Rambam 1 Chapitre

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

13 Elloul 5784 / 09.16.2024

Lois relatives aux offrandes invalides : Chapitre Dix

1. Une femme qui a dit : « je m’engage à [apporter] une paire [d’oiseaux] quand j’aurai un garçon doit apporter quatre oiseaux quand elle enfante : deux pour son vœu, qui sont des holocaustes, comme nous l’avons expliqué, et deux comme obligation pour avoir enfanté, dont l’un est un holocauste et l’autre un sacrifice expiatoire. Tu apprends donc que le cohen doit faire [le cérémonial de] trois oiseaux au niveau supérieur et un oiseau au niveau inférieur. S’il commet une erreur et fait [le cérémonial de] deux [oiseaux] au niveau supérieur et [de] deux [oiseaux] au niveau inférieur sans avoir demandé [à la femme lequel était un holocauste et lequel un sacrifice expiatoire], elle doit apporter encore un oiseau et l’offrir au niveau supérieur. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Si elle a offert quatre [oiseaux] de la même espèce, par exemple, tous des tourterelles ou des jeunes colombes. Mais s’il y avait deux tourterelles avec deux jeunes colombes et qu’il en a fait deux au niveau supérieur et deux au niveau inférieur [c'est-à-dire qu’il a offert chaque espèce à un niveau sans savoir laquelle], elle doit apporter encore une tourterelle et une jeune colombe et faire [le cérémonial des] deux au niveau supérieur pour s’acquitter de son obligation, car s’il [le cohen] a fait en premier lieu [le cérémonial de] deux tourterelles au niveau inférieur, elle a besoin d’[offrir] une tourterelle au niveau supérieur [comme holocauste] pour son obligation. Et s’il a fait les [le cérémonial des] deux jeunes colombes au niveau inférieur, elle a besoin d’[offrir] une jeune colombe au niveau supérieur [comme sacrifice expiatoire] pour s’acquitter de son obligation, car une personne ne peut pas apporter pour son obligation une tourterelle et une jeune colombe mais soit deux tourterelles, soit deux jeunes colombes [par conséquent, elle doit apporter une tourterelle et une jeune colombe pour pouvoir éviter tout doute].

2. Si elle a explicité son vœu et a dit au cohen : « ceux-ci sont pour mon vœu et ceux-ci pour mon obligation », et que le cohen a fait [le cérémonial de] deux au niveau supérieur et deux au niveau inférieur sans savoir lesquels il a fait au niveau supérieur et lesquels il a fait au niveau inférieur, elle doit apporter trois oiseaux : deux pour son vœu et un pour compléter son obligation ; les [le cérémonial des] deux se déroule au niveau supérieur, car elle a explicité son vœu, et peut-être les [le cérémonial des] deux [oiseaux] de son vœu a été fait au niveau inférieur et ils sont invalides. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Si elle a apporté pour les quatre [oiseaux], dont deux correspondent au vœu qu’elle a explicitée une même espèce [d’oiseau]. Par contre, s’il y avait deux espèces, elle doit apporter quatre autres [oiseaux] : deux de l’espèce qu’elle a mentionnée pour son vœu sont offerts pour son vœu et deux de l’espèce de son choix pour son obligation, dont [le cérémonial de l’]un se fait au niveau supérieur et un au niveau inférieur.

3. Si elle a déterminé [l’espèce à utiliser pour] son vœu et a dit : « si j’enfante un garçon, je m’engage à [apporter] deux tourterelles », a enfanté [un garçon] et a apporté quatre oiseaux [d’une même espèce et en a défini certains pour son obligation et d’autres pour son vœu], deux pour son vœu et deux pour son obligation et qu’il [le cohen] en a fait deux au niveau supérieur et deux au niveau inférieur sans savoir lesquels il a fait au niveau supérieur et lesquels il a fait au niveau inférieur, et elle aussi a oublié l’espèce qu’elle avait déterminée pour son vœu [elle se souvient de ce qu’elle a donné au cohen mais ne sait plus si c’est l’espèce qu’elle a déterminée], à savoir des tourterelles ou des jeunes colombes, elle doit apporter deux tourterelles avec deux jeunes colombes pour son vœu, et les [le rituel des] quatre se fait au niveau supérieur, et elle apporte un oiseau pour compléter son obligation, qui est fait au niveau inférieur (car elle en a déjà fait deux au niveau inférieur, qui sont des sacrifices expiatoires). Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Si elle a apporté les quatre [les deux paires] au début d’une même espèce. Mais s’il y avait deux espèces, elle doit apporter six oiseaux : deux tourterelles avec deux jeunes colombes pour son vœu et elle doit apporter pour son obligation deux tourterelles ou deux jeunes colombes, [dont le cérémonial de l’]une se fait au niveau supérieur et une au niveau inférieur. Et de même, si elle les a donnés au cohen et a oublié ce qu’elle lui a donné, et le cohen a fait [le cérémonial de chacun] sans savoir s’il a fait [le cérémonial de] tous au niveau supérieur ou [le cérémonial de] tous au niveau inférieur ou la moitié au niveau supérieur et la moitié au niveau inférieur, elle apporte deux tourterelles avec deux jeunes colombes pour son vœu et apporte deux tourterelles ou deux jeunes colombes pour son obligation.

4. Si elle a déterminé [la nature de l’offrande pour] son obligation [c'est-à-dire une offrande de riche ou de pauvre sans avoir déterminé l’espèce] et a oublié ce qu’elle a déterminé [pour son vœu et pour son obligation. Elle a également oublié ce qu’elle a donné au cohen et le cohen a oublié la façon dont il les a offerts], [de sorte qu’]il est possible que son obligation consiste en une brebis comme holocauste et un oiseau, une tourterelle ou une jeune colombe, comme sacrifice expiatoire ; c’est pourquoi, elle apporte six oiseaux : quatre pour son vœu et deux pour son obligation, et elle apporte également un sacrifice expiatoire : une jeune colombe ou une tourterelle avec une brebis [en holocauste, de crainte qu’elle soit redevable de l’offrande d’un riche] ; elle apporte donc sept oiseaux (et une brebis).

5. Et tous ces sacrifices expiatoires ne sont pas consommés parce qu’ils sont [apportés pour] un doute.