Rambam 3 Chapitres
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
8 Tichri 5785 / 10.10.2024
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Douze
1. [Une structure qui abrite un espace d’]un téfah sur un téfah, de hauteur d’un téfah communique l’impureté et fait séparation devant l’impureté d’après la Thora, car n’est désigné comme ohel qu’[une structure d’]un téfah sur un téfah d’une hauteur d’un téfah ou plus. Comment cela s'applique-t-il ? [Soit le cas suivant :] le volume d’une olive d’un cadavre découvert avec à côté des ustensiles, par exemple, des aiguilles et des tuyaux ou des [ustensiles] semblables, qui ne sont pas en contact avec l’impureté, si un ohel d’un téfah sur un téfah situé à un téfah du sol les recouvre, il [le volume d’une olive du cadavre] communique l’impureté aux ustensiles et ils sont impurs. S’il y a d’autres ustensiles au-dessus de ce ohel qui a une surface d’un téfah sur un téfah, ils sont purs, parce que le ohel fait séparation entre eux et l’impureté. Tu apprends donc que de même que le ohel rend impur tout ce qui est en dessous de lui, il préserve [de l’impureté] tout ce qui est extérieur à lui, et fait séparation entre l’impureté [en dessous] et les ustensiles qui sont au-dessus de lui. Et de même, si l’impureté est au-dessus de lui et les ustensiles en dessous, les ustensiles sont purs, car le ohel fait séparation devant l’impureté. Si le ohel est à moins d’un téfah de hauteur ou s’il n’a pas [une surface d’]un téfah sur un téfah, bien qu’il soit haut de plusieurs téfahim, les ustensiles qui sont à côté de l’impureté sont purs, et les ustensiles qui sont au-dessus de ce ohel, tous ceux qui sont face à l’impureté sont impurs, parce qu’ils recouvrent l’impureté et il n’y a pas de ohel pour faire séparation devant l’impureté. Et de même, si l’impureté est au-dessus de ce ohel et des ustensiles en dessous, tout ce qui est face à l’impureté est impur, parce qu’elle [l’impureté] les recouvre, et il n’y a pas de ohel pour faire séparation devant l’impureté, car tout ce qui n’a pas une hauteur d’un téfah est considéré comme en contact [avec la surface inférieure], et l’impureté qui est en dessous est une impureté « écrasée », comme nous l’avons expliqué. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Si le ohel n’est pas un homme ou des ustensiles. Par contre, un homme ou des ustensiles qui forment un ohel devant une impureté, qu’ils soient eux-mêmes un ohel ou qu’ils soient les piliers du ohel, même si ce sont des ustensiles qui ne contractent pas l’impureté, ils communiquent l’impureté et ne font pas séparation devant l’impureté. Quel est le cas ? Une planche posée sur quatre hommes ou sur quatre ustensiles, même si ce sont des ustensiles en pierre ou des [ustensiles] semblables parmi les ustensiles qui ne contractent pas l’impureté, et il est inutile de mentionner si elle est posée sur quatre broches ou sur quatre roseaux qui sont hauts d’un téfah, et il y a une impureté et des ustensiles en dessous, les ustensiles sont impurs. Et si les ustensiles sont au-dessus, même s’ils ne sont pas face à l’impureté, ils sont impurs. Et si l’impureté est sur la planche, et les ustensiles sont en dessous, tous les ustensiles qui sont en dessous de la planche sont impurs. Par contre, si la planche est posée sur quatre pierres ou sur des animaux domestiques ou sauvages, et l’impureté est en dessous, les ustensiles qui sont au-dessus sont purs.
2. [Dans le dernier cas évoqué au § précédent,] si l’impureté est au-dessus, tous les ustensiles qui sont en dessous sont purs, parce que le ohel fait séparation devant l’impureté, et les ustensiles [faits] d’excréments [mélangés avec de la terre], les ustensiles en pierre, et les ustensiles en terre qui ont une [grande] capacité sont considérés comme des ohel et ne sont pas considérés comme des ustensiles, c’est pourquoi, ils font séparation devant l’impureté.
3. Une planche posée sur un four nouveau et qui dépasse de tous les côtés d’un téfah, si l’impureté est en dessous de la planche, les ustensiles qui sont au-dessus sont purs. Si l’impureté est au-dessus, les ustensiles qui sont en dessous sont purs, parce qu’un four nouveau n’est pas considéré comme un ustensile dans ce contexte. Et s’il est ancien, tout est impur.
