Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
17 Tévet 5781 / 01.01.2021
Lois des Chekalim : Chapitre Deux
1. Comment les agents de change de monnaie collectent-ils les chekalim? Dans chaque pays, on pose devant eux deux boîtes. Le fond de la boîte est large, et son ouverture est étroite, comme un choffar, de sorte que l'on puisse jeter [les pièces] à l'intérieur, et qu'il ne soit pas possible de les retirer aisément. Pourquoi fait-on deux boîtes? La première, dans laquelle on dépose les chekalim de l’année en cours, et la seconde, dans laquelle on dépose les chekalim de l'année passée, que l'on exige de ceux qui n'ont pas donné l'année passée.
2. Dans le Saint Temple, il y avait toujours devant eux treize boîtes, chacune comme [la forme d']un choffar. La première, pour les chekalim de la présente année, la seconde, pour les chekalim de l'année passée, la troisième, pour que quiconque doit amener une offrande de deux tourterelles ou de deux colombes, l'une comme ola et l'autre comme sacrifice expiatoire dépose l’argent [pour ces offrandes] dans cette [troisième] boîte, la quatrième, pour que quiconque doit amener un volatile comme ola dépose l’argent [pour cette offrande] dans cette boîte, la cinquième, pour quiconque fait don d'argent pour acheter du bois pour l'autel, la sixième, pour quiconque fait don d'argent pour l'encens, la septième, pour quiconque fait don d'or pour le couvercle [de l'arche sainte], la huitième, pour ce [l'argent] qui reste d'une offrande expiatoire, par exemple, si on met de côté de l'argent pour [acheter] un sacrifice expiatoire, et qu'il reste de l'argent après qu'on l'ait acheté, on dépose le reste dedans [dans cette huitième boîte], la neuvième pour ce [l'argent] qui reste de [l'argent mis de côté pour un] acham [lit. une offrande de culpabilité], la dixième, pour ce qui reste des nids des paires [de colombes que doivent apporter] des zav, des zava, ou des femmes ayant enfanté, la onzième, pour ce qui reste des offrandes d'un nazir, la douzième, pour ce qui reste [de l'offrande] du acham d'un lépreux, et la treizième, pour quiconque fait don d'argent pour qu'un animal soit amené comme ola.
3. L’affectation de l'argent de chaque boîte était écrite à l'extérieur de la boîte. La cour rabbinique avait stipulé que tout ce [l'argent] qui reste soit utilisé pour offrir des animaux comme ola. Il s'ensuit que tout l'argent qui se trouve dans les six dernières boîtes était utilisé pour les animaux apportés comme sacrifice ola. Et les peaux revenaient aux cohen, comme toutes les peaux. Et tout l'argent qui était dans la troisième boîte [était utilisé] pour acheter des oiseaux, dont la moitié étaient des sacrifices d'ola et la moitié des offrandes expiatoires. Et ce [l'argent] qui se trouvait dans la quatrième boîte servait pour [acheter] des colombes comme offrande de ola.
4. Dans chaque ville, lorsqu'on collecte les chekalim, on les envoie au Temple par des émissaires. Ils peuvent les échanger [pour leur équivalent] en dinar d'or, du fait de la charge [des petites pièces de monnaie] pendant le voyage. Tous se rassemblent dans le Temple, et les déposent dans une des chambres du Temple. On en ferme toutes les portes à clé, et on les recouvre avec des sceaux. Tous les chekalim qui sont collectés sont emmagasinés dans trois grandes boîtes. Chaque boîte est suffisamment large pour contenir neuf séa, et on dépose le reste [de l'argent] dans la chambre. Ce qui est entreposé dans les boîtes est appelé “prélèvement de la chambre” et ce qui reste en plus de ce qui est dans la boîte est appelé “les restes de la chambre”.
