Sefer Hamitsvot
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
23 Sivan 5781 / 06.03.2021
Cours N° 329
Mitsva positive N° 174 :
Il s'agit du commandement nous incombant d'obéir au Grand Sanhédrin et d'agir conformément aux ordres de ses juges, en ce qui concerne les actes interdits et les actes permis. Il n'y a pas de différence à ce sujet entre une décision basée sur la tradition, une décision à laquelle les juges aboutissent en appliquant une des règles d'interprétation de la Torah ou entre une décision sur laquelle les juges sont tombés d'accord dans le but de fixer une haie autour de la Loi ou de faire face à une situation donnée, de la manière qu'ils ont jugée appropriée et qui leur semble renforcer [l'autorité de] la Torah; dans tous ces cas, nous devons nous soumettre à leurs décisions et agir selon leurs ordres: nous ne devons pas leur désobéir, comme il est dit: "Selon la doctrine qu'ils t'enseigneront". Le Sifri explique ainsi ce verset: "...Selon les règles qu'ils t'indiqueront tu procéderas: il s'agit d'un commandement positif".
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées à la fin du Traité Sanhédrin.
Mitsva négative N° 312 :
C'est l'interdiction qui nous a été faite de nous opposer aux maîtres reconnus de la Tradition, paix soit sur eux, et de nous écarter en quoi que ce soit de ce qu'ils ont ordonné en interprétant la Torah, ainsi qu'il est écrit: "...Ne t'écarte point de ce qu'il t'auront dit..." Le Sifri s'exprime ainsi: "Ne t'écarte point...: c'est un commandement négatif".
La personne qui viole cet interdit — s'il est un "érudit rebelle" — est passible de la mort par strangulation, aux conditions fixées par la Tradition et énumérées à la fin de Sanhédrin où l'on trouve les dispositions relatives à ce commandement.
Mitsva négative N° 313 :
Il nous est interdit d’ajouter aux commandements de la loi écrite ou orale, ainsi qu'il est écrit: "...sans y rien ajouter..." Les commentateurs ont fréquemment déclaré: "Il transgresse la prohibition d'ajouter" ou "Tu as violé la défense d'ajouter".
Mitsva négative N° 314 :
Il nous est interdit de retrancher des commandements de la loi écrite ou orale, ainsi qu'il est dit: "...sans en retrancher rien". En de nombreux endroits, nos Sages déclarent: "Il transgresse la prohibition de retrancher" ou "Tu as violé la défense de retrancher".
Il s'agit du commandement nous incombant d'obéir au Grand Sanhédrin et d'agir conformément aux ordres de ses juges, en ce qui concerne les actes interdits et les actes permis. Il n'y a pas de différence à ce sujet entre une décision basée sur la tradition, une décision à laquelle les juges aboutissent en appliquant une des règles d'interprétation de la Torah ou entre une décision sur laquelle les juges sont tombés d'accord dans le but de fixer une haie autour de la Loi ou de faire face à une situation donnée, de la manière qu'ils ont jugée appropriée et qui leur semble renforcer [l'autorité de] la Torah; dans tous ces cas, nous devons nous soumettre à leurs décisions et agir selon leurs ordres: nous ne devons pas leur désobéir, comme il est dit: "Selon la doctrine qu'ils t'enseigneront". Le Sifri explique ainsi ce verset: "...Selon les règles qu'ils t'indiqueront tu procéderas: il s'agit d'un commandement positif".
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées à la fin du Traité Sanhédrin.
Mitsva négative N° 312 :
C'est l'interdiction qui nous a été faite de nous opposer aux maîtres reconnus de la Tradition, paix soit sur eux, et de nous écarter en quoi que ce soit de ce qu'ils ont ordonné en interprétant la Torah, ainsi qu'il est écrit: "...Ne t'écarte point de ce qu'il t'auront dit..." Le Sifri s'exprime ainsi: "Ne t'écarte point...: c'est un commandement négatif".
La personne qui viole cet interdit — s'il est un "érudit rebelle" — est passible de la mort par strangulation, aux conditions fixées par la Tradition et énumérées à la fin de Sanhédrin où l'on trouve les dispositions relatives à ce commandement.
Mitsva négative N° 313 :
Il nous est interdit d’ajouter aux commandements de la loi écrite ou orale, ainsi qu'il est écrit: "...sans y rien ajouter..." Les commentateurs ont fréquemment déclaré: "Il transgresse la prohibition d'ajouter" ou "Tu as violé la défense d'ajouter".
Mitsva négative N° 314 :
Il nous est interdit de retrancher des commandements de la loi écrite ou orale, ainsi qu'il est dit: "...sans en retrancher rien". En de nombreux endroits, nos Sages déclarent: "Il transgresse la prohibition de retrancher" ou "Tu as violé la défense de retrancher".