4. Une planche posée sur deux fours, même s’ils sont anciens, et qui dépasse [d’un téfah] à l’extérieur de chaque four [et non sur les côtés], et il y a une impureté en dessous d’elle, entre les deux fours, [seul l’espace] entre eux [les deux fours] est impur, mais les ustensiles qui sont en dessous des deux extrémités [de la planche] extérieures aux fours, sont purs, parce que cela est considéré comme deux ohel [séparés] l’un à côté de l’autre. Et de même, [dans le cas d’]une planche posée sur un four et qui fait saillie d’un téfah de part et d’autres, et non sur les côtés, et il y a une impureté sur un côté, les ustensiles qui sont du second côté sont purs [parce que le four fait séparation entre les ohel].
5. Un homme qui porte un ustensile, par exemple un aiguillon ou quelque chose de semblable, et un côté de l’ustensile recouvre une impureté, s’il a une circonférence d’un téfah, bien que sa largeur [son diamètre] soit seulement d’un doigt et un tiers, cela rend impur celui qui le porte et cela lui communique l’impureté par ordre rabbinique, car ils [les sages] ont décrété l’impureté pour ce [un ustensile] qui a une circonférence d’un téfah pour [éviter une transgression dans le cas d’un ustensile ayant] une largeur d’un téfah. Mais il ne communique pas l’impureté aux ustensiles qui sont en dessous de lui et aux autres personnes qu’il recouvre ceux-ci ainsi que l’impureté ; il faut [pour communiquer l’impureté dans ces cas] qu’il ait une largeur d’un téfah.
6. Les cercueils en bois dans lesquels on met le cadavre ne sont pas considérés comme une tombe, mais s’il y a entre le couvercle du cercueil et le cadavre un espace d’un téfah, il [le cercueil] fait séparation et celui qui se tient au-dessus du cercueil est pur selon la Thora. [Néanmoins,] malgré le fait que la majorité des cercueils ont à l’intérieur un espace d’un téfah [cube en plus de l’espace qu’occupe le cadavre], étant donné qu’il y en a qui n’ont pas un téfah [d’espace], ils [les sages] ont décrété [l’impureté] sur tous les cercueils, [à savoir qu’]ils ne font pas séparation [entre l’impureté et l’extérieur], et celui qui marche sur un cercueil est considéré comme s’il touchait un cadavre ou un tombeau.
7. Une poutre qui repose sur deux murs et une impureté se trouve en dessous, si elle a [une largeur d’]un téfah, elle communique l’impureté en dessous de toute sa surface, et tous les ustensiles ou les hommes qui sont en dessous d’elle sont impurs, bien qu’elle n’ait pas [une largeur] uniforme et soit inférieure à un téfah sur une partie [de sa surface], parce qu’une partie [de la poutre] est une partie d’un ohel. Et si elle n’a pas [une largeur d’]un téfah, l’impureté transperce [la poutre] et s’élève et transperce [la poutre] et descend, comme nous l’avons expliqué. Quelle doit être son périmètre pour qu’elle ait [une largeur d’]un téfah ? Si elle est ronde, [sa circonférence doit être de] trois téfahim. Et si elle est carrée, [son périmètre doit être de] quatre téfahim.
8. Un séa [ustensile de mesure cylindrique creux] qui repose sur le côté à découvert ne communique l’impureté en dessous de toute sa surface que s’il a une circonférence approximative de quatre téfahim et demi, de sorte que l’arête supérieure ait une hauteur d’un téfah et demi, et que la surface d’un téfah sur un téfah [à l’intérieur du séa] soit haute d’un téfah [du sol]. C’est pourquoi, s’il est posé à un demi téfah du sol, et que sa circonférence est de trois [téfahim], il communique l’impureté. Et de même, un pilier cylindrique posé à terre ne communique l’impureté sous sa paroi que s’il a une circonférence de 24 téfahim. Et s’il n’a pas une circonférence de 24 [téfahim], l’impureté transperce et monte, et transperce et descend. Le fait qu’ils [les sages] ont exigé [une circonférence de] 24 téfahim [pour que le pilier communique l’impureté] est fondé sur les principes de base que les sages ont pris comme référence pour les comptes liés aux lois, [à savoir que] tout [cercle] qui a une circonférence de trois [téfahim] a une largeur [c'est-à-dire un diamètre] d’un téfah. Et tout carré d’un téfah d’arête a une diagonale d’un téfah et 2/5. C’est pourquoi, si la circonférence du pilier est de 24 téfahim, sa paroi abrite une surface d’un téfah sur un téfah et un peu plus, car ces comptes sont des approximations.
