Sefer Hamitsvot
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
21 Iyar 5781 / 05.03.2021
Cours N° 298
Mitsva positive N° 199 :
Il s'agit du commandement nous enjoignant de restituer un gage à son propriétaire juif chaque fois qu'il en aura besoin. Si le gage est un objet dont on se sert pendant la journée, comme les instruments de son travail ou de sa profession, on les lui rendra pendant la journée, en ne les conservant comme gage que durant la nuit; si le gage est de ceux dont on a besoin pendant la nuit, par exemple, des couvertures ou des vêtements de lit dont il se sert pour dormir, on les lui rendra pour la nuit, en ne les conservant en gage que pendant la journée. La Mekhilta dit à ce sujet: Au soleil couchant tu les lui rendras: ce texte se rapporte à un vêtement de jour que tu lui rends pour toute la journée... D'où tirons-nous qu'un vêtement de nuit doit être rendu pour la nuit entière? De ce verset de la Torah: tu es tenu de le lui rendre au coucher du soleil. C'est de ce verset que l'on conclut qu'il faut prendre en gage un vêtement de jour la nuit et un vêtement de nuit la journée et que le premier doit être restitué pendant la journée et le deuxième durant la nuit". Dans la Guemara Makkoth, nos Maîtres expliquent que le verset; "N'entre point dans sa maison pour lui prendre son gage" est un commandement négatif juxtaposé à un commandement positif, qui est le suivant: "Tu es tenu de le lui rendre son gage". Quant au Sifri, il s'exprime ainsi: "Tu es tenu de le lui rendre...: [le fait que ce verbe soit répété deux fois en hébreu] enseigne que ce dont il se sert la journée doit lui être rendu pour la journée et que ce qu'il emploie la nuit [doit lui être rendu] pour la nuit: [par exemple] "Sagos" (gros manteau ou matelas ou couverture en laine brute) pour la nuit et une charrue pour la journée..."
Les dispositions relatives à ce commandement sont expliquées dans le chapitre 9 de Baba Metsia.
Mitsva négative N° 240 :
C'est l'interdiction qui nous a été faite de refuser un gage à son propriétaire au moment où celui-ci en a besoin. Au contraire, s’il s'agit d'un objet dont on se sert pendant la journée, il faut le lui rendre pendant la journée, tandis que lorsqu'il s'en sert la nuit on doit le lui remettre pour la nuit, comme l'affirme la Michna: "Il rend l'oreiller la nuit et la charrue le jour". L'interdit concernant ce sujet est formulé dans la Torah en ces termes: "[Et si c'est un pauvre] tu ne dois pas te coucher nanti de son gage". Le Sifri s'exprime ainsi: "Tu ne dois pas te coucher alors que son gage se trouve encore chez toi; au contraire, rends lui ce qu'il n'est pas en mesure de remplacer, vu son indigence, ainsi que cela a été précisé dans la Torah: "Car c'est là sa seule couverture; c'est le vêtement de son corps".
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées au chapitre 9 de Baba Metsia.
Il s'agit du commandement nous enjoignant de restituer un gage à son propriétaire juif chaque fois qu'il en aura besoin. Si le gage est un objet dont on se sert pendant la journée, comme les instruments de son travail ou de sa profession, on les lui rendra pendant la journée, en ne les conservant comme gage que durant la nuit; si le gage est de ceux dont on a besoin pendant la nuit, par exemple, des couvertures ou des vêtements de lit dont il se sert pour dormir, on les lui rendra pour la nuit, en ne les conservant en gage que pendant la journée. La Mekhilta dit à ce sujet: Au soleil couchant tu les lui rendras: ce texte se rapporte à un vêtement de jour que tu lui rends pour toute la journée... D'où tirons-nous qu'un vêtement de nuit doit être rendu pour la nuit entière? De ce verset de la Torah: tu es tenu de le lui rendre au coucher du soleil. C'est de ce verset que l'on conclut qu'il faut prendre en gage un vêtement de jour la nuit et un vêtement de nuit la journée et que le premier doit être restitué pendant la journée et le deuxième durant la nuit". Dans la Guemara Makkoth, nos Maîtres expliquent que le verset; "N'entre point dans sa maison pour lui prendre son gage" est un commandement négatif juxtaposé à un commandement positif, qui est le suivant: "Tu es tenu de le lui rendre son gage". Quant au Sifri, il s'exprime ainsi: "Tu es tenu de le lui rendre...: [le fait que ce verbe soit répété deux fois en hébreu] enseigne que ce dont il se sert la journée doit lui être rendu pour la journée et que ce qu'il emploie la nuit [doit lui être rendu] pour la nuit: [par exemple] "Sagos" (gros manteau ou matelas ou couverture en laine brute) pour la nuit et une charrue pour la journée..."
Les dispositions relatives à ce commandement sont expliquées dans le chapitre 9 de Baba Metsia.
Mitsva négative N° 240 :
C'est l'interdiction qui nous a été faite de refuser un gage à son propriétaire au moment où celui-ci en a besoin. Au contraire, s’il s'agit d'un objet dont on se sert pendant la journée, il faut le lui rendre pendant la journée, tandis que lorsqu'il s'en sert la nuit on doit le lui remettre pour la nuit, comme l'affirme la Michna: "Il rend l'oreiller la nuit et la charrue le jour". L'interdit concernant ce sujet est formulé dans la Torah en ces termes: "[Et si c'est un pauvre] tu ne dois pas te coucher nanti de son gage". Le Sifri s'exprime ainsi: "Tu ne dois pas te coucher alors que son gage se trouve encore chez toi; au contraire, rends lui ce qu'il n'est pas en mesure de remplacer, vu son indigence, ainsi que cela a été précisé dans la Torah: "Car c'est là sa seule couverture; c'est le vêtement de son corps".
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées au chapitre 9 de Baba Metsia.