Rambam 3 Chapitres
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
12 Adar 5781 / 02.24.2021
Lois relatives aux ustensiles : Chapitre Trois
1. Tout ustensile en bois fait pour être immobile [posé à un endroit et non être déplacé d’un endroit à un autre], même s’il n’a qu’une petite contenance [et qu’il est possible de le transporter quand il est plein], ne contracte pas l’impureté, ni selon la Thora, ni par ordre rabbinique. Et tout ustensile en bois qui est fait pour être déplacé plein ou vide comme un sac, même s’il a une contenance de cent séa, et bien qu’il ait un fond, étant donné qu’il n’est pas fait pour être immobile, contracte l’impureté selon la loi de la Thora comme les autres récipients. Et tout récipient en bois dont le statut est imprécis [c'est-à-dire dont l’utilisation n’est pas déterminée], qui a un fond pour être stable sur le sol, de manière à ne pas rouler facilement, et qui a une capacité de quarante séa de liquides, ce qui correspond à deux kor en mesure de solides, n’est pas apte à contracter l’impureté selon la Thora, ni par ordre rabbinique, parce qu’il est très vraisemblable qu’il est fait pour être immobile. Et ces principes ont été transmis par tradition orale. Par tradition orale, ils [les sages] ont appris : « de même qu’un sac est transporté plein ou vide, ainsi, tout ustensile en bois ne contracte l’impureté que s’il est transporté plein ou vide, ce qui exclut les ustensiles en bois qui sont faits pour être immobiles ».
2. Les ustensiles qui sont présumés être faits pour être immobiles, par exemple, un coffre, une caisse [de monnayeurs], un placard, les grands paniers en paille, les grands paniers en roseaux, les grands réservoirs [d’eau] des grands bateaux [qui voguent dans la Mer Méditerranée], et ceux [les ustensiles] qui sont semblables, s’ils contiennent quarante séa, ils ne contractent pas l’impureté. Tels sont les ustensiles en bois qui sont faits pour être transportés quand ils sont pleins : la grande jarre en bois posée sur une charrette [pour transporter l’eau], les compartiments des rois [grande caisse faite de plusieurs compartiments où les rois qui partent en chemin transportent leurs provisions pour plusieurs jours], les baquets des tanneurs [pour laisser tremper les peaux], le réservoir d’un petit bateau qui ne peut pas voguer au milieu de la Mer Méditerranée, et une armoire ; ces cinq ustensiles en bois, bien qu’ils aient une capacité de plus de quarante séa, contractent l’impureté, car ils n’ont a priori été faits que pour être transportés pleins. Et les autres ustensiles en bois, s’ils ont une capacité de quarante séa et qu’ils ont un fond, on présume qu’ils ne sont faits que pour être transportés pleins et c’est pourquoi, ils ne contractent pas l’impureté. Et de même, les ustensiles en os, et les ustensiles en peau qui ont une capacité de quarante séa en mesure liquide, ne contractent pas l’impureté, à moins qu’ils soient faits a priori pour être transportés quand ils sont pleins.
3. Un coffre, une caisse [de monnayeur], et un placard, en verre, qui ont une contenance [de quarante séa], sont purs, et les autres ustensiles en verre, bien qu’ils aient une contenance de quarante séa, contractent l’impureté ; et ceci est une mesure de sévérité supérieure concernant les ustensiles en verre par rapport aux ustensiles en bois.
4. Tout ustensile qui a une coudée sur une coudée avec une hauteur de trois [coudées] a une capacité de quarante séa de liquides. Et lorsque l’on mesure un récipient, on le mesure de l’extérieur, [c'est-à-dire que] s’il a une coudée sur une coudée avec une hauteur de trois coudées, bien que son espace intérieur soit inférieur à cela, il est pur, car l’épaisseur des parois ne diminue pas [dans ce contexte, car c’est le poids du récipient qui est pris en considération]. Par contre, l’épaisseur des pieds et l’épaisseur du pourtour, s’il a un pourtour, ne sont pas pris en compte [dans la capacité du récipient].
5. S’il y a dans le récipient une petite caisse, par exemple, [dans le cas d’]un moukhni qui est dans un coffre, si elle [la caisse] est amovible, elle n’est pas prise en compte dans la mesure [du coffre, par exemple, dans le cas où le coffre n’a pas une contenance de quarante séa, la caisse ne complète pas ce volume par ses parois qui font saillie, et par conséquent, le coffre contracte l’impureté], et n’est pas [considérée comme] attachée avec lui [si l’un devient impur, l’autre ne devient pas impur], et n’est pas préservée [de l’impureté avec lui] dans la tente d’un cadavre [le coffre, s’il a une contenance de quarante séa et ne contracte pas l’impureté, ne préserve pas la caisse de l’impureté]. Et si elle n’est pas amovible, elle est prise en compte dans sa mesure [du coffre] et ils sont considérés comme un seul ustensile.