2. [Dans le dernier cas évoqué au § précédent,] si l’impureté est au-dessus, tous les ustensiles qui sont en dessous sont purs, parce que le ohel fait séparation devant l’impureté, et les ustensiles [faits] d’excréments [mélangés avec de la terre], les ustensiles en pierre, et les ustensiles en terre qui ont une [grande] capacité sont considérés comme des ohel et ne sont pas considérés comme des ustensiles, c’est pourquoi, ils font séparation devant l’impureté.
3. Une planche posée sur un four nouveau et qui dépasse de tous les côtés d’un téfah, si l’impureté est en dessous de la planche, les ustensiles qui sont au-dessus sont purs. Si l’impureté est au-dessus, les ustensiles qui sont en dessous sont purs, parce qu’un four nouveau n’est pas considéré comme un ustensile dans ce contexte. Et s’il est ancien, tout est impur.
4. Une planche posée sur deux fours, même s’ils sont anciens, et qui dépasse [d’un téfah] à l’extérieur de chaque four [et non sur les côtés], et il y a une impureté en dessous d’elle, entre les deux fours, [seul l’espace] entre eux [les deux fours] est impur, mais les ustensiles qui sont en dessous des deux extrémités [de la planche] extérieures aux fours, sont purs, parce que cela est considéré comme deux ohel [séparés] l’un à côté de l’autre. Et de même, [dans le cas d’]une planche posée sur un four et qui fait saillie d’un téfah de part et d’autres, et non sur les côtés, et il y a une impureté sur un côté, les ustensiles qui sont du second côté sont purs [parce que le four fait séparation entre les ohel].
5. Un homme qui porte un ustensile, par exemple un aiguillon ou quelque chose de semblable, et un côté de l’ustensile recouvre une impureté, s’il a une circonférence d’un téfah, bien que sa largeur [son diamètre] soit seulement d’un doigt et un tiers, cela rend impur celui qui le porte et cela lui communique l’impureté par ordre rabbinique, car ils [les sages] ont décrété l’impureté pour ce [un ustensile] qui a une circonférence d’un téfah pour [éviter une transgression dans le cas d’un ustensile ayant] une largeur d’un téfah. Mais il ne communique pas l’impureté aux ustensiles qui sont en dessous de lui et aux autres personnes qu’il recouvre ceux-ci ainsi que l’impureté ; il faut [pour communiquer l’impureté dans ces cas] qu’il ait une largeur d’un téfah.
6. Les cercueils en bois dans lesquels on met le cadavre ne sont pas considérés comme une tombe, mais s’il y a entre le couvercle du cercueil et le cadavre un espace d’un téfah, il [le cercueil] fait séparation et celui qui se tient au-dessus du cercueil est pur selon la Thora. [Néanmoins,] malgré le fait que la majorité des cercueils ont à l’intérieur un espace d’un téfah [cube en plus de l’espace qu’occupe le cadavre], étant donné qu’il y en a qui n’ont pas un téfah [d’espace], ils [les sages] ont décrété [l’impureté] sur tous les cercueils, [à savoir qu’]ils ne font pas séparation [entre l’impureté et l’extérieur], et celui qui marche sur un cercueil est considéré comme s’il touchait un cadavre ou un tombeau.
7. Une poutre qui repose sur deux murs et une impureté se trouve en dessous, si elle a [une largeur d’]un téfah, elle communique l’impureté en dessous de toute sa surface, et tous les ustensiles ou les hommes qui sont en dessous d’elle sont impurs, bien qu’elle n’ait pas [une largeur] uniforme et soit inférieure à un téfah sur une partie [de sa surface], parce qu’une partie [de la poutre] est une partie d’un ohel. Et si elle n’a pas [une largeur d’]un téfah, l’impureté transperce [la poutre] et s’élève et transperce [la poutre] et descend, comme nous l’avons expliqué. Quelle doit être son périmètre pour qu’elle ait [une largeur d’]un téfah ? Si elle est ronde, [sa circonférence doit être de] trois téfahim. Et si elle est carrée, [son périmètre doit être de] quatre téfahim.
