Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
26 Sivan 5781 / 06.06.2021
Lois relatives aux vœux : Chapitre Huit
1. Celui qui a fait un vœu ou a prêté serment et a mentionné au moment de son vœu la cause de son vœu ou de son serment est considéré comme ayant fait dépendre son vœu ou son serment à cette cause. Et si cette raison pour laquelle il a prêté serment ne se réalise pas, cela est permis [son vœu ne fait pas l’objet d’une interdiction].
2. Quel est le cas ? S’il a formulé un vœu ou a prêté serment [en disant] : « que je n’épouse pas telle femme dont le père est mauvais », « que je n’entre pas dans cette maison où se trouve un chien méchant », s’ils meurent ou que le père se repent, il a le droit [d’y entrer], car il est considéré comme quelqu’un qui fait un vœu ou prête serment et dit : « que je n’épouserai unetelle et que je n’entrerai dans telle maison que si le nuisance [susceptible d’être provoquée] est retirée. Et de même pour tout ce qui est semblable.
3. Par contre, celui qui fait un vœu ou qui prête serment [en disant :] « que je n’épouse pas telle femme qui est laide », et elle se trouve être belle, [que je n’épouse pas telle femme qui est] noire et elle se trouve être blanche, [que je n’épouse pas unetelle qui est] de petite taille, et qu’elle est grande, « konam, que ma femme ne tire pas profit de moi, car elle a volé mon porte-monnaie et elle a frappé mon fils », et il se trouve qu’elle n’a pas volé [son porte-monnaie] et n’a pas frappé [son fils], il a le droit [de faire l’acte qu’il a interdit] parce que c’est un vœu fait par un erreur, et cela est inclus dans les vœux par inadvertance, qui sont permis [qui ne font pas l’objet d’une interdiction]. Et cela n’est pas comme fait dépendre son vœu d’une chose et la chose ne se réalise pas, car [dans notre cas] la raison pour laquelle il a fait un vœu n’était pas réelle et il y a eu erreur.
4. Plus encore, celui qui voit des gens de loin qui mangent ses figues et leur dit : « vous êtes pour moi une offrande [c'est-à-dire tout profit venant de vous m’est interdit] », puis, en se rapprochant, [il voit qu’il s’agit de] son père et ses frères, ils lui sont permis ; bien qu’il n’ait pas mentionné explicitement la raison de son vœu, il est considéré comme l’ayant mentionnée. Car le cas prouve qu’il ne leur a pas interdit [à son père et ses frères, de tirer profit de lui] mais qu’il pensait qu’il s’agissait de personnes étrangères. Et de même pour tout ce qui est semblable.
5. Celui qui fait un vœu ou prête serment, puis, un évènement auquel il ne pensait pas au moment du serment ou du vœu se produit, il est [toujours] sous l’interdiction [de son vœu] jusqu’à ce qu’il se rende chez un sage et qu’il le délie de son vœu. Quel est le cas ? S’il s’est interdit de tirer profit d’une personne donnée ou d’entrer dans un endroit donné, et cet homme devient [par la suite] un scribe, et ce dit endroit devient une synagogue. Bien qu’il dise : « si j’avais su qu’il allait devenir un scribe ou qu’à cet endroit allait un synagogue allait être construite, je n’aurais pas fait de vœu ou prêté serment, il n’a pas le droit d’en tirer profit [du scribe] et d’y entrer [à la synagogue] jusqu’à ce qu’il soit délié de son vœu, comme nous l’avons expliqué. Et de même pour tout ce qui est semblable.
6. Tout vœu dont une partie est annulée est entièrement annulé. Et il en est de même des serments. Comment cela s'applique-t-il ? S’il voit des gens de loin qui mangent ses fruits et qu’il dit : « ils sont pour vous une offrande », et lorsqu’ils arrivent vers lui [il s’aperçoit qu’]il s’agit de son père et d’autres hommes, étant donné que son père [cf. § 4] a le droit [de manger les fruits], tous ont le droit. Et même s’il dit : « si j’avais su cela [que mon père était parmi eux], j’aurais dit qu’untel et untel n’ont pas le droit [de consommer les fruits] et que mon père a le droit », ils y ont tous droit [étant donné qu’il a maintenant changé la formulation de ses paroles, le vœu devient affaibli et cela est considéré comme si une partie du vœu avait été annulée. Aussi est-il entièrement annulé. Par contre, s’il dit, lorsqu’il arrive vers eux : « si j’avais su que mon père était parmi vous, j’aurais dit que vous n’y avez tous pas droit, hormis mon père », tous n’y ont pas droit, à l’exception de son père, car il a montré [dans sa manière d’exprimer le vœu] son intention [à savoir] qu’il n’a pas annulé une partie du vœu ; plutôt, il aurait formulé le même vœu que maintenant, mais aurait stipulé une condition concernant son père [Or, son père n’était pas inclus dans son vœu cf. § 4. Il n’y a donc pas de partie qui a été annulée].