6. Si le récipient [le coffre évoqué au § précédent] a un couvercle arqué [en forme de dôme], lorsqu’il est fixé, il est mesuré avec lui. Quand il n’est pas fixé, il n’est pas mesuré avec lui. S’il y a des tiroirs à l’intérieur, ils sont mesurés avec lui. Et s’ils sont à l’extérieur, ils ne sont pas mesurés avec lui.
7. Un récipient en bois qui n’a pas une contenance de quarante séa [quand il est] posé normalement mais seulement quand il est posé sur le côté ou appuyé sur autre chose, étant donné qu’il a une contenance de quarante séa, il est pur.
8. Un coffre et une caisse [de monnayeur] dont un des pieds a été retiré, bien qu’ils n’aient pas été troués [par le pied retiré] mais peuvent servir de récipient, ils sont purs, parce qu’ils ont encore un fond et sont destinés à rester immobile comme auparavant.
2. Les ustensiles qui sont présumés être faits pour être immobiles, par exemple, un coffre, une caisse [de monnayeurs], un placard, les grands paniers en paille, les grands paniers en roseaux, les grands réservoirs [d’eau] des grands bateaux [qui voguent dans la Mer Méditerranée], et ceux [les ustensiles] qui sont semblables, s’ils contiennent quarante séa, ils ne contractent pas l’impureté. Tels sont les ustensiles en bois qui sont faits pour être transportés quand ils sont pleins : la grande jarre en bois posée sur une charrette [pour transporter l’eau], les compartiments des rois [grande caisse faite de plusieurs compartiments où les rois qui partent en chemin transportent leurs provisions pour plusieurs jours], les baquets des tanneurs [pour laisser tremper les peaux], le réservoir d’un petit bateau qui ne peut pas voguer au milieu de la Mer Méditerranée, et une armoire ; ces cinq ustensiles en bois, bien qu’ils aient une capacité de plus de quarante séa, contractent l’impureté, car ils n’ont a priori été faits que pour être transportés pleins. Et les autres ustensiles en bois, s’ils ont une capacité de quarante séa et qu’ils ont un fond, on présume qu’ils ne sont faits que pour être transportés pleins et c’est pourquoi, ils ne contractent pas l’impureté. Et de même, les ustensiles en os, et les ustensiles en peau qui ont une capacité de quarante séa en mesure liquide, ne contractent pas l’impureté, à moins qu’ils soient faits a priori pour être transportés quand ils sont pleins.
3. Un coffre, une caisse [de monnayeur], et un placard, en verre, qui ont une contenance [de quarante séa], sont purs, et les autres ustensiles en verre, bien qu’ils aient une contenance de quarante séa, contractent l’impureté ; et ceci est une mesure de sévérité supérieure concernant les ustensiles en verre par rapport aux ustensiles en bois.
4. Tout ustensile qui a une coudée sur une coudée avec une hauteur de trois [coudées] a une capacité de quarante séa de liquides. Et lorsque l’on mesure un récipient, on le mesure de l’extérieur, [c'est-à-dire que] s’il a une coudée sur une coudée avec une hauteur de trois coudées, bien que son espace intérieur soit inférieur à cela, il est pur, car l’épaisseur des parois ne diminue pas [dans ce contexte, car c’est le poids du récipient qui est pris en considération]. Par contre, l’épaisseur des pieds et l’épaisseur du pourtour, s’il a un pourtour, ne sont pas pris en compte [dans la capacité du récipient].
5. S’il y a dans le récipient une petite caisse, par exemple, [dans le cas d’]un moukhni qui est dans un coffre, si elle [la caisse] est amovible, elle n’est pas prise en compte dans la mesure [du coffre, par exemple, dans le cas où le coffre n’a pas une contenance de quarante séa, la caisse ne complète pas ce volume par ses parois qui font saillie, et par conséquent, le coffre contracte l’impureté], et n’est pas [considérée comme] attachée avec lui [si l’un devient impur, l’autre ne devient pas impur], et n’est pas préservée [de l’impureté avec lui] dans la tente d’un cadavre [le coffre, s’il a une contenance de quarante séa et ne contracte pas l’impureté, ne préserve pas la caisse de l’impureté]. Et si elle n’est pas amovible, elle est prise en compte dans sa mesure [du coffre] et ils sont considérés comme un seul ustensile.