8. Un séa [ustensile de mesure cylindrique creux] qui repose sur le côté à découvert ne communique l’impureté en dessous de toute sa surface que s’il a une circonférence approximative de quatre téfahim et demi, de sorte que l’arête supérieure ait une hauteur d’un téfah et demi, et que la surface d’un téfah sur un téfah [à l’intérieur du séa] soit haute d’un téfah [du sol]. C’est pourquoi, s’il est posé à un demi téfah du sol, et que sa circonférence est de trois [téfahim], il communique l’impureté. Et de même, un pilier cylindrique posé à terre ne communique l’impureté sous sa paroi que s’il a une circonférence de 24 téfahim. Et s’il n’a pas une circonférence de 24 [téfahim], l’impureté transperce et monte, et transperce et descend. Le fait qu’ils [les sages] ont exigé [une circonférence de] 24 téfahim [pour que le pilier communique l’impureté] est fondé sur les principes de base que les sages ont pris comme référence pour les comptes liés aux lois, [à savoir que] tout [cercle] qui a une circonférence de trois [téfahim] a une largeur [c'est-à-dire un diamètre] d’un téfah. Et tout carré d’un téfah d’arête a une diagonale d’un téfah et 2/5. C’est pourquoi, si la circonférence du pilier est de 24 téfahim, sa paroi abrite une surface d’un téfah sur un téfah et un peu plus, car ces comptes sont des approximations.
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Treize
1. Tout[e structure d’un] téfah sur un téfah d’un téfah de hauteur est désignée comme un ohel, comme nous l’avons expliqué, et fait séparation devant l’impureté et communique l’impureté, qu’on l’ait faite comme ohel ou qu’elle se soit faite d’elle-même, même si cela n’a pas été réalisé par un homme, cela communique [l’impureté] et cela fait séparation [devant l’impureté]. Comment cela s'applique-t-il ? Un trou qui a été creusé par l’eau, par de petits animaux ou par l’érosion, ou si on a rassemblé des pierres ou des poutres et qu’un espace d’un téfah a été formé, cela est un ohel, cela communique [l’impureté] et cela fait séparation [devant l’impureté].
2. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Si le ohel est très ferme. Mais un ohel qui s’ébranle [facilement] ne communique pas l’impureté et ne fait pas séparation devant l’impureté d’après la Thora. Toutefois, par ordre rabbinique, il communique l’impureté et ne fait pas séparation [devant l’impureté]. Quel est le cas ? Les branches des arbres, qui recouvrent la terre, et sont appelées « [les branches] qui couvrent », et les pierres qui font saillies de la clôture [en pierre] qui recouvrent le sol et sont appelées : « [les pierres] qui font saillie », si elles peuvent supporter une couche d’argile moyenne et tenir, elles communiquent [l’impureté] et font séparation [devant l’impureté] d’après la Thora. Et si elles ne sont pas aptes à supporter une couche d’argile moyenne, mais tombent, elles communiquent [l’impureté] par ordre rabbinique et ne font pas séparation [devant l’impureté]. Et de même pour tout ce qui est semblable.
3. Ceux-ci [les ustensiles] communiquent [l’impureté] et font séparation [devant l’impureté] : les ustensiles en bois qui ont une [grande] capacité, et de même, les ustensiles en pierre, les ustensiles en excréments [mélangés à de la terre], les ustensiles en terre glaise qui ont une [grande] capacité, les ustensiles en peau qui ne sont pas des récipients, une tenture, une mantille [utilisée pour se nettoyer], une natte [en joncs ou en roseaux], une natte [de paille, de roseaux ou de cordes] qui sont étendus comme une tente, les animaux domestiques ou sauvages, impurs ou purs, à condition que la tête de l’un soit entre les pieds de l’autre, et qu’ils soient tous liés, un oiseau à l’arrêt [attaché au mur], celui qui creuse dans les épis un emplacement pour protéger un enfant du soleil, les aliments qui ne sont pas aptes à recevoir l’impureté, les légumes qui subsistent durant l’été et l’hiver sont considérés comme des arbres et communiquent [l’impureté] et font séparation [devant l’impureté], ce sont : le iris, le kissom, les légumes verts de 'hamor, la courge grecque. Et de même, les [branches] qui couvrent, les [pierres] qui font saillie, les saillies [du mur d’une maison courbées vers le bas comme-ci : et les saillies [du mur courbées vers le haut comme-ci : , les nids [des oiseaux qui font saillies du mur], les rochers qui font saillies [dans les montagnes], les pierres [qui font saillie d’un mur naturellement], un mur penché, les « dents d’un rocher » [rocher aigu au sommet d’une montagne], tous ceux-ci communiquent [l’impureté] et font séparation [devant l’impureté].
