Rambam 3 Chapitres
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
11 Chevat 5781 / 01.24.2021
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Quinze
1. Une fenêtre faite pour un usage [général] que l’on a fermée entièrement ou que l’on a bouchée jusqu’à ce qu’il reste [un espace de] moins d’un téfah, si l’on a bouchée avec un produit qui fait séparation devant l’impureté, cela fait séparation, à condition que l’on n’ait pas l’intention de déplacer [le produit en question]. C’est pourquoi, si on a bouché l’ouverture ou qu’on l’a diminuée avec des aliments qui ne sont pas aptes [à recevoir l’impureté], cela ne fait pas séparation, car bien qu’ils ne contractent pas l’impureté et qu’ils soient purs, on a l’intention de les déplacer. S’ils sont pourris, ils font séparation. Et de même, de la paille pourrie fait séparation, et celle qui n’est pas pourrie ne fait pas séparation, parce qu’on a l’intention de la déplacer. Les produits qui de la terre qui ont poussé et ont bouché la fenêtre ou ont diminué [son espace] ne font pas séparation, parce qu’on a l’intention de les déplacer, de crainte qu’ils abîment le mur. Si leurs racines sont éloignées du mur, et que leurs extrémités sont penchées et bouchent [l’ouverture], cela fait séparation. Et de même pour tout ce qui est semblable.
2. [Soit deux maisons adjacentes ayant une fenêtre mitoyenne :] un tonneau [en argile] qui est rempli de figues sèches pourries qui ne sont pas aptes [à recevoir l’impureté] et ne sont pas aptes à la consommation qui est posé sur la fenêtre, et l’ouverture du tonneau est orientée vers l’impureté [la maison impure], de sorte que le tonneau est impur [car l’air de la maison impure pénètre dans l’espace intérieur du tonneau], et de même, une boîte [en argile] remplie de paille pourrie qui n’est apte ni à la consommation d’un animal, ni pour le ciment, ni pour la combustion et est posée sur la fenêtre, si les figues sèches et la paille peuvent tenir quand on retire le récipient où elles se trouvent, elles font séparation. Et sinon, elles ne font pas séparation. Des herbes amères qui ne sont pas aptes à [la consommation d’]un animal, et les tissus qui n’ont pas [une surface de] trois [doigts] sur trois qui sont sales et durs, de sorte qu’ils ne sont pas aptes même à nettoyer le sang d’une plaie, un membre et la chair qui pendent d’un animal impur, à condition qu’il soit maigre, de sorte qu’il ne soit pas apte à être vendu à un non juif, et qu’il soit attaché, afin qu’il ne s’échappe pas, un oiseau impur qui repose [attaché] sur une fenêtre, à condition qu’il griffe, de sorte qu’il ne puisse pas servir à amuser un enfant, un non-juif attaché prisonnier du roi, de sorte que personne d’autre ne peut le libérer, un enfant [né à] huit [mois] le jour du chabbat, car il est défendu de le déplacer, le sel mélangé à des ronces qui n’est apte ni à la consommation, ni au tannage, à condition qu’il soit posé sur de l’argile pour ne pas abîmer le mur, tous ceux-ci diminuent [l’espace d’]une fenêtre, car ils ne contractent pas l’impureté et on n’a pas l’intention de les déplacer puisqu’ils ne sont pas aptes à un travail. Et de même, un rouleau de la Thora qui s’est abîmé et est posé dans la fenêtre, si on a décidé que c’est à cet endroit qu’il doit être enterré, cela diminue [l’espace de] la fenêtre. Par contre, la neige, la grêle, le givre [rosée gelée], la glace, et l’eau ne diminuent pas [l’espace d’]une fenêtre, car ils sont aptes [à être utilisés] et ils contractent l’impureté.
3. Si on a diminué le téfah avec moins du volume d’une olive de la chair d’un cadavre, avec moins du volume d’une olive de la chair d’une carcasse [d’un animal], ou avec un os d’un cadavre faisant moins que la taille d’un grain d’orge, ou avec moins que la taille d’une lentille [de la carcasse] d’un petit animal [parmi les huit petits animaux dont la carcasse rend impur, cités dans le Lévitique 11 : 29-30], ceux-ci font séparation, car tous ceux-ci sont purs et n’ont pas d’importance pour lui, c’est pourquoi, il n’a pas l’intention de les déplacer. Et de même, des aliments qui ne sont pas aptes [à contracter l’impureté] en quantité inférieure au volume d’un œuf ne sont pas importants pour lui et il n’a pas l’intention de les déplacer, c’est pourquoi, ils diminuent [l’espace d’]un téfah.
4. Si on a bouché la fenêtre avec un ustensile en argile dont l’ouverture était orientée vers l’extérieur [de la maison où se trouve l’impureté], il fait séparation, parce qu’il ne devient pas impur par sa paroi extérieure, et il est pur. Et il faut que cet ustensile en argile soit dégoûtant et troué pour qu’il ne soit pas apte même pour y faire une saignée, afin que l’on n’ait pas l’intention de le déplacer.
5. S’il y avait dans une maison un cadavre ou un quart [de kav] d’os, ou quelque chose de semblable parmi les os qui rendent impur par un ohel, et que l’on a diminué [l’espace de] la fenêtre de cette maison avec un os de moins de la taille d’un grain d’orge, cela est sans effet, car cet os s’associe aux [autres] os. Et de même, s’il y avait un cadavre ou le volume d’une olive de la chair d’un cadavre et que l’on a diminué [l’espace d’]une fenêtre avec moins que le volume d’une olive de la chair du cadavre, cela est sans effet, car la chair est associée à la chair. Par contre, un os de moins de la taille d’un grain d’orge diminue [l’espace de la fenêtre] pour [faire séparation devant] le volume d’une olive de chair, et moins du volume d’une olive de chair diminue [l’espace de la fenêtre] pour [faire séparation devant] un quart [de kav] d’os et ce qui est semblable [parce que cela n’est pas le même type d’impureté]. Si on a diminué [l’espace d’]un téfah avec la chaîne et la trame [c'est-à-dire un des fils destinés à être tissés] impurs par une affection lépreuse, ou avec une motte [de terre] d’un beit hapras, cela est sans effet, car une chose impure ne fait pas séparation. Si on a fait une brique avec de la terre d’un beit hapras, elle est pure et diminue [l’espace de la fenêtre], car ils [les sages] n’ont dit que [la terre d’un beit hapras est impure que pour] une motte [de terre] dans sa forme normale. Si [l’espace d’]un téfah a été bouché ou a été diminué par des toiles d’araignée, si elles ont une certaine substance [c'est-à-dire qu’elles sont épaisses et ne se défont pas d’elles-mêmes], cela fait séparation. Et si elles n’ont pas de substance, cela ne fait pas séparation.
