Sefer Hamitsvot

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

28 Elloul 5784 / 10.01.2024

Cours N° 189

Mitsva positive N° 71 :
Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné selon lequel tout homme ayant commis des fautes déterminées doit apporter une offrande délictive et il lui sera pardonné. C'est ce qu'on appelle une offrande délictive inconditionnelle.
Voici les fautes pour lesquelles ce sacrifice doit être offert: profiter d'une chose consacrée, le vol, les relations charnelles avec une esclave 'Haroufa et le faux serment relatif au dépôt.
Celui qui profite involontairement d'une chose consacrée, c'est-à-dire qu'il tire avantage, pour la valeur [minimum] d'une "Perouta", de choses sanctifiées, soit pour l'entretien du Sanctuaire, soit pour l'autel; ou bien celui qui vole à son prochain une Perouta ou plus et fait un [faux] serment à ce sujet; ou bien celui qui a des relations charnelles avec une esclave ‘Haroufa, involontairement ou volontairement; ou bien celui qui dérive un dépôt sous la foi du serment [faussement]: dans tous ces cas, cet homme sera obligé d'offrir un sacrifice à cause de sa faute, non pas un sacrifice expiatoire, mais une offrande délictive. C'est ce que l'on appelle une offrande délictive inconditionnelle. Voici ce que D.ieu a dit au sujet de l'abus d'un objet consacré: "Si quelqu'un commet une faute grave en détournant, par mégarde, un des objets consacrés au Seigneur, un bélier sans défaut..." Il est en outre écrit: "...et il dénie à son prochain un dépôt... en ayant recours à un faux serment... il offrira pour son délit, à l'Eternel, un bélier sans défaut..." Autre verset: "Si quelqu'un habite charnellement avec une femme, qui est une esclave fiancée à un homme [et n'a ni été rachetée, ni autrement affranchie]... et il amènera pour sa faute au Seigneur..."
Les détails relatifs à ce commandement sont expliqués dans le Traité Keritoth.