17 Chevat 5784 / 01.27.2024

Houmach : Chevii de Bechala'h avec Rachi
Tanya : Chapitre 22: Rak... Tamid
Chabbat Chira

On se tient debout pendant la lecture du Cantique de la Mer.
Haftara : Oudvorah Icha Nevya

Il est de coutume de manger du sarrasin pendant ce Chabbat.
Lors du Chabbat Bechala'h 5621 (1861), le Tséma'h Tsédek prononça un discours 'hassidique commençant par "Reou Ki Hachem", qui est imprimé dans Likouteï Torah.
Peu après, il dit à son fils (le Rabbi Maharach), mon grand-père:
«Mon grand-père (l'Admour Hazaken) récita ce discours pendant le Chabbat Bechala'h 5565 (1805). Puis, il m'appela et me raconta qu'en 5529 (1769), alors qu'il était à Mezeritch, le Maguid l'appela dans sa chambre et lui dit:
«Pendant le Chabbat Bechala'h 5516 (1756), le Baal Chem Tov prononça un discours commençant par le verset "et la Mer Rouge retrouva sa puissance". Il expliqua que "Eitano" (sa puissance) se lit également "Tanao" (sa condition), comme l'expliquent nos Sages. En 5521 (1761), un an après que le Baal Chem Tov ait quitté ce monde, mon maître (le Baal Chem Tov) vint me voir, poursuivit le Maguid, et il récita ce discours. Il y ajouta une explication concernant l'expression «on fait la volonté (et non la parole) de D.ieu». Aujourd'hui, mon maître est à nouveau venu me voir et il m'a répété ce discours.
Le Maguid le répéta ensuite devant l'Admour Hazaken et y ajouta une explication sur le fleuve Guinaï, épisode qui est comparable à l'ouverture de la Mer Rouge.»
Le Tséma'h Tsédek conclut:
«Aujourd'hui, le Baal Chem Tov, le Maguid et l'Admour Hazaken sont venus me voir et chacun d'entre eux m'a répété ce discours à sa façon».
Quelques heures plus tard, le Tséma'h Tsédek rappela mon grand-père (le Rabbi Maharach) et récita devant lui un commentaire de ce discours.
(Le Midrach explique que D.ieu, lorsqu'Il créa le monde, fixa une condition à la Mer Rouge. Celle-ci devait s'ouvrir devant le peuple d'Israël. Par ailleurs, il est expliqué que Rabbi Pin'has Ben Yaïr, allant accomplir la Mitsva de libérer des prisonniers, rencontra le fleuve Guinaï sur sa route et lui demanda de s'ouvrir devant lui (voir 'Houlin 7 A).)