2. [Soit deux maisons adjacentes ayant une fenêtre mitoyenne :] un tonneau [en argile] qui est rempli de figues sèches pourries qui ne sont pas aptes [à recevoir l’impureté] et ne sont pas aptes à la consommation qui est posé sur la fenêtre, et l’ouverture du tonneau est orientée vers l’impureté [la maison impure], de sorte que le tonneau est impur [car l’air de la maison impure pénètre dans l’espace intérieur du tonneau], et de même, une boîte [en argile] remplie de paille pourrie qui n’est apte ni à la consommation d’un animal, ni pour le ciment, ni pour la combustion et est posée sur la fenêtre, si les figues sèches et la paille peuvent tenir quand on retire le récipient où elles se trouvent, elles font séparation. Et sinon, elles ne font pas séparation. Des herbes amères qui ne sont pas aptes à [la consommation d’]un animal, et les tissus qui n’ont pas [une surface de] trois [doigts] sur trois qui sont sales et durs, de sorte qu’ils ne sont pas aptes même à nettoyer le sang d’une plaie, un membre et la chair qui pendent d’un animal impur, à condition qu’il soit maigre, de sorte qu’il ne soit pas apte à être vendu à un non juif, et qu’il soit attaché, afin qu’il ne s’échappe pas, un oiseau impur qui repose [attaché] sur une fenêtre, à condition qu’il griffe, de sorte qu’il ne puisse pas servir à amuser un enfant, un non-juif attaché prisonnier du roi, de sorte que personne d’autre ne peut le libérer, un enfant [né à] huit [mois] le jour du chabbat, car il est défendu de le déplacer, le sel mélangé à des ronces qui n’est apte ni à la consommation, ni au tannage, à condition qu’il soit posé sur de l’argile pour ne pas abîmer le mur, tous ceux-ci diminuent [l’espace d’]une fenêtre, car ils ne contractent pas l’impureté et on n’a pas l’intention de les déplacer puisqu’ils ne sont pas aptes à un travail. Et de même, un rouleau de la Thora qui s’est abîmé et est posé dans la fenêtre, si on a décidé que c’est à cet endroit qu’il doit être enterré, cela diminue [l’espace de] la fenêtre. Par contre, la neige, la grêle, le givre [rosée gelée], la glace, et l’eau ne diminuent pas [l’espace d’]une fenêtre, car ils sont aptes [à être utilisés] et ils contractent l’impureté.
3. Si on a diminué le téfah avec moins du volume d’une olive de la chair d’un cadavre, avec moins du volume d’une olive de la chair d’une carcasse [d’un animal], ou avec un os d’un cadavre faisant moins que la taille d’un grain d’orge, ou avec moins que la taille d’une lentille [de la carcasse] d’un petit animal [parmi les huit petits animaux dont la carcasse rend impur, cités dans le Lévitique 11 : 29-30], ceux-ci font séparation, car tous ceux-ci sont purs et n’ont pas d’importance pour lui, c’est pourquoi, il n’a pas l’intention de les déplacer. Et de même, des aliments qui ne sont pas aptes [à contracter l’impureté] en quantité inférieure au volume d’un œuf ne sont pas importants pour lui et il n’a pas l’intention de les déplacer, c’est pourquoi, ils diminuent [l’espace d’]un téfah.
4. Si on a bouché la fenêtre avec un ustensile en argile dont l’ouverture était orientée vers l’extérieur [de la maison où se trouve l’impureté], il fait séparation, parce qu’il ne devient pas impur par sa paroi extérieure, et il est pur. Et il faut que cet ustensile en argile soit dégoûtant et troué pour qu’il ne soit pas apte même pour y faire une saignée, afin que l’on n’ait pas l’intention de le déplacer.
5. S’il y avait dans une maison un cadavre ou un quart [de kav] d’os, ou quelque chose de semblable parmi les os qui rendent impur par un ohel, et que l’on a diminué [l’espace de] la fenêtre de cette maison avec un os de moins de la taille d’un grain d’orge, cela est sans effet, car cet os s’associe aux [autres] os. Et de même, s’il y avait un cadavre ou le volume d’une olive de la chair d’un cadavre et que l’on a diminué [l’espace d’]une fenêtre avec moins que le volume d’une olive de la chair du cadavre, cela est sans effet, car la chair est associée à la chair. Par contre, un os de moins de la taille d’un grain d’orge diminue [l’espace de la fenêtre] pour [faire séparation devant] le volume d’une olive de chair, et moins du volume d’une olive de chair diminue [l’espace de la fenêtre] pour [faire séparation devant] un quart [de kav] d’os et ce qui est semblable [parce que cela n’est pas le même type d’impureté]. Si on a diminué [l’espace d’]un téfah avec la chaîne et la trame [c'est-à-dire un des fils destinés à être tissés] impurs par une affection lépreuse, ou avec une motte [de terre] d’un beit hapras, cela est sans effet, car une chose impure ne fait pas séparation. Si on a fait une brique avec de la terre d’un beit hapras, elle est pure et diminue [l’espace de la fenêtre], car ils [les sages] n’ont dit que [la terre d’un beit hapras est impure que pour] une motte [de terre] dans sa forme normale. Si [l’espace d’]un téfah a été bouché ou a été diminué par des toiles d’araignée, si elles ont une certaine substance [c'est-à-dire qu’elles sont épaisses et ne se défont pas d’elles-mêmes], cela fait séparation. Et si elles n’ont pas de substance, cela ne fait pas séparation.