7. Et de même, celui qui dit : « le vin est une offrande pour moi » parce que le vin est nuisible aux intestins, puis, on l’informe que le vieux vin est bénéfique aux intestins, s’il dit : « si j’avais su, je n’aurais pas fait de vœu, même s’il dit : « si j’avais su, j’aurais dit : « le [vin] nouveau est interdit et le vieux [vin] est permis », il a droit au vieux [vin] et au [vin] nouveau. Par contre, s’il dit : « si j’avais su, j’aurais dit : « tous les vins me sont interdits, à l’exception du vieux [vin], il a droit au vieux [vin] seulement. Et de même pour tout ce qui est semblable.
8. Quiconque formule un vœu ou prête serment, on recherche les causes de son serment ou de son vœu et on en déduit l’intention qu’il a eu et c’est cela que l’on prend en considération, et non le sens littéral des termes employés. Comment cela s'applique-t-il ? S’il portait une charge de laine ou de lin et qu’il a transpiré, et [ou] l’odeur [dégagée par cette charge] était mauvaise, et il a prêté serment ou fait le vœu de ne plus jamais porter de laine ou de lin, il a le droit de porter des vêtements de laine ou de lin et de s’en couvrir, et il n’a seulement pas le droit de les porter sur le dos. S’il était revêtu de vêtements en laine et s’est senti mal en les portant, et a prêté serment ou a fait le vœu de ne plus jamais porter de laine, il lui est défendu de revêtir [un vêtement de laine], mais il a le droit d’en porter sur lui. Et il a le droit de couvrir de tontes de laine, parce que son intention était seulement [de s’interdire] un vêtement en laine [comme la fois où il s’est senti mal]. Et de même pour tout ce qui est semblable.
9. S’ils lui demandaient d’épouser une proche parente [la fille de sa sœur] et que lui refusait et qu’ils ont insisté auprès de lui et qu’il a fait le vœu ou a prêté serment qu’elle ne tirera jamais profit de lui, et de même, celui qui divorce de sa femme et a prêté serment ou a fait le vœu qu’elle ne tirera jamais profit de lui, elle [la femme en question] a le droit de tirer profit de lui [l’homme en question], car son intention [lorsqu’il parle de profit] est seulement le mariage.
10. Et de même, celui qui appelle son ami pour qu’il prenne le repas chez lui, et celui-ci refuse, et prête serment ou fait le vœu qu’il n’entrera pas dans sa maison et ne boira pas une goutte d’eau froide, il a le droit d’entrer dans sa maison et de boire de l’eau froide, car il a seulement eu l’intention [dans son vœu] de ne pas manger et boire avec lui pour ce repas-là [ce festin, mais non pour un autre repas]. Et de même pour tout ce qui est semblable.
11. Celui qui dit à son ami : « konam, j’entre dans ta maison et que j’achète ton champ », sous forme de vœu ou de serment, puis, ce dernier [le propriétaire de la maison et du champ] décède ou les vend [sa maison et son champ] à un autre, il [l’autre] a le droit d’entrer dans la maison et d’acheter le champ de l’héritier ou de l’acheteur, car il n’a pensé [s’interdire la maison et le champ] que tant qu’ils sont sa propriété [de son ami, puisqu’il a précisé « ta maison », « ton champ »]. Par contre, s’il a dit : « je n’entrerai pas dans cette maison et je n’achèterai pas ce champ » et qu’il [le propriétaire] est décédé ou les a vendus [sa maison et son champ] à un autre, cela est [toujours] interdit [à celui qui a fait le vœu ou le serment de ne pas entrer dans cette maison et de ne pas acheter ce champ].