4. Ceux-ci communiquent [l’impureté] et ne font pas séparation : les hommes, les ustensiles en bois qui n’ont pas une [grande] capacité, parce qu’ils sont comme tous les ustensiles et deviennent impurs, les ustensiles en peau qui ne sont pas des récipients, les tentures, les mantilles, une natte [en joncs ou en roseaux], une natte [de paille, de cordes ou de roseaux] qui ne sont pas étendus comme une tente, mais sont simplement étendus [en haut comme un toit] sans qu’il y ait de côté penché, ni de parois, des animaux domestiques ou sauvages morts, des aliments impurs ou aptes [à recevoir l’impureté], car une chose impure ne fait pas séparation, les meules [qui peuvent être actionnées] par un homme [sans l’aide d’un animal], parce qu’elles font partie des ustensiles en pierre, tous ceux-ci communiquent [l’impureté] et ne font pas séparation.
5. Ceux-ci ne communiquent pas [l’impureté] et ne font pas séparation [devant l’impureté] : les semences, les plantes attachées au sol, à l’exception des quatre plantes précédemment évoquées, la grêle, la neige, le givre [rosée gelée], la glace, le sel, celui qui enjambe d’un endroit à un autre [alors qu’il y a une impureté au milieu], celui qui saute d’un endroit à un autre, un oiseau qui vole, un vêtement qui remue [dans l’air sans être attaché], un bateau qui navigue sur l’eau, tous ceux-ci ne communiquent pas [l’impureté] et ne font pas séparation [devant l’impureté], car bien qu’ils recouvrent [l’impureté], cela n’est pas un ohel qui tient.
6. Si on attache un bateau à une chose [comme une grosse corde] qui peut le faire tenir, si on coince le coin d’un vêtement avec une pierre [en posant une pierre dessus], cela communique l’impureté.
7. Une planche qui vogue sur l’eau, avec une impureté en dessous de l’une de ses extrémités, les ustensiles qui sont en dessous de sa seconde extrémité sont purs, car nous avons déjà expliqué qu’un bateau qui navigue ne communique pas l’impureté.
8. Ceux-ci font séparation [devant l’impureté] et ne communiquent pas [l’impureté] : une natte étendue, les cordes d’un lit, les sacs de poubelle [faits sous forme de treillis de cordes comprenant entre elles un espace inférieur à un téfah, et qui sont tirés par des animaux], et les grilles des fenêtres. Comment font-ils séparation ? S’il y a une fenêtre entre deux maisons et qu’une impureté se trouve dans une maison, et l’un de ces éléments est étendu dans cette fenêtre et la bouche, bien qu’il y ait de l’air entre eux, ils font séparation et l’impureté ne pénètre pas dans la seconde maison, à condition qu’il n’y ait pas dans ces treillis ou dans les trous des sacs de poubelle ou entre chaque corde un espace d’un téfah, car s’il y a un espace d’un téfah, l’impureté pénètre, comme cela sera expliqué.
2. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Si le ohel est très ferme. Mais un ohel qui s’ébranle [facilement] ne communique pas l’impureté et ne fait pas séparation devant l’impureté d’après la Thora. Toutefois, par ordre rabbinique, il communique l’impureté et ne fait pas séparation [devant l’impureté]. Quel est le cas ? Les branches des arbres, qui recouvrent la terre, et sont appelées « [les branches] qui couvrent », et les pierres qui font saillies de la clôture [en pierre] qui recouvrent le sol et sont appelées : « [les pierres] qui font saillie », si elles peuvent supporter une couche d’argile moyenne et tenir, elles communiquent [l’impureté] et font séparation [devant l’impureté] d’après la Thora. Et si elles ne sont pas aptes à supporter une couche d’argile moyenne, mais tombent, elles communiquent [l’impureté] par ordre rabbinique et ne font pas séparation [devant l’impureté]. Et de même pour tout ce qui est semblable.