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Seize
1. [Soit le cas suivant :] une lucarne est au milieu du toit d’une maison, qu’elle ait un espace d’un téfah ou non, et une impureté est en dessous du toit de la maison ; ce qui est en face de la lucarne est pur, parce que cela est découvert, et le reste de la maison est impur. Si l’impureté est en dessous de la lucarne seulement, toute la maison est pure. Si une partie de l’impureté est en dessous du toit et une partie est en dessous de la lucarne, [la règle suivante est appliquée :] si la lucarne a une surface d’un téfah [sur un téfah], toute la maison est impure, et ce qui est face à l’impureté est impur. Si elle [la lucarne] n’a pas une surface d’un téfah [sur un téfah], si [la taille de] l’impureté est suffisamment importante pour que si elle est partagée, il y ait la quantité [minimale] en dessous du toit et la quantité [minimale] en dessous de la lucarne, tout est impur. Et sinon, la maison est impure et ce qui est face à la lucarne est pur. Si la lucarne a une surface d’un téfah [sur un téfah] et qu’un homme met son pied sur la lucarne [bouchant ainsi l’espace de la lucarne], tout devient un seul ohel, et que l’impureté soit en dessous du toit seulement ou en dessous de la lucarne seulement, tout est impur : la maison et ce qui est en face de la lucarne, et l’homme qui mêle l’impureté [dans la maison] est impur, parce qu’il recouvre l’impureté. Si la lucarne n’a pas une surface d’un téfah [sur un téfah], et que l’impureté est en dessous du toit, celui qui met son pied au-dessus [de la lucarne] est pur, parce que l’impureté ne sort pas par [une ouverture de] moins d’un téfah. Si l’impureté est en dessous de la lucarne, [on applique la règle suivante :] si l’impureté a précédé son pied, il est impur, parce qu’il a recouvert l’impureté. Si son pied a précédé l’impureté, il est pur, car son pied est une partie du ohel, et l’impureté ne sort pas vers lui.
2. S’il y avait le volume d’une olive d’un cadavre dans la bouche d’un corbeau et qu’il a recouvert une lucarne, de sorte que le volume d’une olive [du cadavre] se trouvait dans l’espace de la lucarne, bien qu’il n’y ait pas une ouverture d’un téfah [sur un téfah], la maison est impure.
3. Soit une maison et une lucarne au milieu du plafond de la maison, et un étage au-dessus, et une autre lucarne se trouve au milieu du toit de l’étage, et les lucarnes dont situées l’une au-dessus de l’autre, qu’il y ait dans les lucarnes une ouverture d’un téfah [sur un téfah], ou qu’il n’y ait pas une ouverture d’un téfah [sur un téfah], et une impureté se trouve dans la maison, ce qui est en face des lucarnes est pur, et le reste [de ce qui se trouve dans la maison et à l’étage] est impur. Si l’impureté est en face des lucarnes, la maison entière [y compris l’étage] est pure. Si les lucarnes ont une ouverture d’un téfah [sur un téfah], et que l’impureté est en dessous du toit de la maison ou face aux lucarnes, et que l’on a placé un élément susceptible de contracter l’impureté sur la lucarne de la maison ou sur la lucarne de l’étage, tout est impur, car une chose impure ne peut pas faire séparation. Si on a placé un élément qui ne contracte pas l’impureté sur la lucarne de la maison, la maison est impure et l’étage est pur. Si on l’a placé sur la lucarne de l’étage, la maison et l’étage sont impurs, et ce qui est en face [de la lucarne] jusqu’au ciel est pur. S’il n’y a pas une ouverture d’un téfah [sur un téfah] dans les lucarnes et que l’impureté se trouve en dessous du toit de la maison, que l’on ait placé une chose susceptible de contracter l’impureté ou une chose qui ne contracte pas l’impureté, sur la lucarne de la maison ou sur la lucarne de l’étage, seule la maison est impure [et non l’étage] car l’impureté ne sort pas vers l’étage par [une ouverture de] moins d’un téfah. Si l’impureté est [dans la maison] en face des lucarnes et que l’on a placé un élément susceptible de contracter l’impureté au-dessus ou en dessous [de la lucarne de la maison], la maison et l’étage sont impurs, car l’impureté a été mêlée [dans toute la maison]. Si on a placé un élément qui ne contracte pas l’impureté au-dessus ou en dessous, seule la maison est impure. Et toutes ces lois concernent celui qui fait une lucarne. Par contre, un toit qui a été diminué de lui-même, la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est un poing [cf. ch. 14 § 2], comme nous l’avons expliqué.
4. Celui qui diminue la couche d’argile [qu’il y a entre les poutres du plafond de la maison], de sorte qu’il forme une ouverture dans le plafond de la maison [entre la maison et l’étage] afin que puisse y pénétrer le pied du lit d’enfant [enveloppé de métal], et le pied du lit bouche l’ouverture, si elle [la lucarne] a une surface d’un téfah [sur un téfah] et l’impureté se trouve dans la maison, même l’étage est impur, car un ustensile susceptible de contracter l’impureté ne fait pas séparation. Et si elle n’a pas une surface d’un téfah [sur un téfa’h], l’étage est pur, et le pied [du lit] qui est en dessous est impur, comme des ustensiles qui recouvrent [un cadavre]. Si la couche d’argile s’ouvre [se défait] d’elle-même, la mesure [minimale pour que pénètre l’impureté] est la taille d’un poing, comme nous l’avons expliqué.
