Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Treize
2. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Si le ohel est très ferme. Mais un ohel qui s’ébranle [facilement] ne communique pas l’impureté et ne fait pas séparation devant l’impureté d’après la Thora. Toutefois, par ordre rabbinique, il communique l’impureté et ne fait pas séparation [devant l’impureté]. Quel est le cas ? Les branches des arbres, qui recouvrent la terre, et sont appelées « [les branches] qui couvrent », et les pierres qui font saillies de la clôture [en pierre] qui recouvrent le sol et sont appelées : « [les pierres] qui font saillie », si elles peuvent supporter une couche d’argile moyenne et tenir, elles communiquent [l’impureté] et font séparation [devant l’impureté] d’après la Thora. Et si elles ne sont pas aptes à supporter une couche d’argile moyenne, mais tombent, elles communiquent [l’impureté] par ordre rabbinique et ne font pas séparation [devant l’impureté]. Et de même pour tout ce qui est semblable.
3. Ceux-ci [les ustensiles] communiquent [l’impureté] et font séparation [devant l’impureté] : les ustensiles en bois qui ont une [grande] capacité, et de même, les ustensiles en pierre, les ustensiles en excréments [mélangés à de la terre], les ustensiles en terre glaise qui ont une [grande] capacité, les ustensiles en peau qui ne sont pas des récipients, une tenture, une mantille [utilisée pour se nettoyer], une natte [en joncs ou en roseaux], une natte [de paille, de roseaux ou de cordes] qui sont étendus comme une tente, les animaux domestiques ou sauvages, impurs ou purs, à condition que la tête de l’un soit entre les pieds de l’autre, et qu’ils soient tous liés, un oiseau à l’arrêt [attaché au mur], celui qui creuse dans les épis un emplacement pour protéger un enfant du soleil, les aliments qui ne sont pas aptes à recevoir l’impureté, les légumes qui subsistent durant l’été et l’hiver sont considérés comme des arbres et communiquent [l’impureté] et font séparation [devant l’impureté], ce sont : le iris, le kissom, les légumes verts de 'hamor, la courge grecque. Et de même, les [branches] qui couvrent, les [pierres] qui font saillie, les saillies [du mur d’une maison courbées vers le bas comme-ci : et les saillies [du mur courbées vers le haut comme-ci : , les nids [des oiseaux qui font saillies du mur], les rochers qui font saillies [dans les montagnes], les pierres [qui font saillie d’un mur naturellement], un mur penché, les « dents d’un rocher » [rocher aigu au sommet d’une montagne], tous ceux-ci communiquent [l’impureté] et font séparation [devant l’impureté].
4. Ceux-ci communiquent [l’impureté] et ne font pas séparation : les hommes, les ustensiles en bois qui n’ont pas une [grande] capacité, parce qu’ils sont comme tous les ustensiles et deviennent impurs, les ustensiles en peau qui ne sont pas des récipients, les tentures, les mantilles, une natte [en joncs ou en roseaux], une natte [de paille, de cordes ou de roseaux] qui ne sont pas étendus comme une tente, mais sont simplement étendus [en haut comme un toit] sans qu’il y ait de côté penché, ni de parois, des animaux domestiques ou sauvages morts, des aliments impurs ou aptes [à recevoir l’impureté], car une chose impure ne fait pas séparation, les meules [qui peuvent être actionnées] par un homme [sans l’aide d’un animal], parce qu’elles font partie des ustensiles en pierre, tous ceux-ci communiquent [l’impureté] et ne font pas séparation.
5. Ceux-ci ne communiquent pas [l’impureté] et ne font pas séparation [devant l’impureté] : les semences, les plantes attachées au sol, à l’exception des quatre plantes précédemment évoquées, la grêle, la neige, le givre [rosée gelée], la glace, le sel, celui qui enjambe d’un endroit à un autre [alors qu’il y a une impureté au milieu], celui qui saute d’un endroit à un autre, un oiseau qui vole, un vêtement qui remue [dans l’air sans être attaché], un bateau qui navigue sur l’eau, tous ceux-ci ne communiquent pas [l’impureté] et ne font pas séparation [devant l’impureté], car bien qu’ils recouvrent [l’impureté], cela n’est pas un ohel qui tient.
6. Si on attache un bateau à une chose [comme une grosse corde] qui peut le faire tenir, si on coince le coin d’un vêtement avec une pierre [en posant une pierre dessus], cela communique l’impureté.
7. Une planche qui vogue sur l’eau, avec une impureté en dessous de l’une de ses extrémités, les ustensiles qui sont en dessous de sa seconde extrémité sont purs, car nous avons déjà expliqué qu’un bateau qui navigue ne communique pas l’impureté.
8. Ceux-ci font séparation [devant l’impureté] et ne communiquent pas [l’impureté] : une natte étendue, les cordes d’un lit, les sacs de poubelle [faits sous forme de treillis de cordes comprenant entre elles un espace inférieur à un téfah, et qui sont tirés par des animaux], et les grilles des fenêtres. Comment font-ils séparation ? S’il y a une fenêtre entre deux maisons et qu’une impureté se trouve dans une maison, et l’un de ces éléments est étendu dans cette fenêtre et la bouche, bien qu’il y ait de l’air entre eux, ils font séparation et l’impureté ne pénètre pas dans la seconde maison, à condition qu’il n’y ait pas dans ces treillis ou dans les trous des sacs de poubelle ou entre chaque corde un espace d’un téfah, car s’il y a un espace d’un téfah, l’impureté pénètre, comme cela sera expliqué.