3. Ceux-ci [les ustensiles] communiquent [l’impureté] et font séparation [devant l’impureté] : les ustensiles en bois qui ont une [grande] capacité, et de même, les ustensiles en pierre, les ustensiles en excréments [mélangés à de la terre], les ustensiles en terre glaise qui ont une [grande] capacité, les ustensiles en peau qui ne sont pas des récipients, une tenture, une mantille [utilisée pour se nettoyer], une natte [en joncs ou en roseaux], une natte [de paille, de roseaux ou de cordes] qui sont étendus comme une tente, les animaux domestiques ou sauvages, impurs ou purs, à condition que la tête de l’un soit entre les pieds de l’autre, et qu’ils soient tous liés, un oiseau à l’arrêt [attaché au mur], celui qui creuse dans les épis un emplacement pour protéger un enfant du soleil, les aliments qui ne sont pas aptes à recevoir l’impureté, les légumes qui subsistent durant l’été et l’hiver sont considérés comme des arbres et communiquent [l’impureté] et font séparation [devant l’impureté], ce sont : le iris, le kissom, les légumes verts de 'hamor, la courge grecque. Et de même, les [branches] qui couvrent, les [pierres] qui font saillie, les saillies [du mur d’une maison courbées vers le bas comme-ci : et les saillies [du mur courbées vers le haut comme-ci : , les nids [des oiseaux qui font saillies du mur], les rochers qui font saillies [dans les montagnes], les pierres [qui font saillie d’un mur naturellement], un mur penché, les « dents d’un rocher » [rocher aigu au sommet d’une montagne], tous ceux-ci communiquent [l’impureté] et font séparation [devant l’impureté].
4. Ceux-ci communiquent [l’impureté] et ne font pas séparation : les hommes, les ustensiles en bois qui n’ont pas une [grande] capacité, parce qu’ils sont comme tous les ustensiles et deviennent impurs, les ustensiles en peau qui ne sont pas des récipients, les tentures, les mantilles, une natte [en joncs ou en roseaux], une natte [de paille, de cordes ou de roseaux] qui ne sont pas étendus comme une tente, mais sont simplement étendus [en haut comme un toit] sans qu’il y ait de côté penché, ni de parois, des animaux domestiques ou sauvages morts, des aliments impurs ou aptes [à recevoir l’impureté], car une chose impure ne fait pas séparation, les meules [qui peuvent être actionnées] par un homme [sans l’aide d’un animal], parce qu’elles font partie des ustensiles en pierre, tous ceux-ci communiquent [l’impureté] et ne font pas séparation.
5. Ceux-ci ne communiquent pas [l’impureté] et ne font pas séparation [devant l’impureté] : les semences, les plantes attachées au sol, à l’exception des quatre plantes précédemment évoquées, la grêle, la neige, le givre [rosée gelée], la glace, le sel, celui qui enjambe d’un endroit à un autre [alors qu’il y a une impureté au milieu], celui qui saute d’un endroit à un autre, un oiseau qui vole, un vêtement qui remue [dans l’air sans être attaché], un bateau qui navigue sur l’eau, tous ceux-ci ne communiquent pas [l’impureté] et ne font pas séparation [devant l’impureté], car bien qu’ils recouvrent [l’impureté], cela n’est pas un ohel qui tient.
6. Si on attache un bateau à une chose [comme une grosse corde] qui peut le faire tenir, si on coince le coin d’un vêtement avec une pierre [en posant une pierre dessus], cela communique l’impureté.
7. Une planche qui vogue sur l’eau, avec une impureté en dessous de l’une de ses extrémités, les ustensiles qui sont en dessous de sa seconde extrémité sont purs, car nous avons déjà expliqué qu’un bateau qui navigue ne communique pas l’impureté.
8. Ceux-ci font séparation [devant l’impureté] et ne communiquent pas [l’impureté] : une natte étendue, les cordes d’un lit, les sacs de poubelle [faits sous forme de treillis de cordes comprenant entre elles un espace inférieur à un téfah, et qui sont tirés par des animaux], et les grilles des fenêtres. Comment font-ils séparation ? S’il y a une fenêtre entre deux maisons et qu’une impureté se trouve dans une maison, et l’un de ces éléments est étendu dans cette fenêtre et la bouche, bien qu’il y ait de l’air entre eux, ils font séparation et l’impureté ne pénètre pas dans la seconde maison, à condition qu’il n’y ait pas dans ces treillis ou dans les trous des sacs de poubelle ou entre chaque corde un espace d’un téfah, car s’il y a un espace d’un téfah, l’impureté pénètre, comme cela sera expliqué.