5. Soit une lucarne au milieu du toit de la maison et une marmite [en argile] est posée sur le sol, et est positionnée face à la lucarne, de sorte que si elle était montée, elle sortirait juste de la lucarne, et une impureté se trouve en dessous de la marmite écrasée [c'est-à-dire sans avoir un espace d’un téfah] entre elle [le marmite] et le sol, ou l’impureté se trouve dans la marmite ou au-dessus, l’impureté transperce et monte et transperce et descend, et seul ce qui est situé en face d’elle est impur et la maison est entièrement pure. Si la marmite est à une hauteur d’un téfah du sol et l’impureté est en dessous d’elle ou en dessous du toit de la maison, la maison est entièrement impure et ce qui est en dessous de la marmite est impur, car cela [le toit de la maison avec la marmite] est un ohel, mais l’intérieur de la marmite et sa paroi extérieure sont purs, car un récipient en argile ne contracte pas impur par sa paroi extérieure, et l’espace intérieur de la marmite est découvert. S’il y a un ustensile à l’intérieur ou au-dessus de celle-ci, il est pur. Si l’impureté est à l’intérieur ou au-dessus d’elle, toute la maison est pure, car l’impureté est face à la lucarne seulement. Si la marmite est en dessous de la lucarne et que la lucarne est plus grande que la marmite, de sorte que si l’on sort la marmite par la lucarne, il y aura entre elle et les parois de la lucarne un téfah, bien que la marmite soit à un téfah du sol et que l’impureté soit à l’intérieur d’elle, au-dessus, ou en dessous, la maison est pure. Si la marmite est posée sur le seuil de la maison, de sorte que si on la monte, il y aura un téfah [de cette marmite] à l’intérieur du linteau, et il y a une impureté « écrasée » en dessous d’elle, à l’intérieur d’elle ou au-dessus d’elle, l’impureté transperce et s’élève et transperce et descend. Si elle est à une hauteur d’un téfah du sol et qu’une impureté est en dessous d’elle ou dans la maison, ce qui est en dessous d’elle et dans la maison est impur, car tout est un seul ohel, et ce qui est à l’intérieur d’elle et au-dessus d’elle est pure. Si l’impureté est à l’intérieur d’elle ou au-dessus d’elle, la maison est impure, parce qu’elle touche un téfah à l’intérieur du linteau [si on la monte droite]. Et de même, ce qui est en dessous d’elle est impur, parce que l’impureté sort par le dessus de la maison puisque tout est un seul ohel. C’est pourquoi, si elle ne touche pas un téfah dans le linteau, parce qu’elle est située sur le côté du linteau et une impureté est en dessous d’elle, n’est impur que ce qui est en dessous d’elle mais la maison est pure.
6. Les poutres d’une maison et d’un étage qui n’ont pas de toiture [c'est-à-dire de couche d’argile ou de planches entre les poutres], et qui sont positionnées chaque poutre en face de l’autre [les poutres de la maison en face des poutres de l’étage], et l’espace [entre les poutres de la maison] est positionné face à l’espace [entre les poutres de l’étage], et une impureté se trouve en dessous de l’une d’elles [d’une des poutres de la maison], ce qui est en dessous d’elle seulement est impur. Si l’impureté est située entre la [poutre] inférieure et la [poutre] supérieure, l’espace entre les deux seulement est impur. Si l’impureté est au-dessus de la [poutre] supérieure, ce qui est face à elle jusqu’au ciel est impur. Si les poutres supérieures sont positionnées face à l’espace entre les poutres inférieures et l’impureté est en dessous de l’une d’elles, ce qui est en dessous de toutes [les poutres] est impur. Si l’impureté est au-dessus de la poutre supérieure, ce qui est face à l’impureté jusqu’au ciel est impur. Si les poutres n’ont pas [une surface d’]un téfah [sur un téfah], qu’elles soient positionnées l’une au-dessus de l’autre, ou que les [poutres] supérieures soient face à l’espace [entre les poutres] inférieures, et l’impureté est en dessous d’elles, entre elles ou au-dessus d’elles, l’impureté transperce et monte, et transperce et descend, et ne rend impur que ce qui est en face d’elle, parce que toute impureté qui n’est pas en dessous d’une surface d’un téfah [sur un téfah] haute d’un téfah est considérée comme écrasée. Une maison dont le toit et les murs se sont fendus, et sont devenus deux parties, et l’impureté est située dans la partie extérieure, où se trouve la porte, les ustensiles qui sont dans la partie intérieure sont tous purs. Si l’impureté est située dans la partie intérieure, si la largeur de la fente est celle d’un fil à plomb, les ustensiles qui sont dans la partie extérieure sont purs. Et si [la largeur de la fissure] est inférieure à cela, ils sont impurs.
7. Soit une excédra qui s’est fendue [c'est-à-dire que le toit s’est fendu] et une impureté se trouve d’un côté, les ustensiles qui sont du second côté sont purs, car ce sont deux ohel l’un à côté de l’autre, avec un espace entre eux, puisque la fente est sur tout le toit. Si on pose le pied ou un roseau au-dessus de la fente, l’impureté est mêlée [dans tout l’espace de l’excédra]. Si on pose le roseau sur le sol en face de la fente, même [si on pose] un grand récipient, il ne mêle pas l’impureté [dans toute la excédra], à moins qu’il soit haut d’un téfah en dessous de la fente. Si un homme est étendu à terre en dessous de la fente, il mêle l’impureté, car un homme est creux, et la partie supérieure [de son corps] est considérée comme un ohel qui a une hauteur d’un téfah. Et de même, s’il y a en dessous de la fente des vêtements pliés posés sur le sol l’un sur l’autre, et le [vêtement] supérieur est situé à plus d’un téfah du sol, cela mêle l’impureté, et tous les vêtements qui sont en dessous sont considérés comme des ustensiles en dessous d’un ohel.
2. S’il y avait le volume d’une olive d’un cadavre dans la bouche d’un corbeau et qu’il a recouvert une lucarne, de sorte que le volume d’une olive [du cadavre] se trouvait dans l’espace de la lucarne, bien qu’il n’y ait pas une ouverture d’un téfah [sur un téfah], la maison est impure.