6. Si le récipient [le coffre évoqué au § précédent] a un couvercle arqué [en forme de dôme], lorsqu’il est fixé, il est mesuré avec lui. Quand il n’est pas fixé, il n’est pas mesuré avec lui. S’il y a des tiroirs à l’intérieur, ils sont mesurés avec lui. Et s’ils sont à l’extérieur, ils ne sont pas mesurés avec lui.
7. Un récipient en bois qui n’a pas une contenance de quarante séa [quand il est] posé normalement mais seulement quand il est posé sur le côté ou appuyé sur autre chose, étant donné qu’il a une contenance de quarante séa, il est pur.
8. Un coffre et une caisse [de monnayeur] dont un des pieds a été retiré, bien qu’ils n’aient pas été troués [par le pied retiré] mais peuvent servir de récipient, ils sont purs, parce qu’ils ont encore un fond et sont destinés à rester immobile comme auparavant.
Lois relatives aux ustensiles : Chapitre Quatre
1. Il y a trois catégories d’ustensiles en bois qui ne sont pas faits pour contenir [quelque chose] ; tout ustensile en bois qui est fait pour être utilisé par un homme seulement, par exemple, une échelle, est pur, et n’est pas susceptible de contracter l’impureté, et les sages ne l’ont pas inclus dans [les lois de] l’impureté. Et tout ustensile en bois qui sert aux ustensiles et aux hommes, par exemple une table, une table basse, un lit et ce qui est semblable, est susceptible de contracter l’impureté. Comment servent-ils à l’homme et aux ustensiles [lit. à ceux qui servent l’homme] ? Parce que l’on pose les assiettes sur la table, les coupes sur la table basse, et les matelas sur le lit. Et tout ustensile en bois qui ne sert qu’aux ustensiles, de sorte qu’il sert à ce qui sert à l’homme, s’il ne sert aux ustensiles qu’au moment où ceux-ci sont utilisés, il est pur [n’est pas susceptible de contracter l’impureté], par exemple, un candélabre en bois qui sert à la lampe au moment de l’allumage, et une base, qui est un ustensile posé en dessous des ustensiles au moment où ils sont utilisés, et toutes les formes [qui servent à modeler]. Et s’il sert aux ustensiles quand ils sont utilisés comme quand ils ne sont pas utilisés, ils est susceptible de contracter l’impureté, par exemple, le couvercle d’une boîte et ce qui est semblable, et le fourreau d’une épée, [l’étui d’]un couteau, d’une lance, des ciseaux, d’un rasoir, d’un pinceau à mascara, d’un stylet [pour inscrire sur des tablettes en cire], de l’ustensile dans lequel est posé le fard, l’étui d’une tablette et d’un tapis en peau [utilisé pour manger dessus], un carquois, une house pour de larges flèches, une housse pour flûtes, tous ceux-ci et ce qui est semblable, bien qu’ils ne servent qu’à des ustensiles, sont susceptibles de contracter l’impureté, parce qu’ils sont nécessaires aux ustensiles au moment où ceux-ci sont utilisés comme quand ils ne sont pas utilisés. Par contre, le couvercle d’un coffre à vêtements, et le couvercle d’une caisse [plus petite], le couvercle d’un téni [petit récipient sans anse et sans poignée], la presse d’un charpentier, la planche qui est en dessous de la caisse [pour la protéger de l’humidité du sol], et son couvercle en forme de dôme, la forme utilisée pour fabriquer le manteau [en peau] d’un rouleau [de la Thora], l’emplacement [la gâche] pour le [la poutre du] verrou, pour la serrure, l’étui [en bois] de la mezouza, une housse pour flûtes et pour lyres, la forme [buste en bois] de ceux qui tressent les turbans, la forme [bloc qui sert de moule pour fabriquer les] téfiline, le cheval en bois des musiciens sur lequel ils jouent [pour distraire leurs spectateurs], les baguettes [en bois] des femmes qui gémissent [lors d’une oraison funèbre], le parasol d’un pauvre [qui travaille à l’extérieur], les poutres du lit, les poteaux d’un lit [à dais, à côté des deux extrémités du lit, qui sont reliés par une barre, sur laquelle est étendu un drap qui protège des mouches], la base [en dessous] du lit, tous ceux-ci et ceux qui sont semblables sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté], car ils servent aux ustensiles au moment où ceux-ci sont utilisés seulement.