12. Celui qui dit à son ami : « prête-moi ta vache » et il [ce dernier] répond : « elle n’est pas disponible ». [Puis,] il [le premier] prête serment ou formule un vœu [en disant :] « konam, que je ne l’utiliserai jamais [ta vache] pour labourer mon champ » ; s’il avait l’habitude de labourer lui-même [son champ], il n’a pas le droit [d’utiliser la vache] et toute autre personne a le droit de s’en servir pour labourer à son profit. Et s’il n’avait pas l’habitude de labourer lui-même, ni lui, ni une autre personne n’a le droit [de labourer à son profit]. Et de même pour tout ce qui est semblable.
13. Celui qui prête serment ou fait le vœu qu’il épousera une femme, ou qu’il achètera une maison, ou qu’il sortira en convoi, ou qu’il partira en mer, on ne l’oblige pas à épouser une femme, à acheter [une maison] ou à partir immédiatement, jusqu’à ce qu’il trouve quelque chose qui lui convient. Il y eut une fois une femme qui fit le vœu qu’elle se marierait avec quiconque la demanderait, et des hommes qui n’étaient pas convenables ont saisi l’opportunité, et les sages ont dit : « celle-ci n’avait l’intention [dans son vœu de se marier] qu’à quiconque la demanderait parmi ceux [les hommes] qui lui conviennent ». Et de même pour tout ce qui est semblable.
14. Celui qui engage son ami [à accepter quelque chose en l’interdisant] par un vœu [dans le cas contraire] ou prête serment en lui disant : « que tu viendras et prendras pour tes enfants un kor de blé ou deux tonneaux de vin », ce dernier peut annuler son vœu sans demander à un sage et lui dit : « tu as seulement eu l’intention de me témoigner du respect [montrer que je suis important puisque tu désires me donner un cadeau], le respect qui m’est dû veut que je ne prenne pas [ce cadeau, car je serai davantage respecté lorsque l’on verra que je refuse d’accepter ce cadeau] et une marque de respect m’a déjà été témoignée par le fait que tu as fait un vœu pour moi ». Et de même, celui qui fait un vœu ou prête serment [en disant] : « que tu ne tireras pas profit de moi si tu ne donnes pas un kor de blé à mon fils », il peut annuler son vœu sans demander [à en être délié] à un sage, en disant : « je considère comme si j’avais reçu et que cela m’était parvenu dans la main ». Et de même pour tout ce qui est semblable.
2. Quel est le cas ? S’il a formulé un vœu ou a prêté serment [en disant] : « que je n’épouse pas telle femme dont le père est mauvais », « que je n’entre pas dans cette maison où se trouve un chien méchant », s’ils meurent ou que le père se repent, il a le droit [d’y entrer], car il est considéré comme quelqu’un qui fait un vœu ou prête serment et dit : « que je n’épouserai unetelle et que je n’entrerai dans telle maison que si le nuisance [susceptible d’être provoquée] est retirée. Et de même pour tout ce qui est semblable.
3. Par contre, celui qui fait un vœu ou qui prête serment [en disant :] « que je n’épouse pas telle femme qui est laide », et elle se trouve être belle, [que je n’épouse pas telle femme qui est] noire et elle se trouve être blanche, [que je n’épouse pas unetelle qui est] de petite taille, et qu’elle est grande, « konam, que ma femme ne tire pas profit de moi, car elle a volé mon porte-monnaie et elle a frappé mon fils », et il se trouve qu’elle n’a pas volé [son porte-monnaie] et n’a pas frappé [son fils], il a le droit [de faire l’acte qu’il a interdit] parce que c’est un vœu fait par un erreur, et cela est inclus dans les vœux par inadvertance, qui sont permis [qui ne font pas l’objet d’une interdiction]. Et cela n’est pas comme fait dépendre son vœu d’une chose et la chose ne se réalise pas, car [dans notre cas] la raison pour laquelle il a fait un vœu n’était pas réelle et il y a eu erreur.
4. Plus encore, celui qui voit des gens de loin qui mangent ses figues et leur dit : « vous êtes pour moi une offrande [c'est-à-dire tout profit venant de vous m’est interdit] », puis, en se rapprochant, [il voit qu’il s’agit de] son père et ses frères, ils lui sont permis ; bien qu’il n’ait pas mentionné explicitement la raison de son vœu, il est considéré comme l’ayant mentionnée. Car le cas prouve qu’il ne leur a pas interdit [à son père et ses frères, de tirer profit de lui] mais qu’il pensait qu’il s’agissait de personnes étrangères. Et de même pour tout ce qui est semblable.
