Sefer Hamitsvot
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
18 Mena'hem Av 5784 / 08.22.2024
Cours N° 149
Mitsva positive N° 21 :
Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint de respecter énormément le Sanctuaire au point de le considérer dans notre cœur comme un lieu inspirant crainte et tremblement. C'est cela la crainte du Sanctuaire, ainsi qu'il est dit: "Et révérez mon sanctuaire". La définition de cette crainte se trouve dans le Sifra: "Qu'entend-on par crainte? Qu'on ne doit pas monter sur la colline du Temple avec son bâton ou ses chaussures ni en chemise de corps, ni avec de la poussière aux pieds; qu'on ne l'utilisera pas comme un raccourci et, à plus forte raison, qu'il est interdit d'y cracher". Dans maints passages du Talmud, il est expliqué que "personne ne devait s'asseoir dans le parvis du Temple, sauf les rois de la maison de David". Tout cela est tiré du verset: "Et révérez Mon Sanctuaire", qui constitue un devoir valable pour toutes les générations, y compris à notre époque bien que, à cause de nos nombreuses fautes, le Temple soit détruit.
Le Sifra dit: "[De ce verset] nous pourrions déduire seulement que [l'obligation de respecter le Sanctuaire ne nous incombait] que lorsque le Temple existait. D'où savons-nous que [nous y sommes tenus] même s'il n'existe plus? Car il est écrit dans la Torah: Observez mes Chabbats et révérez mon Sanctuaire. De même que nous sommes tenus d'observer en tout temps le Chabbat, de même sommes-nous tenus de révérer en tout temps le Temple". Au même endroit, nous lisons: "Ce n'est pas le Sanctuaire qu'il faut révérer mais Celui qui nous a ordonné de révérer le Sanctuaire".
Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint de respecter énormément le Sanctuaire au point de le considérer dans notre cœur comme un lieu inspirant crainte et tremblement. C'est cela la crainte du Sanctuaire, ainsi qu'il est dit: "Et révérez mon sanctuaire". La définition de cette crainte se trouve dans le Sifra: "Qu'entend-on par crainte? Qu'on ne doit pas monter sur la colline du Temple avec son bâton ou ses chaussures ni en chemise de corps, ni avec de la poussière aux pieds; qu'on ne l'utilisera pas comme un raccourci et, à plus forte raison, qu'il est interdit d'y cracher". Dans maints passages du Talmud, il est expliqué que "personne ne devait s'asseoir dans le parvis du Temple, sauf les rois de la maison de David". Tout cela est tiré du verset: "Et révérez Mon Sanctuaire", qui constitue un devoir valable pour toutes les générations, y compris à notre époque bien que, à cause de nos nombreuses fautes, le Temple soit détruit.
Le Sifra dit: "[De ce verset] nous pourrions déduire seulement que [l'obligation de respecter le Sanctuaire ne nous incombait] que lorsque le Temple existait. D'où savons-nous que [nous y sommes tenus] même s'il n'existe plus? Car il est écrit dans la Torah: Observez mes Chabbats et révérez mon Sanctuaire. De même que nous sommes tenus d'observer en tout temps le Chabbat, de même sommes-nous tenus de révérer en tout temps le Temple". Au même endroit, nous lisons: "Ce n'est pas le Sanctuaire qu'il faut révérer mais Celui qui nous a ordonné de révérer le Sanctuaire".