Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
4 Tévet 5785 / 01.04.2025
Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Trois
1. La chair saine [autre milieu d’une bahérète] n’est un signe d’impureté que si elle a la surface d’une graine de lentille sur une graine de lentille. Quelle est cette mesure ? [La surface] où pousse quatre poils, deux en longueur et deux en largeur, et ce, à condition que la chair saine soit au milieu de la bahérète et que la bahérète l’entoure entièrement, et dépasse [de chaque côté] la chair saine sur [une longueur de] deux poils ou davantage. Par contre, si la chair saine est sur un côté de la bahérète, elle n’est pas un signe d’impureté. Si elle est éparpillée, par exemple, s’il y avait de la chair saine de la taille d’une graine de moutarde à un endroit, et de la chair saine de la taille d’une graine de moutarde à un autre endroit, bien que tout soit au milieu de la bahérète, elles ne sont pas associées pour [constituer le volume d’une] lentille, à moins qu’il y ait à un seul endroit au milieu de la bahérète la taille d’une lentille carrée ou plus.
2. La chair saine contamine, quelle que soit son apparence, rouge, noire, ou blanche, à condition que le blanc n’ait pas l’une des quatre apparences précédemment définies.
3. La chair saine n’est un signe d’impureté que si elle est au milieu de la bahérète même. Quel est le cas ? Une bahérète au milieu de laquelle se trouve une inflammation, une brûlure, de la chair saine ou une affection cutanée, de la chair guérie [d’une inflammation ou d’une brûlure], ou une affection cutanée, et la chair saine se trouve au milieu de l’inflammation, au milieu de la brûlure, au milieu de la chair guérie de celles-ci, ou au milieu de l’affection cutanée blanche, bien que la chair sainte soit située à l’intérieur de la bahérète, elle n’est pas un signe d’impureté, parce qu’elle est au milieu de l’inflammation, de la brûlure, de l’affection cutanée blanche, ou de la chair guérie. Et de même, si l’inflammation ou sa chair guérie, et la brûlure ou sa chair guérie, ou une affection cutanée a entouré la chair saine, ou si l’une d’elles est juxtaposée à la chair saine ou que l’une d’elles coupe la chair saine en pénétrant à l’intérieur de celle-ci, cela n’est pas un signe d’impureté, et cela est considéré comme une bahérète qui n’a pas de signe [d’impureté] et il doit être enfermé. Si l’inflammation ou la brûlure ou l’affection cutanée blanche qui étaient en dessous de la chair saine, ou qui étaient sur le côté, ou qui l’entouraient ou qui pénétraient à l’intérieur ont disparu, de sorte que la chair saine est seule au milieu de la bahérète à la fin de la première ou à la fin de la seconde semaine, [son statut de lépreux] est confirmé. Si elles ne disparaissent pas, il est exempté.
4. La chair saine est toujours un signe d’impureté, qu’elle ait précédé la bahérète ou que la bahérète l’ait précédée, parce qu’il n’est pas dit, la concernant : « et elle a fait devenir [un poil blanc]. Ce qui est dit dans la Thora : « et elle a fait devenir un poil blanc, et de la chair saine, dans la se’ète » ne signifie pas que les deux [symptômes], le poil [blanc] et la chair saine, sont nécessaires ; plutôt, chacun d’eux est un signe d’impureté, et le poil blanc n’est mentionné avec la chair saine que pour donner une mesure à la chair saine, à savoir qu’elle ait la taille [suffisante] pour que puisse y apparaître [le symptôme du poil blanc qui correspond à] deux poils.
5. [Dans le cas d’]une bahérète qui a exactement la taille d’une fève, et au milieu de la chair saine qui a exactement la taille d’une graine de la taille, il [le statut de lépreux] est confirmé. Si la bahérète diminue ou que la chair saine diminue, il est pur. Et de même, si la chair saine augmente dans cette bahérète là, il est pur, car la bahérète ne devient impure par la chair saine que si elle dépasse la chair saine sur le largeur de deux poils de tous les côtés. Si la chaire saine est inférieure à une la taille d’une lentille, et qu’elle s’étend jusqu’à la taille d’une lentille, il [le statut de lépreux] est confirmé. Si la chair saine diminue ou disparaît [c'est-à-dire que la bahérète s’étend sur toute sa surface], elle [la bahérète] est comme auparavant et cela n’est pas un signe d’impureté [en tant qu’expansion].
