Sefer Hamitsvot
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
23 Iyar 5781 / 05.05.2021
Cours N° 300
Mitsva négative N° 235 :
C'est l'interdiction qui nous est faite de prêter à intérêt, énoncée en ces termes: "Ne lui donne point ton argent à intérêt, ni tes aliments pour en tirer profit".
Le fait que deux interdits soient formulés, bien qu'ayant le même objet, vient renforcer la règle que celui qui prête à intérêt transgresse simultanément deux prohibitions. Il ne s'agit pas de deux sujets distincts, car "intérêt" (en hébreu: "Néchekh") et "profit" (en hébreu "Ribbit") constituent une seule et même chose. Dans la Guemara de Baba Metsia, nos Sages ont affirmé: "Il n'y a pas de Néchekh sans Marbit, ni de Marbit sans Néchekh. Pourquoi donc la Torah a-t-elle différencié ces deux concepts? C'est pour nous enseigner que le prêteur à intérêt transgresse deux interdits". Au même endroit, il est encore dit: "Il y a lieu d'admettre que, dans la Torah, Néchekh et Marbit sont synonymes". Plus loin, on trouve ce qui suit: "Puisqu'il est écrit: Ne lui donne point ton argent à intérêt, ni pour en tirer profit [tes aliments], il y a lieu de lire ce verset ainsi: Ne lui donne point ton argent à intérêt, ni pour en tirer profit et: A intérêt, ni pour en tirer profit, ne lui donne point tes aliments".
En conséquence, quiconque prête à intérêt de l'argent ou des produits viole deux prohibitions, en plus des autres interdictions qui s'appliquent aussi au prêt pour en renforcer l'importance. En effet, cette défense est répétée en d'autres termes que voici: "N'accepte de sa part ni intérêt, ni profit". Il s'agit également, comme précisé dans la Guemara de Baba Metsia, d'une interdiction imposée aux prêteurs; en revanche, ainsi que nous l'avons expliqué dans la neuvième Règle, toutes ces prohibitions n'ont en réalité qu'un seul objet, ne constituant que la répétition du commandement interdisant le prêt à intérêt.
Les détails relatifs au dit commandement sont exposés dans le chapitre 5 de Baba Metsia.
C'est l'interdiction qui nous est faite de prêter à intérêt, énoncée en ces termes: "Ne lui donne point ton argent à intérêt, ni tes aliments pour en tirer profit".
Le fait que deux interdits soient formulés, bien qu'ayant le même objet, vient renforcer la règle que celui qui prête à intérêt transgresse simultanément deux prohibitions. Il ne s'agit pas de deux sujets distincts, car "intérêt" (en hébreu: "Néchekh") et "profit" (en hébreu "Ribbit") constituent une seule et même chose. Dans la Guemara de Baba Metsia, nos Sages ont affirmé: "Il n'y a pas de Néchekh sans Marbit, ni de Marbit sans Néchekh. Pourquoi donc la Torah a-t-elle différencié ces deux concepts? C'est pour nous enseigner que le prêteur à intérêt transgresse deux interdits". Au même endroit, il est encore dit: "Il y a lieu d'admettre que, dans la Torah, Néchekh et Marbit sont synonymes". Plus loin, on trouve ce qui suit: "Puisqu'il est écrit: Ne lui donne point ton argent à intérêt, ni pour en tirer profit [tes aliments], il y a lieu de lire ce verset ainsi: Ne lui donne point ton argent à intérêt, ni pour en tirer profit et: A intérêt, ni pour en tirer profit, ne lui donne point tes aliments".
En conséquence, quiconque prête à intérêt de l'argent ou des produits viole deux prohibitions, en plus des autres interdictions qui s'appliquent aussi au prêt pour en renforcer l'importance. En effet, cette défense est répétée en d'autres termes que voici: "N'accepte de sa part ni intérêt, ni profit". Il s'agit également, comme précisé dans la Guemara de Baba Metsia, d'une interdiction imposée aux prêteurs; en revanche, ainsi que nous l'avons expliqué dans la neuvième Règle, toutes ces prohibitions n'ont en réalité qu'un seul objet, ne constituant que la répétition du commandement interdisant le prêt à intérêt.
Les détails relatifs au dit commandement sont exposés dans le chapitre 5 de Baba Metsia.