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Quatorze
1. Une impureté ne pénètre et ne sort d’un ohel que par une ouverture d’un téfah sur un téfah. Comment cela s'applique-t-il ? Une ouverture qui sépare deux maisons ou une maison et un étage, si elle a une surface d’un téfah sur un téfah et qu’une impureté se trouve dans l’un d’eux [dans l’une des deux maisons ou dans la maison ou l’étage], la seconde maison est impure. Si l’ouverture n’a pas [une surface d’]un téfah [sur un téfah], l’impureté n’en sort pas et ne pénètre pas dans le second ohel. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour une ouverture qu’un homme a faite pour un usage général. Mais une ouverture qu’un homme a faite pour laisser pénétrer la lumière, la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est un poundione, et l’impureté sort par celle-ci. Comment cela s'applique-t-il ? S’il y a une impureté dans la maison et qu’un homme vient et s’appuie sur cette fenêtre [faite] pour la lumière ou pose dessus un ustensile, ou est recouvert par un ohel adjacent au mur [où se trouve la fenêtre], tout ce qui est à l’intérieur du ohel devient impur parce que l’impureté sort par celui-ci. Et une ouverture qui est faite pour [laisse pénétrer] la lumière est celle qui n’est pas recouverte par un toit au-dessus mais est découverte au soleil.
2. Une ouverture qui n’a pas été faite par un homme, par exemple, qui a été creusée par l’eau ou par des petits animaux ou qui est due à l’érosion, ou une ouverture qui a été bouchée par un bouche-trou, et le bouche-trou a été retiré, ou qui avait du verre [qui la fermait] et il a été brisé, la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est [la taille d’]un poing [du géant appelé Ben Batia’h], ce qui correspond à la taille d’une grande tête d’un homme, à condition qu’il n’ait pas eu l’intention [de s’en servir] pour son utilisation. Mais s’il a eu l’intention de l’utiliser, la mesure [minimale pour laisser passer l’impureté] est un téfah. S’il a eu l’intention [de laisser pénétrer] la lumière, la mesure [minimale] est la taille d’un poundione, car l’intention dans ce cas est considérée comme un acte.
3. Une ouverture pour la lumière que l’on a commencé à boucher et que l’on n’a pas terminé [de boucher] parce qu’il n’y avait pas de ciment, ou parce que l’on a été appelé par un ami ou parce que la nuit du chabbat a commencé, et il est resté une petite partie [de cette ouverture], s’il est resté une hauteur de deux largeurs de doigt sur une largeur de pouce, cela communique l’impureté. [S’il est resté] moins que cela, cela est considéré comme bouché.
4. Une grande ouverture faite pour [laisser passer] la lumière dans laquelle il y a un treillage [tissé de roseaux] ou quelque chose de semblable, s’il y a à un endroit la taille d’un poundione, cela communique l’impureté et cela fait sortir l’impureté. Si les trous du treillage sont fins et qu’aucun d’eux n’a pas la taille d’un poundione, elle est considérée comme fermée. Et de même, une ouverture faite pour un usage [général] dans laquelle il y a des treillages s’il y a à un endroit une surface carrée d’un téfah sur un téfah, cela communique et cela laisse sortir [l’impureté]. Et sinon, elle [l’ouverture] est considérée comme si elle était bouchée.
5. Une fenêtre découverte, la mesure [minimale pour que l’impureté y pénètre] est la taille d’un poundione, parce qu’elle n’est faite que pour [laisser passer] la lumière, comme nous l’avons expliqué. Si on construit une maison à l’extérieur [devant la fenêtre], et que cette fenêtre est [maintenant] sous un toit, et est entre les deux maisons, la mesure [minimale pour que l’impureté y pénètre] est [une surface d’]un téfah [sur un téfah]. Si le plafond [de la seconde maison] est situé au milieu de la fenêtre [de la première, c'est-à-dire qu’il bloque la partie inférieure de la fenêtre, tandis que la lumière pénètre par la partie supérieure], la [mesure minimale dans la] partie inférieure en dessous du toit est un téfah, et la [mesure minimale dans la] partie supérieure au-dessus du toit est la taille d’un poundione, parce qu’elle est découverte.