5. A trois occasions durant l'année, on prélève [de l’argent] de la chambre, le premier jour du mois de Nisssan, le premier jour du mois de Tichri [un jour] avant ou après la fête, et quinze jours avant Chavouôt. Comment prélève-t-on [l'argent]? Une personne rentre dans la chambre, alors que les gardes se tiennent à l'extérieur. Il leur dit: “Dois-je prélever”, et ils lui répondent: “prélèves, prélèves, prélèves”, [en répétant la phrase “prélèves” ] à trois reprises. Puis, il remplit trois petites boîtes, chacune des boîtes contenant trois séa, [de l'argent] des trois grandes boîtes. Il sort [l'argent des trois petites boîtes] à l'extérieur pour l'utiliser jusqu'à qu'il n'en reste plus. Puis, il remplit une seconde fois ces trois petites boîtes [en prélevant de l'argent] des trois grandes boîtes avant la fête de Chavouôt, et l'utilise jusqu'à ce qu'il n'en reste plus.
6. Puis, il les remplit [les trois petites boîtes] une troisième fois [en prélevant de l'argent] des trois grandes boîtes en Tichri, et l'utilise jusqu'à ce qu'il n'en reste plus, jusqu'au premier du mois de Nissan. Et le premier du mois de Nissan, on prélève à partir d’une nouvelle collecte. Si les chekalim des trois grandes boîtes ne suffisent pas, et sont épuisés avant [le mois de] Nissan, on prélève des “restes de la chambre”.
7. Sur les trois petites boîtes dans lesquelles l'argent est mis de côté, et qui sont utilisées à l'extérieur, sont inscrit[e]s [les lettres] alef [sur la première] beit [sur la deuxième] et guimel [sur la troisième], de sorte que l'on prélève de la première jusqu'à ce qu'elle s'épuise, puis de la seconde, puis de la troisième. On remplit la première à partir de la première grande [boîte] et on recouvre cette grande [boîte] avec un tissu. Puis, on remplit la seconde [petite boîte] de la seconde grande [boîte], que l'on recouvre avec un tissu. Puis, on remplit la troisième [petite boîte] de la troisième grande [boîte] mais on ne la recouvre pas avec un tissu, en signe que l'on a conclu avec celle-ci, et que l'on commencera par elle la seconde fois, lorsqu'on entrera avant Chavouôt. [A ce moment,] on remplit la première [petite boîte] de la grande [boîte] qui était découverte, et on la recouvre. Puis, on remplit la seconde [petite boîte] de la grande [boîte] dont on a prélevé [la première fois] en premier, et on la recouvre. Puis, on remplit la troisième [petite] boîte de la grande [boîte] qui est proche, et on ne recouvre cette dernière, de sorte que l'on commence par elle quand on entre en Tichri. Ainsi, on remplit la première, la seconde, et la troisième des petites [boîtes en prenant de l’argent] de chacune des grandes [boîtes].
8. Lorsqu'on remplit ces trois [petites] boîtes, on remplit la première pour [les habitants de] la Terre d'Israël, la seconde, pour les [habitants des] villes entourées d'une muraille, qui entourent la Terre d'Israël, et la troisième pour [les habitants de] Babylone, de Médie, et des contrées lointaines, et au nom de tout le reste du peuple juif.
9. Quand on prélève [de l'argent], on a l'intention d'inclure [dans la base du prélèvement] tout ce [l'argent] qui a été collecté et qui se trouve dans la chambre, ce qui a été collecté et n'a pas encore atteint la chambre, et ce qui sera collecté à l'avenir, de sorte que ces chekalim, que l'on a mis de côté pour les utiliser, servent de pardon pour le peuple juif [même ceux qui ont donné un demi chékél qui n’est pas encore arrivé]. C'est comme si tous les chekalim étaient déjà parvenus dans la chambre, et étaient inclus dans ce [l'argent] qui a été mis de côté.
10. Lorsqu'il [la personne] entre pour prélever [l'argent], il ne doit pas entrer avec un vêtement dans lequel il est possible de cacher de l'argent, ni avec des chaussures, ni avec des sandales, ni avec des tefiline, et ni avec une amulette, de crainte que les gens le suspectent et disent: “il a caché de l'argent de la chambre sur lui lorsqu'il a prélevé [l'argent] et on parle avec lui depuis le moment où il entre jusqu'à ce qu'il sorte, afin qu'il ne mette pas [de l'argent] dans sa bouche. En dépit de toutes ces précautions, un pauvre ou quelqu'un qui désire ardemment de l'argent ne doivent pas prélever, du fait de la suspicion, ainsi qu'il est dit: “Vous serez nets, devant D.ieu et devant Israël”.