3. Soit une maison et une lucarne au milieu du plafond de la maison, et un étage au-dessus, et une autre lucarne se trouve au milieu du toit de l’étage, et les lucarnes dont situées l’une au-dessus de l’autre, qu’il y ait dans les lucarnes une ouverture d’un téfah [sur un téfah], ou qu’il n’y ait pas une ouverture d’un téfah [sur un téfah], et une impureté se trouve dans la maison, ce qui est en face des lucarnes est pur, et le reste [de ce qui se trouve dans la maison et à l’étage] est impur. Si l’impureté est en face des lucarnes, la maison entière [y compris l’étage] est pure. Si les lucarnes ont une ouverture d’un téfah [sur un téfah], et que l’impureté est en dessous du toit de la maison ou face aux lucarnes, et que l’on a placé un élément susceptible de contracter l’impureté sur la lucarne de la maison ou sur la lucarne de l’étage, tout est impur, car une chose impure ne peut pas faire séparation. Si on a placé un élément qui ne contracte pas l’impureté sur la lucarne de la maison, la maison est impure et l’étage est pur. Si on l’a placé sur la lucarne de l’étage, la maison et l’étage sont impurs, et ce qui est en face [de la lucarne] jusqu’au ciel est pur. S’il n’y a pas une ouverture d’un téfah [sur un téfah] dans les lucarnes et que l’impureté se trouve en dessous du toit de la maison, que l’on ait placé une chose susceptible de contracter l’impureté ou une chose qui ne contracte pas l’impureté, sur la lucarne de la maison ou sur la lucarne de l’étage, seule la maison est impure [et non l’étage] car l’impureté ne sort pas vers l’étage par [une ouverture de] moins d’un téfah. Si l’impureté est [dans la maison] en face des lucarnes et que l’on a placé un élément susceptible de contracter l’impureté au-dessus ou en dessous [de la lucarne de la maison], la maison et l’étage sont impurs, car l’impureté a été mêlée [dans toute la maison]. Si on a placé un élément qui ne contracte pas l’impureté au-dessus ou en dessous, seule la maison est impure. Et toutes ces lois concernent celui qui fait une lucarne. Par contre, un toit qui a été diminué de lui-même, la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est un poing [cf. ch. 14 § 2], comme nous l’avons expliqué.
4. Celui qui diminue la couche d’argile [qu’il y a entre les poutres du plafond de la maison], de sorte qu’il forme une ouverture dans le plafond de la maison [entre la maison et l’étage] afin que puisse y pénétrer le pied du lit d’enfant [enveloppé de métal], et le pied du lit bouche l’ouverture, si elle [la lucarne] a une surface d’un téfah [sur un téfah] et l’impureté se trouve dans la maison, même l’étage est impur, car un ustensile susceptible de contracter l’impureté ne fait pas séparation. Et si elle n’a pas une surface d’un téfah [sur un téfa’h], l’étage est pur, et le pied [du lit] qui est en dessous est impur, comme des ustensiles qui recouvrent [un cadavre]. Si la couche d’argile s’ouvre [se défait] d’elle-même, la mesure [minimale pour que pénètre l’impureté] est la taille d’un poing, comme nous l’avons expliqué.
5. Soit une lucarne au milieu du toit de la maison et une marmite [en argile] est posée sur le sol, et est positionnée face à la lucarne, de sorte que si elle était montée, elle sortirait juste de la lucarne, et une impureté se trouve en dessous de la marmite écrasée [c'est-à-dire sans avoir un espace d’un téfah] entre elle [le marmite] et le sol, ou l’impureté se trouve dans la marmite ou au-dessus, l’impureté transperce et monte et transperce et descend, et seul ce qui est situé en face d’elle est impur et la maison est entièrement pure. Si la marmite est à une hauteur d’un téfah du sol et l’impureté est en dessous d’elle ou en dessous du toit de la maison, la maison est entièrement impure et ce qui est en dessous de la marmite est impur, car cela [le toit de la maison avec la marmite] est un ohel, mais l’intérieur de la marmite et sa paroi extérieure sont purs, car un récipient en argile ne contracte pas impur par sa paroi extérieure, et l’espace intérieur de la marmite est découvert. S’il y a un ustensile à l’intérieur ou au-dessus de celle-ci, il est pur. Si l’impureté est à l’intérieur ou au-dessus d’elle, toute la maison est pure, car l’impureté est face à la lucarne seulement. Si la marmite est en dessous de la lucarne et que la lucarne est plus grande que la marmite, de sorte que si l’on sort la marmite par la lucarne, il y aura entre elle et les parois de la lucarne un téfah, bien que la marmite soit à un téfah du sol et que l’impureté soit à l’intérieur d’elle, au-dessus, ou en dessous, la maison est pure. Si la marmite est posée sur le seuil de la maison, de sorte que si on la monte, il y aura un téfah [de cette marmite] à l’intérieur du linteau, et il y a une impureté « écrasée » en dessous d’elle, à l’intérieur d’elle ou au-dessus d’elle, l’impureté transperce et s’élève et transperce et descend. Si elle est à une hauteur d’un téfah du sol et qu’une impureté est en dessous d’elle ou dans la maison, ce qui est en dessous d’elle et dans la maison est impur, car tout est un seul ohel, et ce qui est à l’intérieur d’elle et au-dessus d’elle est pure. Si l’impureté est à l’intérieur d’elle ou au-dessus d’elle, la maison est impure, parce qu’elle touche un téfah à l’intérieur du linteau [si on la monte droite]. Et de même, ce qui est en dessous d’elle est impur, parce que l’impureté sort par le dessus de la maison puisque tout est un seul ohel. C’est pourquoi, si elle ne touche pas un téfah dans le linteau, parce qu’elle est située sur le côté du linteau et une impureté est en dessous d’elle, n’est impur que ce qui est en dessous d’elle mais la maison est pure.