6. Un trou au milieu de la porte ou [une porte] dans laquelle le menuisier a laissé un espace découvert en haut ou en bas, ou a fermé [la porte] et n’a pas terminé de la serrer, de sorte qu’il est resté un espace découvert entre les deux portes, ou il a fermé la porte et le vent l’a ouverte, dans tous ces cas, si l’ouverture fait la taille d’un poing [cf. § 2], l’impureté peut sortir et peut pénétrer par cet espace ouvert. Et s’il n’y a pas la taille d’un poing, elle est considérée comme bouchée.
7. Celui qui fait un trou dans le mur pour y poser un jonc ou un grand clou ou pour y observer les passants ou pour discuter avec un ami, cela est considéré comme une fenêtre faite pour un usage [général] et la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est un téfah.
2. Une ouverture qui n’a pas été faite par un homme, par exemple, qui a été creusée par l’eau ou par des petits animaux ou qui est due à l’érosion, ou une ouverture qui a été bouchée par un bouche-trou, et le bouche-trou a été retiré, ou qui avait du verre [qui la fermait] et il a été brisé, la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est [la taille d’]un poing [du géant appelé Ben Batia’h], ce qui correspond à la taille d’une grande tête d’un homme, à condition qu’il n’ait pas eu l’intention [de s’en servir] pour son utilisation. Mais s’il a eu l’intention de l’utiliser, la mesure [minimale pour laisser passer l’impureté] est un téfah. S’il a eu l’intention [de laisser pénétrer] la lumière, la mesure [minimale] est la taille d’un poundione, car l’intention dans ce cas est considérée comme un acte.
3. Une ouverture pour la lumière que l’on a commencé à boucher et que l’on n’a pas terminé [de boucher] parce qu’il n’y avait pas de ciment, ou parce que l’on a été appelé par un ami ou parce que la nuit du chabbat a commencé, et il est resté une petite partie [de cette ouverture], s’il est resté une hauteur de deux largeurs de doigt sur une largeur de pouce, cela communique l’impureté. [S’il est resté] moins que cela, cela est considéré comme bouché.
4. Une grande ouverture faite pour [laisser passer] la lumière dans laquelle il y a un treillage [tissé de roseaux] ou quelque chose de semblable, s’il y a à un endroit la taille d’un poundione, cela communique l’impureté et cela fait sortir l’impureté. Si les trous du treillage sont fins et qu’aucun d’eux n’a pas la taille d’un poundione, elle est considérée comme fermée. Et de même, une ouverture faite pour un usage [général] dans laquelle il y a des treillages s’il y a à un endroit une surface carrée d’un téfah sur un téfah, cela communique et cela laisse sortir [l’impureté]. Et sinon, elle [l’ouverture] est considérée comme si elle était bouchée.
5. Une fenêtre découverte, la mesure [minimale pour que l’impureté y pénètre] est la taille d’un poundione, parce qu’elle n’est faite que pour [laisser passer] la lumière, comme nous l’avons expliqué. Si on construit une maison à l’extérieur [devant la fenêtre], et que cette fenêtre est [maintenant] sous un toit, et est entre les deux maisons, la mesure [minimale pour que l’impureté y pénètre] est [une surface d’]un téfah [sur un téfah]. Si le plafond [de la seconde maison] est situé au milieu de la fenêtre [de la première, c'est-à-dire qu’il bloque la partie inférieure de la fenêtre, tandis que la lumière pénètre par la partie supérieure], la [mesure minimale dans la] partie inférieure en dessous du toit est un téfah, et la [mesure minimale dans la] partie supérieure au-dessus du toit est la taille d’un poundione, parce qu’elle est découverte.
6. Un trou au milieu de la porte ou [une porte] dans laquelle le menuisier a laissé un espace découvert en haut ou en bas, ou a fermé [la porte] et n’a pas terminé de la serrer, de sorte qu’il est resté un espace découvert entre les deux portes, ou il a fermé la porte et le vent l’a ouverte, dans tous ces cas, si l’ouverture fait la taille d’un poing [cf. § 2], l’impureté peut sortir et peut pénétrer par cet espace ouvert. Et s’il n’y a pas la taille d’un poing, elle est considérée comme bouchée.
7. Celui qui fait un trou dans le mur pour y poser un jonc ou un grand clou ou pour y observer les passants ou pour discuter avec un ami, cela est considéré comme une fenêtre faite pour un usage [général] et la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est un téfah.