2. Dans le Saint Temple, il y avait toujours devant eux treize boîtes, chacune comme [la forme d']un choffar. La première, pour les chekalim de la présente année, la seconde, pour les chekalim de l'année passée, la troisième, pour que quiconque doit amener une offrande de deux tourterelles ou de deux colombes, l'une comme ola et l'autre comme sacrifice expiatoire dépose l’argent [pour ces offrandes] dans cette [troisième] boîte, la quatrième, pour que quiconque doit amener un volatile comme ola dépose l’argent [pour cette offrande] dans cette boîte, la cinquième, pour quiconque fait don d'argent pour acheter du bois pour l'autel, la sixième, pour quiconque fait don d'argent pour l'encens, la septième, pour quiconque fait don d'or pour le couvercle [de l'arche sainte], la huitième, pour ce [l'argent] qui reste d'une offrande expiatoire, par exemple, si on met de côté de l'argent pour [acheter] un sacrifice expiatoire, et qu'il reste de l'argent après qu'on l'ait acheté, on dépose le reste dedans [dans cette huitième boîte], la neuvième pour ce [l'argent] qui reste de [l'argent mis de côté pour un] acham [lit. une offrande de culpabilité], la dixième, pour ce qui reste des nids des paires [de colombes que doivent apporter] des zav, des zava, ou des femmes ayant enfanté, la onzième, pour ce qui reste des offrandes d'un nazir, la douzième, pour ce qui reste [de l'offrande] du acham d'un lépreux, et la treizième, pour quiconque fait don d'argent pour qu'un animal soit amené comme ola.
3. L’affectation de l'argent de chaque boîte était écrite à l'extérieur de la boîte. La cour rabbinique avait stipulé que tout ce [l'argent] qui reste soit utilisé pour offrir des animaux comme ola. Il s'ensuit que tout l'argent qui se trouve dans les six dernières boîtes était utilisé pour les animaux apportés comme sacrifice ola. Et les peaux revenaient aux cohen, comme toutes les peaux. Et tout l'argent qui était dans la troisième boîte [était utilisé] pour acheter des oiseaux, dont la moitié étaient des sacrifices d'ola et la moitié des offrandes expiatoires. Et ce [l'argent] qui se trouvait dans la quatrième boîte servait pour [acheter] des colombes comme offrande de ola.
4. Dans chaque ville, lorsqu'on collecte les chekalim, on les envoie au Temple par des émissaires. Ils peuvent les échanger [pour leur équivalent] en dinar d'or, du fait de la charge [des petites pièces de monnaie] pendant le voyage. Tous se rassemblent dans le Temple, et les déposent dans une des chambres du Temple. On en ferme toutes les portes à clé, et on les recouvre avec des sceaux. Tous les chekalim qui sont collectés sont emmagasinés dans trois grandes boîtes. Chaque boîte est suffisamment large pour contenir neuf séa, et on dépose le reste [de l'argent] dans la chambre. Ce qui est entreposé dans les boîtes est appelé “prélèvement de la chambre” et ce qui reste en plus de ce qui est dans la boîte est appelé “les restes de la chambre”.
5. A trois occasions durant l'année, on prélève [de l’argent] de la chambre, le premier jour du mois de Nisssan, le premier jour du mois de Tichri [un jour] avant ou après la fête, et quinze jours avant Chavouôt. Comment prélève-t-on [l'argent]? Une personne rentre dans la chambre, alors que les gardes se tiennent à l'extérieur. Il leur dit: “Dois-je prélever”, et ils lui répondent: “prélèves, prélèves, prélèves”, [en répétant la phrase “prélèves” ] à trois reprises. Puis, il remplit trois petites boîtes, chacune des boîtes contenant trois séa, [de l'argent] des trois grandes boîtes. Il sort [l'argent des trois petites boîtes] à l'extérieur pour l'utiliser jusqu'à qu'il n'en reste plus. Puis, il remplit une seconde fois ces trois petites boîtes [en prélevant de l'argent] des trois grandes boîtes avant la fête de Chavouôt, et l'utilise jusqu'à ce qu'il n'en reste plus.