6. Les poutres d’une maison et d’un étage qui n’ont pas de toiture [c'est-à-dire de couche d’argile ou de planches entre les poutres], et qui sont positionnées chaque poutre en face de l’autre [les poutres de la maison en face des poutres de l’étage], et l’espace [entre les poutres de la maison] est positionné face à l’espace [entre les poutres de l’étage], et une impureté se trouve en dessous de l’une d’elles [d’une des poutres de la maison], ce qui est en dessous d’elle seulement est impur. Si l’impureté est située entre la [poutre] inférieure et la [poutre] supérieure, l’espace entre les deux seulement est impur. Si l’impureté est au-dessus de la [poutre] supérieure, ce qui est face à elle jusqu’au ciel est impur. Si les poutres supérieures sont positionnées face à l’espace entre les poutres inférieures et l’impureté est en dessous de l’une d’elles, ce qui est en dessous de toutes [les poutres] est impur. Si l’impureté est au-dessus de la poutre supérieure, ce qui est face à l’impureté jusqu’au ciel est impur. Si les poutres n’ont pas [une surface d’]un téfah [sur un téfah], qu’elles soient positionnées l’une au-dessus de l’autre, ou que les [poutres] supérieures soient face à l’espace [entre les poutres] inférieures, et l’impureté est en dessous d’elles, entre elles ou au-dessus d’elles, l’impureté transperce et monte, et transperce et descend, et ne rend impur que ce qui est en face d’elle, parce que toute impureté qui n’est pas en dessous d’une surface d’un téfah [sur un téfah] haute d’un téfah est considérée comme écrasée. Une maison dont le toit et les murs se sont fendus, et sont devenus deux parties, et l’impureté est située dans la partie extérieure, où se trouve la porte, les ustensiles qui sont dans la partie intérieure sont tous purs. Si l’impureté est située dans la partie intérieure, si la largeur de la fente est celle d’un fil à plomb, les ustensiles qui sont dans la partie extérieure sont purs. Et si [la largeur de la fissure] est inférieure à cela, ils sont impurs.
7. Soit une excédra qui s’est fendue [c'est-à-dire que le toit s’est fendu] et une impureté se trouve d’un côté, les ustensiles qui sont du second côté sont purs, car ce sont deux ohel l’un à côté de l’autre, avec un espace entre eux, puisque la fente est sur tout le toit. Si on pose le pied ou un roseau au-dessus de la fente, l’impureté est mêlée [dans tout l’espace de l’excédra]. Si on pose le roseau sur le sol en face de la fente, même [si on pose] un grand récipient, il ne mêle pas l’impureté [dans toute la excédra], à moins qu’il soit haut d’un téfah en dessous de la fente. Si un homme est étendu à terre en dessous de la fente, il mêle l’impureté, car un homme est creux, et la partie supérieure [de son corps] est considérée comme un ohel qui a une hauteur d’un téfah. Et de même, s’il y a en dessous de la fente des vêtements pliés posés sur le sol l’un sur l’autre, et le [vêtement] supérieur est situé à plus d’un téfah du sol, cela mêle l’impureté, et tous les vêtements qui sont en dessous sont considérés comme des ustensiles en dessous d’un ohel.
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Dix-sept
1. Une saillie [du fronteau] de la porte de la maison orientée vers le bas, et dont la hauteur au-dessus du sol est de douze téfah ou moins communique l’impureté [même s’il a une surface] minime, et il est évident que cela ne communique [l’impureté] que par ordre rabbinique. Et de même pour tout ce qui est semblable en ce qui concerne la transmission d’une telle impureté qui n’est pas dans un ohel d’un téfah, cela n’est que d’ordre rabbinique. Si elle [cette saillie] est située à plus de douze téfahim ou est orientée vers le haut, et de même, les couronnes et les gravures qui font saillies d’un bâtiment ne communiquent [l’impureté] que s’ils ont une surface d’un téfah [sur un téfah]. Et de même, une saillie au-dessus d’une porte, qui sort du linteau, même s’il y a un roseau à côté du linteau dans la largeur de la porte, cela ne communique [l’impureté] que s’il y a une surface d’un téfah [sur un téfah].
2. Une saillie qui entoure la maison et dépasse d’un téfah sur la porte communique l’impureté. Si elle dépasse de moins d’un téfah sur la porte, et une impureté se trouve à l’intérieur de la maison, les ustensiles qui sont en dessous [de la saillie] sont impurs. S’il y a une impureté en dessous [d’elle], elle ne communique pas l’impureté à la maison. Et il en est de même pour une cour entourée d’une excédra.
3. Soit une fenêtre faite pour un usage [général] et il y a une saillie au-dessus de cette fenêtre, même si elle a la largeur d’un pouce, elle communique l’impureté, à condition qu’elle soit à une hauteur de deux doigts ou moins de la fenêtre. Si elle est plus haute que deux doigts [de la fenêtre], elle ne communique l’impureté que si elle a une largeur d’un téfah. Une saillie au-dessus d’une fenêtre faite pour [laisser pénétrer] la lumière communique l’impureté [même s’il a une surface] minime, et quelle que soit sa hauteur. Le rebord extérieur d’une fenêtre sur lequel on s’appuie pour regarder [par la fenêtre] ne communique pas l’impureté [quand l’impureté est en dessous de lui]. S’il y a une saillie [sur la fenêtre et que l’impureté est en dessous du rebord], on considère le rebord comme s’il n’existait pas et la saillie supérieure communique l’impureté. Comment toutes ces saillies communiquent-elles l’impureté ? Si une impureté est en dessous de l’une d’elles, ou dans la maison, tout est impur, [ce qui est] dans la maison comme [ce qui est] en dessous de la saillie.