2. La planche du lit , si elle est équipée d’anneaux et qu’elle a des pieds qui la rattachent au lit, elle est susceptible de contracter l’impureté avec le lit, parce qu’on la met au devant du lit, et elle est considérée comme l’une de ses parties. Si on la met sur les deux pieds [du lit], de sorte qu’elle est en hauteur par rapport au lit, même si elle est attachée avec des cordes, étant donné qu’elle n’a pas de pieds, elle est pure, parce qu’elle sert aux ustensiles au moment où ils sont utilisés seulement [les vêtements sont alors étendus dessus], comme les planches des lévites auxquels ils suspendaient leurs lutes, et les instruments, qui sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté].
3. La presse du sellier, sur laquelle il tend la peau, est pure, parce qu’il pose dessus la pierre sur la partie creuse, et fait son travail dessus. Ainsi, elle est faite pour servir aux ustensiles quand ils sont utilisés, et elle n’est pas susceptible de contracter l’impureté en tant que réceptacle, parce que la partie creuse est faite pour y insérer une pierre [cf. ch. 3].
4. Les revêtements du lit sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté], et de même, tous les revêtements, qu’ils soient en bois, en os, en peau, ou en métal, sont purs, ainsi qu’il est dit : « avec lequel on fait un travail », ce qui exclut les revêtements des ustensiles. Et de même, les ustensiles en bois ou en os qui ont un réceptacle recouvert de métal sont purs, et ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté ; étant donné qu’ils sont recouverts, ils sont annulés, et le revêtement lui-même est pur, comme nous l’avons expliqué.
5. Celui qui fait un ustensile en partie de bois et en partie de métal, si la partie en bois sert à la partie en métal, celui-ci est susceptible de contracter l’impureté. Et si c’est la partie en métal qui sert la partie en bois, tout est pur. Quel est le cas ? Une clé en bois, avec des dents en métal, même s’il y a une seule dent [en métal], est susceptible de contracter l’impureté. Si elle [la clé] est en métal et ses dents sont en bois, tout est pur.
6. Un anneau en métal, avec un sceau en corail, est susceptible de contracter l’impureté. S’il est en corail et que son sceau est en métal, il n’est pas susceptible de contracter l’impureté.
7. Une dent en métal [de clé qui n’est pas attachée à la partie en bois] ou un sceau [en métal] est susceptible de contracter l’impureté séparément s’il n’est pas attaché à la partie en bois. Et de même, [dans le cas d’]une fourche, une vanneuse, un râteau pour vanner , et un peigne dont l’une des dents a été retirée, et il l’a faite [la dent de remplacement] en métal, ils sont susceptibles de contracter l’impureté.
8. Un bâton à l’extrémité duquel on a fait un clou [en métal] de [dont l’extrémité est ronde comme] la forme d’une grenade pour le saisir, il n’est pas susceptible de contracter l’impureté. Si on le fait afin que le sol n’abîme pas le bois, il est susceptible de contracter l’impureté.
9. Et de même, un bâton sur lequel on a fixé des clous pour frapper avec, est susceptible de contracter l’impureté, parce que la partie en bois sert à la partie en métal [le clou]. Si on le fait pour l’élégance, il n’est pas susceptible de contracter l’impureté, parce que [dans ce cas,] la partie en métal sert la partie en bois.
10. Et de même, des tubes coupés dans leur largeur qui ont été fixés sur un bâton ou sur une porte comme ornement, sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté]. Et de même pour tout ce qui est semblable parmi les autres ustensiles.
2. La planche du lit , si elle est équipée d’anneaux et qu’elle a des pieds qui la rattachent au lit, elle est susceptible de contracter l’impureté avec le lit, parce qu’on la met au devant du lit, et elle est considérée comme l’une de ses parties. Si on la met sur les deux pieds [du lit], de sorte qu’elle est en hauteur par rapport au lit, même si elle est attachée avec des cordes, étant donné qu’elle n’a pas de pieds, elle est pure, parce qu’elle sert aux ustensiles au moment où ils sont utilisés seulement [les vêtements sont alors étendus dessus], comme les planches des lévites auxquels ils suspendaient leurs lutes, et les instruments, qui sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté].
3. La presse du sellier, sur laquelle il tend la peau, est pure, parce qu’il pose dessus la pierre sur la partie creuse, et fait son travail dessus. Ainsi, elle est faite pour servir aux ustensiles quand ils sont utilisés, et elle n’est pas susceptible de contracter l’impureté en tant que réceptacle, parce que la partie creuse est faite pour y insérer une pierre [cf. ch. 3].
