Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
24 Mena'hem Av 5784 / 08.28.2024
Lois relatives aux sacrifices quotidiens et supplémentaires
Elles comprennent dix-neuf commandements : dix-huit commandements positifs et un commandement négatif, dont voici le détail :
a) offrir les deux agneaux chaque jour en holocauste b) allumer chaque jour le feu sur l’autel c) ne pas l’éteindre d) enlever les cendres [de l’autel] tous les jours e) brûler l’encens chaque jour f) allumer les lampes chaque jour g) que le grand prêtre offre une oblation, et celle-ci est appelée « ‘havitine » h) ajouter deux agneaux en holocauste le chabbat i) faire les pains de proposition j) le sacrifice supplémentaire du premier du mois k) le sacrifice supplémentaire de Pessa’h l) offrir le omer du balancement m) le sacrifice supplémentaire de Chavouot n) apporter les deux pains avec les sacrifices qui accompagnent le pain le jour de Chavouot o) le sacrifice supplémentaire de Roch Hachana p) le sacrifice supplémentaire du jour du jeûne q) le sacrifice supplémentaire de la fête de Souccot r) le sacrifice supplémentaire de Chemini Atséret s) que chaque homme compte sept semaines à compter du jour de l’offrande du omer.
Et l'explication de ces commandements se trouve dans les chapitres que voici :
Premier Chapitre
1. Il est un commandement positif d’offrir deux agneaux en holocauste chaque jour, et ils sont appelés « les sacrifices quotidiens », un le matin et un l’après-midi, ainsi qu’il est dit : « deux par jour, un holocauste perpétuel, etc. »
2. Quand sont-ils abattus ? Celui du matin, on l’abat avant le lever du soleil, dès que l’Est est illuminé [sur toute sa surface]. Une fois, la communauté tarda dans le second Temple et ils offrirent le sacrifice quotidien du matin la quatrième heure de la journée.
3. Le sacrifice quotidien de l’après-midi, on l’abat dès que l’ombre commence à être prolongée et que tout le monde peut voir qu’elle est inclinée, c'est-à-dire à partir de la sixième heure et demi jusqu’à la fin de la journée. On ne l’abattait tous les jours qu’à la huitième heure et demi et il était offert à la neuvième heure et demi. Et pourquoi différait-on de deux heures après le début de l’heure de l’abatage ? Du fait des offrandes individuelles ou communautaires, car il est défendu d’offrir une offrande avant le sacrifice quotidien du matin, et on n’abat pas de sacrifice après le sacrifice quotidien de l’après-midi, à l’exception du sacrifice Pascal, parce qu’il est impossible que tous les juifs offrent leurs sacrifices Pascal en deux heures.
4. On n’abat le sacrifice Pascal qu’après le sacrifice quotidien de l’après-midi. Et de même, ceux auxquels il manque le pardon [c'est-à-dire qu’ils doivent amener leur offrande pour se voir accorder le pardon] offrent leur [sacrifice de] pardon après l’offrande quotidienne de l’après-midi le jour du quatorze [Nissan] afin qu’ils soient purs pour consommer leur sacrifice Pascal le soir.
5. La veille de Pessa’h, que cela soit un jour de semaine ou le chabbat, le sacrifice quotidien était abattu à la septième heure et demi et offert à la huitième heure et demi, afin qu’ils aient le temps d’abattre leurs sacrifices Pascal. Et si la veille de Pessa’h tombait une veille de chabbat, ils l’abattaient à la sixième heure et demi, au début du temps imparti et il était offert à la septième heure et demi, de sorte qu’ils aient le temps de griller [leurs sacrifices Pascal] avant que ne commence le chabbat.
6. Bien que l’on n’abatte pas [de sacrifice] après le sacrifice quotidien de l’après-midi, on brûle tout ce qui est apte à être brûlé toute la journée. Et on brûle les membres des holocaustes et les parties sacrifiées [de toutes les offrandes] jusqu’à la mi-nuit, comme nous l’avons expliqué dans [les lois sur] la cérémonie des sacrifices. Et les membres et les parties sacrifiées qui n’ont pas été consumés, du sacrifice quotidien ou des autres sacrifices, on les retourne [sur le feu de l’autel] durant toute la nuit jusqu’au matin, comme il est dit : « toute la nuit jusqu’au matin ».
7. Les [la combustion des] membres du sacrifice quotidien repousse l’impureté [c'est-à-dire qu’elle est faite même en cas d’impureté des cohanim ou des membres] mais non le chabbat ; plutôt, la veille de chabbat seulement [et non le soir], on brûle les membres du sacrifice quotidien de la veille du chabbat, car le début du sacrifice quotidien repousse le chabbat [le sacrifice quotidien est égorgé et offert le chabbat] mais non la fin [c'est-à-dire qu’un sacrifice de la veille du chabbat qui n’a pas été offert la veille, il est défendu de l’offrir le chabbat]. Les graisses [des sacrifices offerts le] chabbat sont offertes le soir de fête si le jour de fête tombe à l’issu du chabbat. Par contre, elles ne sont pas offertes le soir de Kippour, ainsi qu’il est dit : « l’holocauste du chabbat dans son chabbat », et l’holocauste d’un chabbat n’est pas offert un autre chabbat [le jour de Kippour, étant lui-même désigné comme chabbat], ni l’holocauste d’un [jour] de semaine un jour de fête.