4. Soit deux saillies l’une au-dessus de l’autre, et chacune a une surface d’un téfah [sur un téfah], et il y a entre elles un espace d’un téfah, et une impureté est en dessous de la [saillie] inférieure, ce qui est en dessous d’elle seulement est impur. S’il y a une impureté entre elles, ce qui est entre elles seulement est impur. Si elle [l’impureté] est au-dessus de la [saillie] supérieure, ce qui est en face d’elle jusqu’au ciel est impur. Si la [saillie] supérieure dépasse [la saillie] inférieure d’un téfah et qu’une impureté est en dessous de la [saillie] inférieure ou entre elles, ce qui est en dessous d’elles et ce qui est entre elles est impur. Si elle [l’impureté] est sur la [saillie] supérieure, ce qui est en face d’elle jusqu’au ciel est impur. Si la [saillie] supérieure dépasse la [saillie] inférieure sur moins d’un téfah et qu’il y a une impureté en dessous d’elles, ce qui est en dessous d’elles et entre elles est impur. Si elle [l’impureté] est entre elles ou en dessous de la surface [de la saillie supérieure] qui dépasse [la saillie inférieure], ce qui est entre elles, et en dessous du reste [de la saillie supérieure qui dépasse la saillie inférieure], mais ce qui est en dessous de la [saillie] inférieure est pur. Si chacune d’elles a [une surface d’]un téfah [sur un téfah], et qu’il n’y a pas entre elles [un espace d’]un téfah, et il y a une impureté en dessous de la [saillie] inférieure, ce qui est en dessous d’elle seulement est impur. Si elle [l’impureté] est entre elles ou au-dessus de la [saillie] supérieure, ce qui est en face de l’impureté jusqu’au ciel est impur. Si elles n’ont pas [une surface d’]un téfah [sur un téfa’h], qu’il y ait entre elles [un espace d’]un téfah ou non, que l’impureté soit en dessous de la [saillie] inférieure, entre elles ou au-dessus de la [saillie] supérieure, l’impureté transperce et monte, et transperce et descend, parce qu’elle est écrasée [c'est-à-dire qu’elle n’a pas un espace d’un téfah]. Et de même, deux tentures à une hauteur d’un téfah l’une sur l’autre, [ou] les ustensiles ou les vêtements ou les planches de bois posés l’un sur l’autre, avec une impureté « écrasée » entre eux, si [l’ustensile au-dessus de] l’impureté est à une hauteur d’un téfah du sol, l’ustensile qui est au-dessus d’elle recouvre le trou d’un téfah et communique l’impureté à tous les ustensiles qui sont en dessous de lui. S’il y a des plaques de marbre, même si elles sont à une hauteur de mille coudées du sol, l’impureté transperce et monte et transperce et descend, parce qu’elles sont considérées comme le sol.
5. Des planches de bois dont les coins sont en contact, et qui sont à une hauteur d’un téfah du sol, et une impureté est en dessous de l’une d’elles, les ustensiles qui sont en dessous de la seconde sont purs, parce qu’elles [les planches] ne sont pas en contact sur un téfah, et celui qui touche cette seconde planche est considéré comme touchant des ustensiles ayant été en contact avec la tente d’un cadavre. Toutefois, tous les ustensiles dont nous avons dit qu’ils communiquent l’impureté et ne font pas séparation, si l’ustensile recouvre le cadavre, tous les ustensiles qui sont au-dessus de lui sont impurs, comme nous l’avons expliqué, et ils sont impurs en tant qu’ustensiles qui recouvrent un cadavre. Et même les ustensiles qui sont au-dessus qui ne sont pas en face de l’impureté sont impurs en tant qu’ustensiles qui ont été en contact avec des ustensiles qui ont recouvert un cadavre.
6. [Dans le cas d’]un tonneau [en argile] qui repose sur son fond à découvert, avec le volume d’une olive à l’intérieur ou en dessous face à son espace [intérieur], l’impureté transperce et monte et transperce et descend, et le tonneau est impur parce que l’impureté transperce d’en dessous et son espace intérieur devient impur. Si l’impureté est en dessous de l’épaisseur de la paroi [et non face à l’espace intérieur], l’impureté transperce et monte et transperce et descend, et le tonneau est pur. Et pourquoi le tonneau est-il pur ? Parce que l’impureté ne transperce pas son espace intérieur, mais sa paroi, et un récipient en argile ne contracte l’impureté que par son espace intérieur. Si une partie de l’impureté est en dessous de l’épaisseur de la paroi, et une partie est en dessous de son espace intérieur, l’impureté transperce et monte, et transperce et descend. Si les parois ont une surface d’un téfah [sur un téfah], il est entièrement impur [c'est-à-dire que tout ce qui touche le tonneau devient impur], et ce qui est en face de son ouverture est pur, parce que l’impureté s’étend aux parois seulement. Dans quel cas cela [cette règle dans ce dernier cas] s’applique-t-il ? Pour un tonneau pur. Néanmoins, s’il [le tonneau] est [déjà] impur ou s’il est situé à une hauteur d’un téfah du sol, ou est recouvert, ou est renversé sur son ouverture, et qu’une impureté est en dessous de lui, à l’intérieur ou au-dessus, tout est impur [même son espace intérieur], et celui qui le touche sur toute sa surface est impur. S’il est fermé hermétiquement et posé sur un cadavre, les aliments et les boissons qui sont à l’intérieur sont purs, et les ustensiles qui sont au-dessus sont impurs [parce qu’ils recouvrent le cadavre]. Des tonneaux qui sont posés sur leur fond ou sur leurs côtés à découvert, et se touchent sur un téfah et une impureté est en dessous de l’un d’eux, l’impureté transperce et monte, et transperce et descend, parce qu’elle est écrasée. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour des [tonneaux] purs. Mais s’ils sont impurs ou à une hauteur d’un téfah du sol et que l’impureté est en dessous de l’un d’eux, ce qui est en dessous de chacun d’eux est impur, car tout est considéré comme un seul ohel.
2. Une saillie qui entoure la maison et dépasse d’un téfah sur la porte communique l’impureté. Si elle dépasse de moins d’un téfah sur la porte, et une impureté se trouve à l’intérieur de la maison, les ustensiles qui sont en dessous [de la saillie] sont impurs. S’il y a une impureté en dessous [d’elle], elle ne communique pas l’impureté à la maison. Et il en est de même pour une cour entourée d’une excédra.
3. Soit une fenêtre faite pour un usage [général] et il y a une saillie au-dessus de cette fenêtre, même si elle a la largeur d’un pouce, elle communique l’impureté, à condition qu’elle soit à une hauteur de deux doigts ou moins de la fenêtre. Si elle est plus haute que deux doigts [de la fenêtre], elle ne communique l’impureté que si elle a une largeur d’un téfah. Une saillie au-dessus d’une fenêtre faite pour [laisser pénétrer] la lumière communique l’impureté [même s’il a une surface] minime, et quelle que soit sa hauteur. Le rebord extérieur d’une fenêtre sur lequel on s’appuie pour regarder [par la fenêtre] ne communique pas l’impureté [quand l’impureté est en dessous de lui]. S’il y a une saillie [sur la fenêtre et que l’impureté est en dessous du rebord], on considère le rebord comme s’il n’existait pas et la saillie supérieure communique l’impureté. Comment toutes ces saillies communiquent-elles l’impureté ? Si une impureté est en dessous de l’une d’elles, ou dans la maison, tout est impur, [ce qui est] dans la maison comme [ce qui est] en dessous de la saillie.