6. Puis, il les remplit [les trois petites boîtes] une troisième fois [en prélevant de l'argent] des trois grandes boîtes en Tichri, et l'utilise jusqu'à ce qu'il n'en reste plus, jusqu'au premier du mois de Nissan. Et le premier du mois de Nissan, on prélève à partir d’une nouvelle collecte. Si les chekalim des trois grandes boîtes ne suffisent pas, et sont épuisés avant [le mois de] Nissan, on prélève des “restes de la chambre”.
7. Sur les trois petites boîtes dans lesquelles l'argent est mis de côté, et qui sont utilisées à l'extérieur, sont inscrit[e]s [les lettres] alef [sur la première] beit [sur la deuxième] et guimel [sur la troisième], de sorte que l'on prélève de la première jusqu'à ce qu'elle s'épuise, puis de la seconde, puis de la troisième. On remplit la première à partir de la première grande [boîte] et on recouvre cette grande [boîte] avec un tissu. Puis, on remplit la seconde [petite boîte] de la seconde grande [boîte], que l'on recouvre avec un tissu. Puis, on remplit la troisième [petite boîte] de la troisième grande [boîte] mais on ne la recouvre pas avec un tissu, en signe que l'on a conclu avec celle-ci, et que l'on commencera par elle la seconde fois, lorsqu'on entrera avant Chavouôt. [A ce moment,] on remplit la première [petite boîte] de la grande [boîte] qui était découverte, et on la recouvre. Puis, on remplit la seconde [petite boîte] de la grande [boîte] dont on a prélevé [la première fois] en premier, et on la recouvre. Puis, on remplit la troisième [petite] boîte de la grande [boîte] qui est proche, et on ne recouvre cette dernière, de sorte que l'on commence par elle quand on entre en Tichri. Ainsi, on remplit la première, la seconde, et la troisième des petites [boîtes en prenant de l’argent] de chacune des grandes [boîtes].
8. Lorsqu'on remplit ces trois [petites] boîtes, on remplit la première pour [les habitants de] la Terre d'Israël, la seconde, pour les [habitants des] villes entourées d'une muraille, qui entourent la Terre d'Israël, et la troisième pour [les habitants de] Babylone, de Médie, et des contrées lointaines, et au nom de tout le reste du peuple juif.
9. Quand on prélève [de l'argent], on a l'intention d'inclure [dans la base du prélèvement] tout ce [l'argent] qui a été collecté et qui se trouve dans la chambre, ce qui a été collecté et n'a pas encore atteint la chambre, et ce qui sera collecté à l'avenir, de sorte que ces chekalim, que l'on a mis de côté pour les utiliser, servent de pardon pour le peuple juif [même ceux qui ont donné un demi chékél qui n’est pas encore arrivé]. C'est comme si tous les chekalim étaient déjà parvenus dans la chambre, et étaient inclus dans ce [l'argent] qui a été mis de côté.
10. Lorsqu'il [la personne] entre pour prélever [l'argent], il ne doit pas entrer avec un vêtement dans lequel il est possible de cacher de l'argent, ni avec des chaussures, ni avec des sandales, ni avec des tefiline, et ni avec une amulette, de crainte que les gens le suspectent et disent: “il a caché de l'argent de la chambre sur lui lorsqu'il a prélevé [l'argent] et on parle avec lui depuis le moment où il entre jusqu'à ce qu'il sorte, afin qu'il ne mette pas [de l'argent] dans sa bouche. En dépit de toutes ces précautions, un pauvre ou quelqu'un qui désire ardemment de l'argent ne doivent pas prélever, du fait de la suspicion, ainsi qu'il est dit: “Vous serez nets, devant D.ieu et devant Israël”.