Sefer Hamitsvot

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

11 Tamouz 5781 / 06.21.2021

Cours N° 8

Mitsva négative N° 64 :
Il nous est interdit de mettre en doute les promesses et les menaces de sanctions de l'Eternel, rapportées par Ses prophètes, en les mettant en doute alors que nous avons la preuve que ces derniers sont de vrais prophètes. C'est tiré du verset suivant: "Ne tentez point l'Eternel, votre D.ieu, comme vous L'avez tenté à Massa".

Mitsva positive N° 8 :
C'est l'ordre qui nous a été enjoint de ressembler à D.ieu autant que nous le pouvons ainsi qu'il est dit: "Et tu marcheras dans Ses voies". Cet ordre est répété dans la Torah: "[Si vraiment vous observez toute cette loi que je vous prescris aujourd'hui d'accomplir, aimant l'Eternel votre D.ieu,] marchant toujours dans Ses voies [et Lui demeurant fidèles]". Nos Sages commentent ce verset en ces termes: "De même que D.ieu est appelé clément, sois, toi aussi, clément.... de même que D.ieu est appelé miséricordieux, sois, toi aussi, miséricordieux... de même que D.ieu est appelé juste, sois, toi aussi, juste... de même qu'Il est appelé généreux, sois, toi aussi, généreux". Ce passage se trouve dans le Sifri. Cet ordre est répété ailleurs en d'autres termes: "Vous suivrez l'Eternel votre D.ieu". D'après le commentaire cité dans Sota, il s'agit de ressembler à D.ieu en faisant de bonnes actions et en nous inspirant de Ses nobles qualités par lesquelles D.ieu est décrit de manière figurative et qui contribuent à Sa glorification.

Mitsva positive N° 6 :
Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint de rechercher la compagnie des Sages instruits dans la Torah, de se lier avec eux et de s'associer à eux, que ce soit lors de repas, ou dans les affaires, de sorte que nous parvenions ainsi à les imiter et à adhérer à leur profession de foi, ainsi qu'il est écrit: "...de s'attacher à Lui". Cet ordre est répété dans un autre verset de la Torah: "Et tu t'attacheras à Lui". Le Sifri l'explique ainsi: "Et tu t'attacheras à Lui signifie donc qu'il faut se lier avec des érudits de la Torah et leurs disciples." C'est en s'appuyant sur le verset "et tu t'attacheras à Lui" que nos Maîtres ont vu une preuve de l'obligation d'épouser la fille d'un homme érudit et de marier sa fille à un homme érudit, comme de soutenir matériellement ceux qui étudient la Torah et d'avoir des relations commerciales avec eux, ainsi que nos Maîtres le disent dans le Traité Ketouboth: "Or, comment s'attacher à la Présence Divine, alors qu'il est écrit Car l'Eternel, ton D.ieu est un feu dévorant? Il faut donc comprendre: Quiconque marie sa fille à un disciple des Sages, [associe les disciples des Sages à son commerce ou les fait bénéficier de ses richesses, cela lui sera compté comme s'il était attaché à la Présence Divine]".

Mitsva positive N° 206 :
Il s'agit du commandement qui nous incombe de nous aimer les uns les autres comme nous nous aimons nous-mêmes, de sorte que ma compassion et mon amour pour mon coreligionnaire soit semblable à ma compassion et mon amour pour moi-même, que ce soit pour sa fortune, pour sa personne et pour tout ce qu'il possède et désire. Et tout ce que je désire pour moi-même, je dois le désirer pour mon coreligionnaire et tout ce que je ne désire pas pour moi-même ou pour mes amis, je ne dois pas le désirer pour mon coreligionnaire. C'est tiré du verset: "Aime ton prochain comme toi-même”.