6. La bahérète qui a une taille supérieure à celle d’une fève, à l’intérieur de laquelle se trouve de la chair saine qui a une taille supérieure à celle d’une lentille, et elles augmentent ou diminuent, cela est [reste] impur, à condition que la bahérète ne devienne pas inférieure à la taille d’une fève, et que la chair saine [ne devienne pas inférieure] à la taille d’une lentille.
7. Une bahérète de la taille d’une fève avec à l’intérieur de la chair saine de la taille d’une lentille ou plus qui l’entoure à l’extérieur et une seconde bahérète entoure la chair saine, la bahérète intérieure est enfermée, car elle n’a pas de signe d’impureté, et la bahérète extérieure est confirmée, car la chair saine se trouve au milieu. Si la chair saine qui est entre elles diminue ou disparaît entièrement, qu’elle diminue de l’extérieur ou de l’intérieur [c'est-à-dire que la bahérète extérieur s’étende ou que la bahérète intérieure s’étende de manière à ce que la chair saine disparaisse], les deux [bahérète] sont considérées comme une seule bahérète qui n’a pas de signe d’impureté.
8. Une bahérète qui est à l’extrémité de l’un des membres, avec de la chair saine au milieu de la bahérète à l’extrémité du membre n’est pas un signe d’impureté, parce que la chair saine partage la plaie, et il se trouve deux parties incurvées de part et d’autre ; or, il est dit concernant les plaies [de lèpre] : « et le cohen la verra » ; il faut qu’il puisse la voir entièrement. Telles sont les extrémités des membres qui ne confèrent pas un statut d’impureté par de la chair saine ? Les extrémités des doigts, des mains et des pieds, les extrémités des oreilles et l’extrémité du nez, l’extrémité de l’urètre, les extrémités des seins des femmes. Par contre, les extrémités de poitrine chez l’homme ainsi que les verrues et la peau qui pend communiquent l’impureté par de la chair saine [au milieu de la bahérète].
9. Et toutes les extrémités de ces membres, si leur emplacement est plat sur la taille d’une fève, ils confère un statut d’impureté par les plaies. Mais s’ils sont incurvés comme la majorité des hommes, ils sont purs. Comment cela s'applique-t-il ? Une bahérète sur l’extrémité du nez [d’une personne] qui s’étend de façon incurvée de part et d’autre, est pure, ainsi qu’il est dit : « et le cohen la verra » ; il faut qu’il la voit entièrement d’un seul coup [d’œil].
2. La chair saine contamine, quelle que soit son apparence, rouge, noire, ou blanche, à condition que le blanc n’ait pas l’une des quatre apparences précédemment définies.
3. La chair saine n’est un signe d’impureté que si elle est au milieu de la bahérète même. Quel est le cas ? Une bahérète au milieu de laquelle se trouve une inflammation, une brûlure, de la chair saine ou une affection cutanée, de la chair guérie [d’une inflammation ou d’une brûlure], ou une affection cutanée, et la chair saine se trouve au milieu de l’inflammation, au milieu de la brûlure, au milieu de la chair guérie de celles-ci, ou au milieu de l’affection cutanée blanche, bien que la chair sainte soit située à l’intérieur de la bahérète, elle n’est pas un signe d’impureté, parce qu’elle est au milieu de l’inflammation, de la brûlure, de l’affection cutanée blanche, ou de la chair guérie. Et de même, si l’inflammation ou sa chair guérie, et la brûlure ou sa chair guérie, ou une affection cutanée a entouré la chair saine, ou si l’une d’elles est juxtaposée à la chair saine ou que l’une d’elles coupe la chair saine en pénétrant à l’intérieur de celle-ci, cela n’est pas un signe d’impureté, et cela est considéré comme une bahérète qui n’a pas de signe [d’impureté] et il doit être enfermé. Si l’inflammation ou la brûlure ou l’affection cutanée blanche qui étaient en dessous de la chair saine, ou qui étaient sur le côté, ou qui l’entouraient ou qui pénétraient à l’intérieur ont disparu, de sorte que la chair saine est seule au milieu de la bahérète à la fin de la première ou à la fin de la seconde semaine, [son statut de lépreux] est confirmé. Si elles ne disparaissent pas, il est exempté.