4. Les revêtements du lit sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté], et de même, tous les revêtements, qu’ils soient en bois, en os, en peau, ou en métal, sont purs, ainsi qu’il est dit : « avec lequel on fait un travail », ce qui exclut les revêtements des ustensiles. Et de même, les ustensiles en bois ou en os qui ont un réceptacle recouvert de métal sont purs, et ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté ; étant donné qu’ils sont recouverts, ils sont annulés, et le revêtement lui-même est pur, comme nous l’avons expliqué.
5. Celui qui fait un ustensile en partie de bois et en partie de métal, si la partie en bois sert à la partie en métal, celui-ci est susceptible de contracter l’impureté. Et si c’est la partie en métal qui sert la partie en bois, tout est pur. Quel est le cas ? Une clé en bois, avec des dents en métal, même s’il y a une seule dent [en métal], est susceptible de contracter l’impureté. Si elle [la clé] est en métal et ses dents sont en bois, tout est pur.
6. Un anneau en métal, avec un sceau en corail, est susceptible de contracter l’impureté. S’il est en corail et que son sceau est en métal, il n’est pas susceptible de contracter l’impureté.
7. Une dent en métal [de clé qui n’est pas attachée à la partie en bois] ou un sceau [en métal] est susceptible de contracter l’impureté séparément s’il n’est pas attaché à la partie en bois. Et de même, [dans le cas d’]une fourche, une vanneuse, un râteau pour vanner , et un peigne dont l’une des dents a été retirée, et il l’a faite [la dent de remplacement] en métal, ils sont susceptibles de contracter l’impureté.
8. Un bâton à l’extrémité duquel on a fait un clou [en métal] de [dont l’extrémité est ronde comme] la forme d’une grenade pour le saisir, il n’est pas susceptible de contracter l’impureté. Si on le fait afin que le sol n’abîme pas le bois, il est susceptible de contracter l’impureté.
9. Et de même, un bâton sur lequel on a fixé des clous pour frapper avec, est susceptible de contracter l’impureté, parce que la partie en bois sert à la partie en métal [le clou]. Si on le fait pour l’élégance, il n’est pas susceptible de contracter l’impureté, parce que [dans ce cas,] la partie en métal sert la partie en bois.
10. Et de même, des tubes coupés dans leur largeur qui ont été fixés sur un bâton ou sur une porte comme ornement, sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté]. Et de même pour tout ce qui est semblable parmi les autres ustensiles.
Lois relatives aux ustensiles : Chapitre Cinq
1. Tous les ustensiles ne sont susceptibles de contracter l’impureté qu’à leur achèvement. Et les ustensiles en bois, à partir de quand sont-ils susceptibles de contracter l’impureté ? Le lit et le lit d’enfant, dès qu’ils sont frottés avec une peau de poisson [pour les rendre lisses]. Si on décide de ne pas les frotter, ils contractent l’impureté [car ils sont achevés]. Les paniers en bois [toutes les herbes et plantes sont considérées comme du bois dans ce contexte], lorsqu’on termine le tressage du bord [de manière à ce qu’il ne se défasse pas], coupe les brindilles et les petites extrémités qui font saillies sur le panier. Si les paniers sont faits de [branches de] palmier, bien que l’on n’ait pas coupé les [extrémités des] feuilles à l’intérieur, ils sont susceptibles de contracter l’impureté, car c’est ainsi qu’on les garde. Un panier [destiné à être suspendu au mur par une anse, est susceptible de contracter l’impureté] quand on a terminé le tressage du bord, coupé les [extrémités des] feuilles de palmier, et achevé l’anse. La corbeille pour les coupes, et la corbeille pour les cruches, bien que l’on n’ait rien coupé à l’intérieur, sont susceptibles de contracter l’impureté, car c’est ainsi qu’on les garde. Les petites corbeilles [d’osier] en forme de bol et les corbeilles [d’osier où les femmes mettent les fils et les aiguilles sont susceptibles de contracter l’impureté] dès qu’on termine le tressage du bord et qu’on coupe les [extrémités des] feuilles de palmier qui font saillie. Les grandes corbeilles en forme de bol, et les très grandes corbeilles [où est entreposé le blé sont susceptibles de contracter l’impureté] dès que l’on fait deux tours [on tresse deux rangées autour du fond de la corbeille]. Un tamis, un crible, et un plateau de balance [sont susceptibles de contracter l’impureté] dès que l’on fait [tresse] un tour [une rangée] autour. Une boîte [corbeille est susceptible de contracter