8. Le quatorze [Nissan] qui tombe un chabbat, on brûle les graisses des sacrifices Pascal le soir de fête, parce qu’elles sont considérées comme des graisses de [sacrifices offerts le] chabbat.
9. Il ne doit pas y avoir moins de six agneaux examinés [pour vérifier la présence de défauts physiques] dans la loge des agneaux du Temple [pour les sacrifices quotidiens], qui seront prêts quatre [jours avant] le jour de l’offrande. Et bien que l’on ait déjà examiné [l’agneau] au préalable, on n’abattait pas le sacrifice quotidien avant de l’avoir examiné une seconde fois avant l’abatage à la lumière d’une torche. Et on lui faisait boire de l’eau dans une coupe en or, de sorte qu’il soit facile à dépecer.
10. On faisait le sacrifice quotidien de l’après-midi de la même manière que celui du matin, comme la cérémonie de l’holocauste que nous avons décrite dans [les lois sur] la cérémonie des sacrifices. Et on n’attachait pas l’agneau pour ne pas imiter les païens, mais on lui tenait les pattes avant et les pattes postérieures [de l’agneau] à la main. Et voici comment il était immolé : la tête au Sud et tournée vers l’Ouest.
11. Le sacrifice quotidien du matin était égorgé au coin Nord-ouest de l’abattoir sur le second anneau [servant à attacher les animaux], et celui [le sacrifice quotidien] de l’après-midi sur le coin Nord-est [de l’abattoir] sur le second anneau, [et ce,] afin qu’ils soient en face du soleil .
12. S’ils n’ont pas offert le sacrifice quotidien du matin par erreur, par inadvertance, voire intentionnellement, ils offrent le sacrifice quotidien de l’après-midi. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Si l’autel a été inauguré. Mais s’il s’agit d’un nouvel autel sur lequel aucune offrande n’a encore été faite, ils ne doivent pas offrir en premier le [sacrifice quotidien] de l’après-midi, car on n’inaugure l’autel de l’holocauste que par le sacrifice quotidien du matin.
a) offrir les deux agneaux chaque jour en holocauste b) allumer chaque jour le feu sur l’autel c) ne pas l’éteindre d) enlever les cendres [de l’autel] tous les jours e) brûler l’encens chaque jour f) allumer les lampes chaque jour g) que le grand prêtre offre une oblation, et celle-ci est appelée « ‘havitine » h) ajouter deux agneaux en holocauste le chabbat i) faire les pains de proposition j) le sacrifice supplémentaire du premier du mois k) le sacrifice supplémentaire de Pessa’h l) offrir le omer du balancement m) le sacrifice supplémentaire de Chavouot n) apporter les deux pains avec les sacrifices qui accompagnent le pain le jour de Chavouot o) le sacrifice supplémentaire de Roch Hachana p) le sacrifice supplémentaire du jour du jeûne q) le sacrifice supplémentaire de la fête de Souccot r) le sacrifice supplémentaire de Chemini Atséret s) que chaque homme compte sept semaines à compter du jour de l’offrande du omer.
Et l'explication de ces commandements se trouve dans les chapitres que voici :
Premier Chapitre
1. Il est un commandement positif d’offrir deux agneaux en holocauste chaque jour, et ils sont appelés « les sacrifices quotidiens », un le matin et un l’après-midi, ainsi qu’il est dit : « deux par jour, un holocauste perpétuel, etc. »
2. Quand sont-ils abattus ? Celui du matin, on l’abat avant le lever du soleil, dès que l’Est est illuminé [sur toute sa surface]. Une fois, la communauté tarda dans le second Temple et ils offrirent le sacrifice quotidien du matin la quatrième heure de la journée.
3. Le sacrifice quotidien de l’après-midi, on l’abat dès que l’ombre commence à être prolongée et que tout le monde peut voir qu’elle est inclinée, c'est-à-dire à partir de la sixième heure et demi jusqu’à la fin de la journée. On ne l’abattait tous les jours qu’à la huitième heure et demi et il était offert à la neuvième heure et demi. Et pourquoi différait-on de deux heures après le début de l’heure de l’abatage ? Du fait des offrandes individuelles ou communautaires, car il est défendu d’offrir une offrande avant le sacrifice quotidien du matin, et on n’abat pas de sacrifice après le sacrifice quotidien de l’après-midi, à l’exception du sacrifice Pascal, parce qu’il est impossible que tous les juifs offrent leurs sacrifices Pascal en deux heures.