5. Celui qui fait un vœu ou prête serment, puis, un évènement auquel il ne pensait pas au moment du serment ou du vœu se produit, il est [toujours] sous l’interdiction [de son vœu] jusqu’à ce qu’il se rende chez un sage et qu’il le délie de son vœu. Quel est le cas ? S’il s’est interdit de tirer profit d’une personne donnée ou d’entrer dans un endroit donné, et cet homme devient [par la suite] un scribe, et ce dit endroit devient une synagogue. Bien qu’il dise : « si j’avais su qu’il allait devenir un scribe ou qu’à cet endroit allait un synagogue allait être construite, je n’aurais pas fait de vœu ou prêté serment, il n’a pas le droit d’en tirer profit [du scribe] et d’y entrer [à la synagogue] jusqu’à ce qu’il soit délié de son vœu, comme nous l’avons expliqué. Et de même pour tout ce qui est semblable.
6. Tout vœu dont une partie est annulée est entièrement annulé. Et il en est de même des serments. Comment cela s'applique-t-il ? S’il voit des gens de loin qui mangent ses fruits et qu’il dit : « ils sont pour vous une offrande », et lorsqu’ils arrivent vers lui [il s’aperçoit qu’]il s’agit de son père et d’autres hommes, étant donné que son père [cf. § 4] a le droit [de manger les fruits], tous ont le droit. Et même s’il dit : « si j’avais su cela [que mon père était parmi eux], j’aurais dit qu’untel et untel n’ont pas le droit [de consommer les fruits] et que mon père a le droit », ils y ont tous droit [étant donné qu’il a maintenant changé la formulation de ses paroles, le vœu devient affaibli et cela est considéré comme si une partie du vœu avait été annulée. Aussi est-il entièrement annulé. Par contre, s’il dit, lorsqu’il arrive vers eux : « si j’avais su que mon père était parmi vous, j’aurais dit que vous n’y avez tous pas droit, hormis mon père », tous n’y ont pas droit, à l’exception de son père, car il a montré [dans sa manière d’exprimer le vœu] son intention [à savoir] qu’il n’a pas annulé une partie du vœu ; plutôt, il aurait formulé le même vœu que maintenant, mais aurait stipulé une condition concernant son père [Or, son père n’était pas inclus dans son vœu cf. § 4. Il n’y a donc pas de partie qui a été annulée].
7. Et de même, celui qui dit : « le vin est une offrande pour moi » parce que le vin est nuisible aux intestins, puis, on l’informe que le vieux vin est bénéfique aux intestins, s’il dit : « si j’avais su, je n’aurais pas fait de vœu, même s’il dit : « si j’avais su, j’aurais dit : « le [vin] nouveau est interdit et le vieux [vin] est permis », il a droit au vieux [vin] et au [vin] nouveau. Par contre, s’il dit : « si j’avais su, j’aurais dit : « tous les vins me sont interdits, à l’exception du vieux [vin], il a droit au vieux [vin] seulement. Et de même pour tout ce qui est semblable.
8. Quiconque formule un vœu ou prête serment, on recherche les causes de son serment ou de son vœu et on en déduit l’intention qu’il a eu et c’est cela que l’on prend en considération, et non le sens littéral des termes employés. Comment cela s'applique-t-il ? S’il portait une charge de laine ou de lin et qu’il a transpiré, et [ou] l’odeur [dégagée par cette charge] était mauvaise, et il a prêté serment ou fait le vœu de ne plus jamais porter de laine ou de lin, il a le droit de porter des vêtements de laine ou de lin et de s’en couvrir, et il n’a seulement pas le droit de les porter sur le dos. S’il était revêtu de vêtements en laine et s’est senti mal en les portant, et a prêté serment ou a fait le vœu de ne plus jamais porter de laine, il lui est défendu de revêtir [un vêtement de laine], mais il a le droit d’en porter sur lui. Et il a le droit de couvrir de tontes de laine, parce que son intention était seulement [de s’interdire] un vêtement en laine [comme la fois où il s’est senti mal]. Et de même pour tout ce qui est semblable.