4. La chair saine est toujours un signe d’impureté, qu’elle ait précédé la bahérète ou que la bahérète l’ait précédée, parce qu’il n’est pas dit, la concernant : « et elle a fait devenir [un poil blanc]. Ce qui est dit dans la Thora : « et elle a fait devenir un poil blanc, et de la chair saine, dans la se’ète » ne signifie pas que les deux [symptômes], le poil [blanc] et la chair saine, sont nécessaires ; plutôt, chacun d’eux est un signe d’impureté, et le poil blanc n’est mentionné avec la chair saine que pour donner une mesure à la chair saine, à savoir qu’elle ait la taille [suffisante] pour que puisse y apparaître [le symptôme du poil blanc qui correspond à] deux poils.
5. [Dans le cas d’]une bahérète qui a exactement la taille d’une fève, et au milieu de la chair saine qui a exactement la taille d’une graine de la taille, il [le statut de lépreux] est confirmé. Si la bahérète diminue ou que la chair saine diminue, il est pur. Et de même, si la chair saine augmente dans cette bahérète là, il est pur, car la bahérète ne devient impure par la chair saine que si elle dépasse la chair saine sur le largeur de deux poils de tous les côtés. Si la chaire saine est inférieure à une la taille d’une lentille, et qu’elle s’étend jusqu’à la taille d’une lentille, il [le statut de lépreux] est confirmé. Si la chair saine diminue ou disparaît [c'est-à-dire que la bahérète s’étend sur toute sa surface], elle [la bahérète] est comme auparavant et cela n’est pas un signe d’impureté [en tant qu’expansion].
6. La bahérète qui a une taille supérieure à celle d’une fève, à l’intérieur de laquelle se trouve de la chair saine qui a une taille supérieure à celle d’une lentille, et elles augmentent ou diminuent, cela est [reste] impur, à condition que la bahérète ne devienne pas inférieure à la taille d’une fève, et que la chair saine [ne devienne pas inférieure] à la taille d’une lentille.
7. Une bahérète de la taille d’une fève avec à l’intérieur de la chair saine de la taille d’une lentille ou plus qui l’entoure à l’extérieur et une seconde bahérète entoure la chair saine, la bahérète intérieure est enfermée, car elle n’a pas de signe d’impureté, et la bahérète extérieure est confirmée, car la chair saine se trouve au milieu. Si la chair saine qui est entre elles diminue ou disparaît entièrement, qu’elle diminue de l’extérieur ou de l’intérieur [c'est-à-dire que la bahérète extérieur s’étende ou que la bahérète intérieure s’étende de manière à ce que la chair saine disparaisse], les deux [bahérète] sont considérées comme une seule bahérète qui n’a pas de signe d’impureté.
8. Une bahérète qui est à l’extrémité de l’un des membres, avec de la chair saine au milieu de la bahérète à l’extrémité du membre n’est pas un signe d’impureté, parce que la chair saine partage la plaie, et il se trouve deux parties incurvées de part et d’autre ; or, il est dit concernant les plaies [de lèpre] : « et le cohen la verra » ; il faut qu’il puisse la voir entièrement. Telles sont les extrémités des membres qui ne confèrent pas un statut d’impureté par de la chair saine ? Les extrémités des doigts, des mains et des pieds, les extrémités des oreilles et l’extrémité du nez, l’extrémité de l’urètre, les extrémités des seins des femmes. Par contre, les extrémités de poitrine chez l’homme ainsi que les verrues et la peau qui pend communiquent l’impureté par de la chair saine [au milieu de la bahérète].
9. Et toutes les extrémités de ces membres, si leur emplacement est plat sur la taille d’une fève, ils confère un statut d’impureté par les plaies. Mais s’ils sont incurvés comme la majorité des hommes, ils sont purs. Comment cela s'applique-t-il ? Une bahérète sur l’extrémité du nez [d’une personne] qui s’étend de façon incurvée de part et d’autre, est pure, ainsi qu’il est dit : « et le cohen la verra » ; il faut qu’il la voit entièrement d’un seul coup [d’œil].