Mon père (le Rabbi Rachab) écrit, dans l'un de ses discours 'hassidiques:
«Concernant le troisième repas du Chabbat, le verset (Chemot 16, 25) dit, de manière allusive, "aujourd'hui vous ne la (la manne) trouverez pas dans le champ". Cela signifie que le pain n'est pas indispensable pendant ce repas. Il faut cependant consommer un aliment quelconque.
Rabbi Yossi dit: «que ma part soit parmi ceux qui prennent trois repas, pendant le Chabbat"» (Chabbat 118a).
(Notre coutume est de réciter de la 'Hassidout pendant le troisième repas.)
* * *
Une explication que donna l'Admour Hazaken, peu après son arrivée à Lyozna:
«Il faut toujours dire de manière scrupuleuse la prière de Min'ha».
La supériorité de Min'ha, par rapport à Cha'harit et Arvit, est la suivante: cette prière est dite au milieu du jour, lorsqu'on est absorbé, occupé par ses activités courantes, qu'il faut interrompre pour prier. C'est là le sens de "Leolam" toujours (textuellement: pour le monde). La mission confiée dans le monde est d'être "Adam", un homme dont l'intellect illumine et dirige les sentiments. On le fera de manière scrupuleuse mais aussi lumineuse. Ainsi, on pourra illuminer et diriger la matière. C'est tout cela à la fois qui apparaît à l'évidence, lorsque l'on dit la prière de Min'ha.
(Voir à ce propos le 4 Elloul et le 7 Kislev.)
Hayom yom
22 Adar 5781 / 03.06.2021
Houmach : Chevii de Ki Tissa avec Rachi
Tanya : Chapitre 31: Vehiné... Mesam'hei Lev