4. Soit deux saillies l’une au-dessus de l’autre, et chacune a une surface d’un téfah [sur un téfah], et il y a entre elles un espace d’un téfah, et une impureté est en dessous de la [saillie] inférieure, ce qui est en dessous d’elle seulement est impur. S’il y a une impureté entre elles, ce qui est entre elles seulement est impur. Si elle [l’impureté] est au-dessus de la [saillie] supérieure, ce qui est en face d’elle jusqu’au ciel est impur. Si la [saillie] supérieure dépasse [la saillie] inférieure d’un téfah et qu’une impureté est en dessous de la [saillie] inférieure ou entre elles, ce qui est en dessous d’elles et ce qui est entre elles est impur. Si elle [l’impureté] est sur la [saillie] supérieure, ce qui est en face d’elle jusqu’au ciel est impur. Si la [saillie] supérieure dépasse la [saillie] inférieure sur moins d’un téfah et qu’il y a une impureté en dessous d’elles, ce qui est en dessous d’elles et entre elles est impur. Si elle [l’impureté] est entre elles ou en dessous de la surface [de la saillie supérieure] qui dépasse [la saillie inférieure], ce qui est entre elles, et en dessous du reste [de la saillie supérieure qui dépasse la saillie inférieure], mais ce qui est en dessous de la [saillie] inférieure est pur. Si chacune d’elles a [une surface d’]un téfah [sur un téfah], et qu’il n’y a pas entre elles [un espace d’]un téfah, et il y a une impureté en dessous de la [saillie] inférieure, ce qui est en dessous d’elle seulement est impur. Si elle [l’impureté] est entre elles ou au-dessus de la [saillie] supérieure, ce qui est en face de l’impureté jusqu’au ciel est impur. Si elles n’ont pas [une surface d’]un téfah [sur un téfa’h], qu’il y ait entre elles [un espace d’]un téfah ou non, que l’impureté soit en dessous de la [saillie] inférieure, entre elles ou au-dessus de la [saillie] supérieure, l’impureté transperce et monte, et transperce et descend, parce qu’elle est écrasée [c'est-à-dire qu’elle n’a pas un espace d’un téfah]. Et de même, deux tentures à une hauteur d’un téfah l’une sur l’autre, [ou] les ustensiles ou les vêtements ou les planches de bois posés l’un sur l’autre, avec une impureté « écrasée » entre eux, si [l’ustensile au-dessus de] l’impureté est à une hauteur d’un téfah du sol, l’ustensile qui est au-dessus d’elle recouvre le trou d’un téfah et communique l’impureté à tous les ustensiles qui sont en dessous de lui. S’il y a des plaques de marbre, même si elles sont à une hauteur de mille coudées du sol, l’impureté transperce et monte et transperce et descend, parce qu’elles sont considérées comme le sol.
5. Des planches de bois dont les coins sont en contact, et qui sont à une hauteur d’un téfah du sol, et une impureté est en dessous de l’une d’elles, les ustensiles qui sont en dessous de la seconde sont purs, parce qu’elles [les planches] ne sont pas en contact sur un téfah, et celui qui touche cette seconde planche est considéré comme touchant des ustensiles ayant été en contact avec la tente d’un cadavre. Toutefois, tous les ustensiles dont nous avons dit qu’ils communiquent l’impureté et ne font pas séparation, si l’ustensile recouvre le cadavre, tous les ustensiles qui sont au-dessus de lui sont impurs, comme nous l’avons expliqué, et ils sont impurs en tant qu’ustensiles qui recouvrent un cadavre. Et même les ustensiles qui sont au-dessus qui ne sont pas en face de l’impureté sont impurs en tant qu’ustensiles qui ont été en contact avec des ustensiles qui ont recouvert un cadavre.
6. [Dans le cas d’]un tonneau [en argile] qui repose sur son fond à découvert, avec le volume d’une olive à l’intérieur ou en dessous face à son espace [intérieur], l’impureté transperce et monte et transperce et descend, et le tonneau est impur parce que l’impureté transperce d’en dessous et son espace intérieur devient impur. Si l’impureté est en dessous de l’épaisseur de la paroi [et non face à l’espace intérieur], l’impureté transperce et monte et transperce et descend, et le tonneau est pur. Et pourquoi le tonneau est-il pur ? Parce que l’impureté ne transperce pas son espace intérieur, mais sa paroi, et un récipient en argile ne contracte l’impureté que par son espace intérieur. Si une partie de l’impureté est en dessous de l’épaisseur de la paroi, et une partie est en dessous de son espace intérieur, l’impureté transperce et monte, et transperce et descend. Si les parois ont une surface d’un téfah [sur un téfah], il est entièrement impur [c'est-à-dire que tout ce qui touche le tonneau devient impur], et ce qui est en face de son ouverture est pur, parce que l’impureté s’étend aux parois seulement. Dans quel cas cela [cette règle dans ce dernier cas] s’applique-t-il ? Pour un tonneau pur. Néanmoins, s’il [le tonneau] est [déjà] impur ou s’il est situé à une hauteur d’un téfah du sol, ou est recouvert, ou est renversé sur son ouverture, et qu’une impureté est en dessous de lui, à l’intérieur ou au-dessus, tout est impur [même son espace intérieur], et celui qui le touche sur toute sa surface est impur. S’il est fermé hermétiquement et posé sur un cadavre, les aliments et les boissons qui sont à l’intérieur sont purs, et les ustensiles qui sont au-dessus sont impurs [parce qu’ils recouvrent le cadavre]. Des tonneaux qui sont posés sur leur fond ou sur leurs côtés à découvert, et se touchent sur un téfah et une impureté est en dessous de l’un d’eux, l’impureté transperce et monte, et transperce et descend, parce qu’elle est écrasée. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour des [tonneaux] purs. Mais s’ils sont impurs ou à une hauteur d’un téfah du sol et que l’impureté est en dessous de l’un d’eux, ce qui est en dessous de chacun d’eux est impur, car tout est considéré comme un seul ohel.