l’impureté] dès que l’on fait deux cercles [tout autour] , et une corbeille [étroite et longue est susceptible de contracter l’impureté] dès que l’on fait un cercle [tout autour] ; bien que l’on n’ait pas terminé la partie de dessus [la bordure], ils sont susceptibles de contracter l’impureté, car ils peuvent servir à leur fonction, et ont déjà leur forme. A quoi cela ressemble-t-il ? A un vêtement dont une partie a été tissée. Une natte [est susceptible de contracter l’impureté] dès que l’on coupe les [extrémités des] feuilles de palmier, et ceci est la fin de la confection. Et tous les ustensiles en fins roseaux ne sont susceptibles de contractent l’impureté que lorsque le tressage de leur bord est terminé. Les ustensiles en bois qui sont inachevés [auxquels il ne manque que quelques finitions légères] sont susceptibles de contracter l’impureté dès que l’ustensile a sa forme ; bien que l’on ait l’intention de dessiner au moyen d’un stylet, de l’égaliser au moyen d’un compas, ou de le rendre plus élégant à l’aide d’un rabot, ou quelque acte semblable, alors qu’il est inachevé, étant donné qu’il n’a pas besoin d’être ciselé et qu’on a terminé de le creuser, il est susceptible de contracter l’impureté. Et tous les ustensiles en bois inachevés sont susceptibles de contracter l’impureté, à l’exception de ceux qui sont en buis, car un ustensile fait en [buis] n’est considéré comme un ustensile que lorsque les finitions sont faites. Et je tends à penser que les ustensiles en os ont le même statut que les ustensiles en buis et les [ustensiles en os] inachevés ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté. Un ustensile en bois qui n’a pas la forme d’un ustensile, bien qu’il soit utilisé, n’est pas susceptible de contracter l’impureté. Les longues planches de bois des boulangers sur lesquelles ils disposent leurs pains à l’état de pâte sont susceptibles de contracter l’impureté, parce qu’elles ont la forme d’un ustensile, et celles des particuliers [chez eux à la maison] ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté ; et s’il les peint avec du vermillon, du safran [en jaune] ou ce qui est semblable, elles sont susceptibles de contracter l’impureté, parce qu’elles prennent la forme d’un ustensile. Le support des boulangers où ils mettent l’eau qu’ils utilisent pour imbiber le [la surface du] pain, est susceptible de contracter l’impureté. Et celui [le support] des particuliers est pur [n’est pas susceptible de contracter l’impureté]. Et s’il fait un cadre des quatre côtés, il est susceptible de contracter l’impureté [parce que c’est un récipient]. S’il est ouvert d’un côté [c'est-à-dire qu’il n’est fermé que de trois côtés], il est pur [n’est pas susceptible de contracter l’impureté]. Et la planche où l’on dispose [le pain en deux rangées avant de le mettre au four] est susceptible de contracter l’impureté. L’ustensile en bois utilisés par ceux qui font la farine de qualité pour tamiser la farine est susceptible de contracter l’impureté. Et celui [cet ustensile en bois] des particuliers est pur [n’est pas susceptible de contracter l’impureté]. La pelle utilisée pour vanner les fèves écrasées est susceptible de contracter l’impureté. [La pelle qui est utilisée] pour recueillir [les grains de blé éparpillés et les rassembler en un endroit] est pure. [La pelle qui est utilisée] dans le pressoir [au moyen de laquelle on récupère les déchets pour les jeter à l’extérieur] est susceptible de contracter l’impureté et [la pelle qui est utilisée] dans l’aire de battage est pure. Telle est la règle générale : ce qui est fait pour contenir [quelque chose] est susceptible de contracter l’impureté. Et ce qui est fait pour rassembler [des éléments à un endroit] est pur.
2. Toutes les anses [par lesquelles sont suspendus les ustensiles] sont pures [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté], à l’exception des anses des tamis de ceux qui produisent la farine de qualité, l’anse d’un crible d’aire de battage, l’anse d’une faucille à main, et l’anse des bâtons des contrôleurs des taxes [qu’ils utilisent pour vérifier s’il n’y a pas dans les tas de récolte un objet imposable enfoui], parce qu’elles [ces anses] sont utiles pour la fonction [de l’ustensile en question]. Telle est la règle générale : ce qui sert à l’utilisation [d’un ustensile] est susceptible de contracter l’impureté. [Ce qui sert] à suspendre l’ustensile seulement est pur [n’est pas susceptible de contracter l’impureté].
