflammation à côté d’une blessure, et une bahérète de la taille d’une fève à l’intérieur des deux, cela est pur. S’il y a [une telle bahérète] à l’intérieur de l’une d’elles, et qu’elle s’étend à la seconde, ou qu’elle s’étend à la peau, cela est pur. S’il y a une bahérète dans la peau et qu’elle s’étend à l’une d’elles, cela n’est pas [considéré comme] une expansion. S’il y a dans sa paume [de la main] une inflammation en cours de guérison et à l’intérieur d’elle une bahérète de la taille d’une fève, elle doit être enfermée, car bien qu’elle ne soit pas susceptible [de présenter] des poils blancs, ni de s’étendre [de manière à conférer l’impureté], il est à craindre qu’il présente une autre inflammation à côté et qu’elle s’étende à l’intérieur de celle-ci.
6. Une inflammation où s’est présentée une brûlure, la brûlure annule l’inflammation. Et une brûlure où s’est présentée une inflammation, l’inflammation annule la brûlure. Dans le cas où l’on ne sait pas s’il y avait une inflammation ou une brûlure, cela ne porte pas à conséquence, car toutes deux sont un même signe [d’impureté], et représente la même impureté, et l’Ecriture ne les a distinguées que pour dire qu’elles ne s’associent pas.
7. S’il a été enfermé du fait d’une bahérète à l’intérieur d’une inflammation et qu’à la fin de la semaine, elle [l’inflammation] est devenue de la peau [normale], ou s’il a été enfermé [du fait d’une bahérète] sur la peau et qu’à la fin de la semaine, il y a eu une inflammation [à cet endroit], elle doit être examinée comme au début [c'est-à-dire comme une nouvelle plaie]
8. Une personne qui a perdu tous les cheveux de sa tête, du fait d’une maladie, du fait d’une blessure qui empêche la pousse de cheveux, parce qu’il a consommé des produits qui causent la perte des cheveux ou parce qu’il s’est enduit d’un produit qui a causé la perte de ses cheveux, bien qu’ils soient susceptibles de repousser à l’avenir, étant donné qu’elle a perdu tous les cheveux de sa tête à l’instant présent, elle est désignée comme kéréa’h ou guibéa’h. Si ses cheveux entre le sommet de la tête et la partie inclinée arrière jusqu’à la [première] vertèbre de la nuque tombent, elle est désignée comme kéréa’h [calvitie arrière]. Et si [ses cheveux] tombent sur le sommet de la tête et la partie inclinée avant jusqu’au front, elle est appelée guibéa’h [calvitie frontale].
9. Le calvitie frontale et le devant de la tête contractent l’impureté par deux signes : de la chair saine et l’expansion [de a plaie], et il y a deux semaines [d’enfermement prévues], ainsi qu’il est dit, à ce sujet : « comme l’aspect de la lèpre sur la peau ». Et étant donné qu’il n’y a pas de cheveux, les cheveux blancs ne sont pas un signe d’impureté. Et comment confèrent-ils l’impureté par deux signes et durant deux semaines ? S’il y a une bahérète sur la calvitie arrière ou sur la calvitie frontale et qu’il y a dessus de la chair saine, [l’affection lépreuse est] confirmée. S’il n’y a pas de chair saine, on l’enferme et on l’examine à la fin de la semaine ; si de la chair saine ou une expansion est apparue, [l’affection lépreuse] est confirmée. S’il n’y a rien qui apparaît, on l’enferme une seconde semaine. Si elle présente de la chair saine ou une expansion, on confirme [l’affection lépreuse]. Si elle n’y a aucune apparition, elle est enfermée une seconde semaine ; si elle s’étend ou présente de la chair saine, on confirme [l’affection lépreuse], et si elle ne présente rien, elle est déclarée pure. Et si elle s’étend ou présente de la chair saine après avoir été déclarée pure, on confirme [l’affection lépreuse].
10. La calvitie arrière et la calvitie frontale ne sont pas associées l’une avec l’autre, ainsi qu’il est dit : « dans sa calvitie arrière ou dans sa calvitie frontale » ; cela nous enseigne qu’il y a deux sortes de calvities et qu’elles ne s’étendent pas l’une à l’autre, ni au reste de la peau, et une bahérète de la peau ne s’étend pas à l’intérieur de celles-ci.
11. La calvitie arrière ou frontale ou les poils de poils de la barbe qui sont tombés et une inflammation ou une brûlure s’est formée contractent l’impureté comme une inflammation ou une brûlure sur la peau, car la tête ou la barbe qui perdent leurs poils ou leurs cheveux sont considérés comme la peau en tous points, si ce n’est qu’ils ne contractent pas l’impureté par des poils blancs. La tête et la barbe [d’un enfant] avant qu’ils présentent des poils [c'est-à-dire] quand ils n’ont encore jamais présenté de poils, et de même, la chair qui pend sur la tête et sur la barbe ont le même statut que la peau et contractent l’impureté par les trois signes et par deux semaines. Et de même, la barbe d’une femme et d’un homme impuissant avant qu’ils présentent des poils, sont considérés comme la peau. Et s’ils présentent des poils, ils sont considérés comme la barbe d’un homme [normal] qui contracte l’impureté par des nétek, comme cela sera expliqué, et non par une bahérète.