PREMIER JOUR DE LA FETE DES MATSOT
(C'est ainsi que cette fête est appelée dans la Torah, plutôt que Pessa'h. D.ieu fait ainsi l'éloge des enfants d'Israël, en constatant qu'ils quittèrent l'Egypte à la hâte et ne se demandèrent pas comment ils pourraient assurer leur subsistance dans le désert.
Nous-même, en revanche, nous parlons de Pessa'h afin de prononcer l'éloge de D.ieu, Qui "passa au dessus des maisons". Certains considèrent que le nom de Pessa'h fut instauré en souvenir du Temple.)
. Pour le Maror et le 'Hazeret, notre coutume consiste à placer à la fois du raifort et de la salade sur le plateau du Séder.
. Le Kiddouch est récité debout (tout comme le Chabbat ou le Yom Tov).
. La Hagada commence par "He La'hma" et non "Ha La'hma".
. Lorsque l'on récite la bénédiction sur le Maror, on pense à la faire porter aussi sur sa seconde partie, celle du Kore'h, qui est consommé entre deux morceaux de Matsa.
Mon père (le Rabbi Rachab) écourtait le premier Seder, afin de manger l'Afikoman avant le milieu de la nuit. Il allongeait, en revanche, le second qui commençait à neuf heures du soir et se prolongeait jusqu'à trois ou quatre heures du matin. Alors, il commentait longuement la Hagada.
L'Admour Hazaken dit:
«La Matsa du premier soir est une nourriture de foi, celle du second soir, une nourriture de guérison. Lorsque la guérison conduit à la foi, lorsqu'on remercie D.ieu d'être guéri, on a néanmoins été malade. En revanche, lorsque la foi conduit à la guérison, il n'y a, a priori, pas eu de maladie.»
(Selon les termes du Rambam: «à celui qui adopte les comportements que nous avons enseignés, je garantis qu'il ne connaîtra pas la maladie... sera entier en son corps... tous les jours».)
Hayom yom
15 Nissan 5781 / 03.28.2021
Houmach : Chelichi de A'hareï Mot avec Rachi
Tanya : Vehine... Oulvouchehen Keniker Leïl (p.114)