3. Les lyres des musiciens sont susceptibles de contracter l’impureté. Les lyres des lévites, avec lesquelles ils jouent dans le Temple, sont pures. La guitare, le naktimon [instrument à vent ayant la forme du pied de bois d’un amputé] et le tambourin sont susceptibles de contracter l’impureté.
4. Un piège à rats est susceptible de contracter l’impureté. Et un [piège] à souris est pur [n’est pas susceptible de contracter l’impureté], parce qu’ils n’a pas de réceptacle, et n’a pas la forme d’un récipient.
5. Une sorte de corbeille tressée d’osier [ayant la forme d’une boîte, d’une coudée de hauteur, et dont l’ouverture est étroite], où l’on pose les figues ou ce qui est semblable, est susceptible de contracter l’impureté. Et une [corbeille] tressée [d’osier] qui a la forme d’un grand entrepôt, utilisée pour entreposer du blé, est pure [n’est pas susceptible de contracter l’impureté], parce qu’elle n’a pas la nature d’un ustensile [elle ressemble à une maison, et n’est pas faite pour être déplacée lorsqu’elle est remplie].
6. L’osier que l’on tresse sous forme de haie autour des fruits [c'est-à-dire que l’on recouvre les fruits avec la tresse], est pur. Et si l’on fait une haie de petits roseaux, elle est susceptible de contracter l’impureté.
7. Une petite corbeille tressée de feuilles de palmier où l’on met les [dattes] fraîches et ce qui est semblable, si l’on met à l’intérieur et que l’on extrait de celle-ci [c'est-à-dire que la tresse tient suffisamment pour que l’on mette et l’on y enlève les fruits], elle est susceptible de contracter l’impureté. Et si l’on ne peut pas prendre ce qui s’y trouve, à moins de le déchirer ou de la défaire, ou si l’on a l’intention de manger ce qui est à l’intérieur d’elle, puis, de la jeter, elle est pure [n’est pas susceptible de contracter l’impureté]. Et de même, une corne que l’on utilise [une fois] et que l’on jette n’est pas susceptible de contracter l’impureté. Et si l’on a l’intention [de s’en servir durablement], elle est susceptible de contracter l’impureté.
8. Un choffar n’est pas susceptible de contracter l’impureté. Si on le coupe pour que ce soit une corne qui sert à une utilisation, il est susceptible de contracter l’impureté.
9. Un bol qui est fixé à un coffre, une caisse ou un placard, s’il est [fixé] dans le sens du réceptacle [posé normalement de manière à pouvoir contenir quelque chose], est susceptible de contracter l’impureté. Et s’il est fixé sur le côté, si bien qu’il ne peut pas servir de récipient, à moins que l’on penche le coffre sur le côté, il fait partie du coffre, et est pur [n’est pas susceptible de contracter l’impureté].
10. Un panier [où l’on capture des poissons], un ustensile en bois utilisé pour capturer les oiseaux et une cage [à oiseaux] en bois sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté].
11. Une planche qui sert de piège [qui se referme sur l’oiseau lorsqu’il s’installe], un piège en bois pour les oiseaux, et les pièges [pour poissons] de ceux qui font des barrages [qui consiste à placer deux planches de bois dans l’eau pour empêcher l’eau de passer, puis, d’enlever et de recueillir les poissons faits prisonniers] sont susceptibles de contracter l’impureté, parce qu’ils ont la forme d’un ustensile.
12. Les bancs dans les auberges et [les bancs] des instituteurs, bien qu’ils aient des trous, où l’on met les pieds [des bancs], ils sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté, car l’attachement n’est qu’éphémère car ils défont les bancs à chaque fois qu’ils n’en ont pas besoin]. Si les pieds y sont fixés avec un clou, ils sont susceptibles de contracter l’impureté. Telle est la règle générale : tout ce qui peut être saisi sans ses pieds est pur. Et tout ce qui ne peut être retiré qu’avec ses pieds est susceptible de contracter l’impureté. Et s’ils sont tous [tous les pieds] en bois ou en os, ils sont susceptibles de contracter l’impureté. Si l’un des pieds est en pierre, il n’est pas susceptible de contracter l’impureté.