9. S’ils lui demandaient d’épouser une proche parente [la fille de sa sœur] et que lui refusait et qu’ils ont insisté auprès de lui et qu’il a fait le vœu ou a prêté serment qu’elle ne tirera jamais profit de lui, et de même, celui qui divorce de sa femme et a prêté serment ou a fait le vœu qu’elle ne tirera jamais profit de lui, elle [la femme en question] a le droit de tirer profit de lui [l’homme en question], car son intention [lorsqu’il parle de profit] est seulement le mariage.
10. Et de même, celui qui appelle son ami pour qu’il prenne le repas chez lui, et celui-ci refuse, et prête serment ou fait le vœu qu’il n’entrera pas dans sa maison et ne boira pas une goutte d’eau froide, il a le droit d’entrer dans sa maison et de boire de l’eau froide, car il a seulement eu l’intention [dans son vœu] de ne pas manger et boire avec lui pour ce repas-là [ce festin, mais non pour un autre repas]. Et de même pour tout ce qui est semblable.
11. Celui qui dit à son ami : « konam, j’entre dans ta maison et que j’achète ton champ », sous forme de vœu ou de serment, puis, ce dernier [le propriétaire de la maison et du champ] décède ou les vend [sa maison et son champ] à un autre, il [l’autre] a le droit d’entrer dans la maison et d’acheter le champ de l’héritier ou de l’acheteur, car il n’a pensé [s’interdire la maison et le champ] que tant qu’ils sont sa propriété [de son ami, puisqu’il a précisé « ta maison », « ton champ »]. Par contre, s’il a dit : « je n’entrerai pas dans cette maison et je n’achèterai pas ce champ » et qu’il [le propriétaire] est décédé ou les a vendus [sa maison et son champ] à un autre, cela est [toujours] interdit [à celui qui a fait le vœu ou le serment de ne pas entrer dans cette maison et de ne pas acheter ce champ].
12. Celui qui dit à son ami : « prête-moi ta vache » et il [ce dernier] répond : « elle n’est pas disponible ». [Puis,] il [le premier] prête serment ou formule un vœu [en disant :] « konam, que je ne l’utiliserai jamais [ta vache] pour labourer mon champ » ; s’il avait l’habitude de labourer lui-même [son champ], il n’a pas le droit [d’utiliser la vache] et toute autre personne a le droit de s’en servir pour labourer à son profit. Et s’il n’avait pas l’habitude de labourer lui-même, ni lui, ni une autre personne n’a le droit [de labourer à son profit]. Et de même pour tout ce qui est semblable.
13. Celui qui prête serment ou fait le vœu qu’il épousera une femme, ou qu’il achètera une maison, ou qu’il sortira en convoi, ou qu’il partira en mer, on ne l’oblige pas à épouser une femme, à acheter [une maison] ou à partir immédiatement, jusqu’à ce qu’il trouve quelque chose qui lui convient. Il y eut une fois une femme qui fit le vœu qu’elle se marierait avec quiconque la demanderait, et des hommes qui n’étaient pas convenables ont saisi l’opportunité, et les sages ont dit : « celle-ci n’avait l’intention [dans son vœu de se marier] qu’à quiconque la demanderait parmi ceux [les hommes] qui lui conviennent ». Et de même pour tout ce qui est semblable.
14. Celui qui engage son ami [à accepter quelque chose en l’interdisant] par un vœu [dans le cas contraire] ou prête serment en lui disant : « que tu viendras et prendras pour tes enfants un kor de blé ou deux tonneaux de vin », ce dernier peut annuler son vœu sans demander à un sage et lui dit : « tu as seulement eu l’intention de me témoigner du respect [montrer que je suis important puisque tu désires me donner un cadeau], le respect qui m’est dû veut que je ne prenne pas [ce cadeau, car je serai davantage respecté lorsque l’on verra que je refuse d’accepter ce cadeau] et une marque de respect m’a déjà été témoignée par le fait que tu as fait un vœu pour moi ». Et de même, celui qui fait un vœu ou prête serment [en disant] : « que tu ne tireras pas profit de moi si tu ne donnes pas un kor de blé à mon fils », il peut annuler son vœu sans demander [à en être délié] à un sage, en disant : « je considère comme si j’avais reçu et que cela m’était parvenu dans la main ». Et de même pour tout ce qui est semblable.