4. On n’abat le sacrifice Pascal qu’après le sacrifice quotidien de l’après-midi. Et de même, ceux auxquels il manque le pardon [c'est-à-dire qu’ils doivent amener leur offrande pour se voir accorder le pardon] offrent leur [sacrifice de] pardon après l’offrande quotidienne de l’après-midi le jour du quatorze [Nissan] afin qu’ils soient purs pour consommer leur sacrifice Pascal le soir.
5. La veille de Pessa’h, que cela soit un jour de semaine ou le chabbat, le sacrifice quotidien était abattu à la septième heure et demi et offert à la huitième heure et demi, afin qu’ils aient le temps d’abattre leurs sacrifices Pascal. Et si la veille de Pessa’h tombait une veille de chabbat, ils l’abattaient à la sixième heure et demi, au début du temps imparti et il était offert à la septième heure et demi, de sorte qu’ils aient le temps de griller [leurs sacrifices Pascal] avant que ne commence le chabbat.
6. Bien que l’on n’abatte pas [de sacrifice] après le sacrifice quotidien de l’après-midi, on brûle tout ce qui est apte à être brûlé toute la journée. Et on brûle les membres des holocaustes et les parties sacrifiées [de toutes les offrandes] jusqu’à la mi-nuit, comme nous l’avons expliqué dans [les lois sur] la cérémonie des sacrifices. Et les membres et les parties sacrifiées qui n’ont pas été consumés, du sacrifice quotidien ou des autres sacrifices, on les retourne [sur le feu de l’autel] durant toute la nuit jusqu’au matin, comme il est dit : « toute la nuit jusqu’au matin ».
7. Les [la combustion des] membres du sacrifice quotidien repousse l’impureté [c'est-à-dire qu’elle est faite même en cas d’impureté des cohanim ou des membres] mais non le chabbat ; plutôt, la veille de chabbat seulement [et non le soir], on brûle les membres du sacrifice quotidien de la veille du chabbat, car le début du sacrifice quotidien repousse le chabbat [le sacrifice quotidien est égorgé et offert le chabbat] mais non la fin [c'est-à-dire qu’un sacrifice de la veille du chabbat qui n’a pas été offert la veille, il est défendu de l’offrir le chabbat]. Les graisses [des sacrifices offerts le] chabbat sont offertes le soir de fête si le jour de fête tombe à l’issu du chabbat. Par contre, elles ne sont pas offertes le soir de Kippour, ainsi qu’il est dit : « l’holocauste du chabbat dans son chabbat », et l’holocauste d’un chabbat n’est pas offert un autre chabbat [le jour de Kippour, étant lui-même désigné comme chabbat], ni l’holocauste d’un [jour] de semaine un jour de fête.
8. Le quatorze [Nissan] qui tombe un chabbat, on brûle les graisses des sacrifices Pascal le soir de fête, parce qu’elles sont considérées comme des graisses de [sacrifices offerts le] chabbat.
9. Il ne doit pas y avoir moins de six agneaux examinés [pour vérifier la présence de défauts physiques] dans la loge des agneaux du Temple [pour les sacrifices quotidiens], qui seront prêts quatre [jours avant] le jour de l’offrande. Et bien que l’on ait déjà examiné [l’agneau] au préalable, on n’abattait pas le sacrifice quotidien avant de l’avoir examiné une seconde fois avant l’abatage à la lumière d’une torche. Et on lui faisait boire de l’eau dans une coupe en or, de sorte qu’il soit facile à dépecer.
10. On faisait le sacrifice quotidien de l’après-midi de la même manière que celui du matin, comme la cérémonie de l’holocauste que nous avons décrite dans [les lois sur] la cérémonie des sacrifices. Et on n’attachait pas l’agneau pour ne pas imiter les païens, mais on lui tenait les pattes avant et les pattes postérieures [de l’agneau] à la main. Et voici comment il était immolé : la tête au Sud et tournée vers l’Ouest.
11. Le sacrifice quotidien du matin était égorgé au coin Nord-ouest de l’abattoir sur le second anneau [servant à attacher les animaux], et celui [le sacrifice quotidien] de l’après-midi sur le coin Nord-est [de l’abattoir] sur le second anneau, [et ce,] afin qu’ils soient en face du soleil .
12. S’ils n’ont pas offert le sacrifice quotidien du matin par erreur, par inadvertance, voire intentionnellement, ils offrent le sacrifice quotidien de l’après-midi. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Si l’autel a été inauguré. Mais s’il s’agit d’un nouvel autel sur lequel aucune offrande n’a encore été faite, ils ne doivent pas offrir en premier le [sacrifice quotidien] de l’après-midi, car on n’inaugure l’autel de l’holocauste que par le sacrifice quotidien du matin.