2. Toutes les anses [par lesquelles sont suspendus les ustensiles] sont pures [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté], à l’exception des anses des tamis de ceux qui produisent la farine de qualité, l’anse d’un crible d’aire de battage, l’anse d’une faucille à main, et l’anse des bâtons des contrôleurs des taxes [qu’ils utilisent pour vérifier s’il n’y a pas dans les tas de récolte un objet imposable enfoui], parce qu’elles [ces anses] sont utiles pour la fonction [de l’ustensile en question]. Telle est la règle générale : ce qui sert à l’utilisation [d’un ustensile] est susceptible de contracter l’impureté. [Ce qui sert] à suspendre l’ustensile seulement est pur [n’est pas susceptible de contracter l’impureté].
3. Les lyres des musiciens sont susceptibles de contracter l’impureté. Les lyres des lévites, avec lesquelles ils jouent dans le Temple, sont pures. La guitare, le naktimon [instrument à vent ayant la forme du pied de bois d’un amputé] et le tambourin sont susceptibles de contracter l’impureté.
4. Un piège à rats est susceptible de contracter l’impureté. Et un [piège] à souris est pur [n’est pas susceptible de contracter l’impureté], parce qu’ils n’a pas de réceptacle, et n’a pas la forme d’un récipient.
5. Une sorte de corbeille tressée d’osier [ayant la forme d’une boîte, d’une coudée de hauteur, et dont l’ouverture est étroite], où l’on pose les figues ou ce qui est semblable, est susceptible de contracter l’impureté. Et une [corbeille] tressée [d’osier] qui a la forme d’un grand entrepôt, utilisée pour entreposer du blé, est pure [n’est pas susceptible de contracter l’impureté], parce qu’elle n’a pas la nature d’un ustensile [elle ressemble à une maison, et n’est pas faite pour être déplacée lorsqu’elle est remplie].
6. L’osier que l’on tresse sous forme de haie autour des fruits [c'est-à-dire que l’on recouvre les fruits avec la tresse], est pur. Et si l’on fait une haie de petits roseaux, elle est susceptible de contracter l’impureté.
7. Une petite corbeille tressée de feuilles de palmier où l’on met les [dattes] fraîches et ce qui est semblable, si l’on met à l’intérieur et que l’on extrait de celle-ci [c'est-à-dire que la tresse tient suffisamment pour que l’on mette et l’on y enlève les fruits], elle est susceptible de contracter l’impureté. Et si l’on ne peut pas prendre ce qui s’y trouve, à moins de le déchirer ou de la défaire, ou si l’on a l’intention de manger ce qui est à l’intérieur d’elle, puis, de la jeter, elle est pure [n’est pas susceptible de contracter l’impureté]. Et de même, une corne que l’on utilise [une fois] et que l’on jette n’est pas susceptible de contracter l’impureté. Et si l’on a l’intention [de s’en servir durablement], elle est susceptible de contracter l’impureté.
8. Un choffar n’est pas susceptible de contracter l’impureté. Si on le coupe pour que ce soit une corne qui sert à une utilisation, il est susceptible de contracter l’impureté.
9. Un bol qui est fixé à un coffre, une caisse ou un placard, s’il est [fixé] dans le sens du réceptacle [posé normalement de manière à pouvoir contenir quelque chose], est susceptible de contracter l’impureté. Et s’il est fixé sur le côté, si bien qu’il ne peut pas servir de récipient, à moins que l’on penche le coffre sur le côté, il fait partie du coffre, et est pur [n’est pas susceptible de contracter l’impureté].
10. Un panier [où l’on capture des poissons], un ustensile en bois utilisé pour capturer les oiseaux et une cage [à oiseaux] en bois sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté].
11. Une planche qui sert de piège [qui se referme sur l’oiseau lorsqu’il s’installe], un piège en bois pour les oiseaux, et les pièges [pour poissons] de ceux qui font des barrages [qui consiste à placer deux planches de bois dans l’eau pour empêcher l’eau de passer, puis, d’enlever et de recueillir les poissons faits prisonniers] sont susceptibles de contracter l’impureté, parce qu’ils ont la forme d’un ustensile.
12. Les bancs dans les auberges et [les bancs] des instituteurs, bien qu’ils aient des trous, où l’on met les pieds [des bancs], ils sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté, car l’attachement n’est qu’éphémère car ils défont les bancs à chaque fois qu’ils n’en ont pas besoin]. Si les pieds y sont fixés avec un clou, ils sont susceptibles de contracter l’impureté. Telle est la règle générale : tout ce qui peut être saisi sans ses pieds est pur. Et tout ce qui ne peut être retiré qu’avec ses pieds est susceptible de contracter l’impureté. Et s’ils sont tous [tous les pieds] en bois ou en os, ils sont susceptibles de contracter l’impureté. Si l’un des pieds est en pierre, il n’est pas susceptible de contracter l’impureté.