Sefer Hamitsvot
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
5 Chevat 5781 / 01.18.2021
Cours N° 193
Mitsva négative N° 106 :
Il nous est interdit de remplacer une bête consacrée par une autre. C'est ce qu'on appelle "Temoura" (substitution). On tire cette prohibition du verset suivant: "On ne peut ni le changer ni le remplacer".
Il existe une interdiction particulière en ce qui concerne la dîme [du bétail]. Le motif en est énoncé dans le Sifra de la manière suivante: "La dîme [du bétail] est déjà incluse dans l'affirmation générale [on ne peut ni le changer ni le remplacer]. Dès lors, pourquoi la signale-t-on spécialement ici? Pour nous permettre de raisonner pas analogie: de même que la dîme [du bétail], qui constitue une chose consacrée en vue d'être offerte sur l'autel, ne peut faire l'objet d'une substitution, de même toutes les choses consacrées qu'il est interdit de remplacer selon la phrase on ne peut le changer sont toutes des choses consacrées en vue d'être offertes sur l'autel". La substitution est punie de bastonnade.
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées dans le Traité Temoura.
Mitsva positive N° 87 :
Il s'agit de l'obligation selon laquelle l'animal (Temoura) désigné pour remplacer un autre [destiné à être sacrifié] sera considéré comme sanctifié, ainsi qu'il est dit: "L'animal et son remplaçant seront également saints". Au début du Traité Temoura, on explique que le verset "et on ne le remplacera point constitue un commandement négatif juxtaposé à un commandement positif". Nos Maîtres ajoutent: "Celui qui substitue une bête [pour remplacer une bête destinée à être sacrifiée] ne transgresse-t-il pas ainsi un commandement négatif juxtaposé à un commandement positif [encourant pourtant le châtiment par la bastonnade]? On donne ici une autre raison [en plus de celle non citée] justifiant la sanction de la bastonnade pour celui qui substitue une bête, bien que le commandement qu'il viole soit un commandement négatif juxtaposé à un commandement positif: "L'observation d'un commandement positif ne peut pas l'emporter sur deux commandements négatifs". En effet, l'interdiction du substitution est énoncée deux fois: "On ne peut ni le changer ni le remplacer...", tandis que le commandement positif ne l'est qu'une fois: "...lui et son remplaçant seront saints". C'est la preuve de ce que nous voulions expliquer.
Les dispositions relatives à ce commandement sont expliquées dans le Traité Temoura, c'est-à-dire dans quel cas ce commandement est applicable ou non, et quelles en sont les règles, ainsi que la manière de les offrir.
Il nous est interdit de remplacer une bête consacrée par une autre. C'est ce qu'on appelle "Temoura" (substitution). On tire cette prohibition du verset suivant: "On ne peut ni le changer ni le remplacer".
Il existe une interdiction particulière en ce qui concerne la dîme [du bétail]. Le motif en est énoncé dans le Sifra de la manière suivante: "La dîme [du bétail] est déjà incluse dans l'affirmation générale [on ne peut ni le changer ni le remplacer]. Dès lors, pourquoi la signale-t-on spécialement ici? Pour nous permettre de raisonner pas analogie: de même que la dîme [du bétail], qui constitue une chose consacrée en vue d'être offerte sur l'autel, ne peut faire l'objet d'une substitution, de même toutes les choses consacrées qu'il est interdit de remplacer selon la phrase on ne peut le changer sont toutes des choses consacrées en vue d'être offertes sur l'autel". La substitution est punie de bastonnade.
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées dans le Traité Temoura.
Mitsva positive N° 87 :
Il s'agit de l'obligation selon laquelle l'animal (Temoura) désigné pour remplacer un autre [destiné à être sacrifié] sera considéré comme sanctifié, ainsi qu'il est dit: "L'animal et son remplaçant seront également saints". Au début du Traité Temoura, on explique que le verset "et on ne le remplacera point constitue un commandement négatif juxtaposé à un commandement positif". Nos Maîtres ajoutent: "Celui qui substitue une bête [pour remplacer une bête destinée à être sacrifiée] ne transgresse-t-il pas ainsi un commandement négatif juxtaposé à un commandement positif [encourant pourtant le châtiment par la bastonnade]? On donne ici une autre raison [en plus de celle non citée] justifiant la sanction de la bastonnade pour celui qui substitue une bête, bien que le commandement qu'il viole soit un commandement négatif juxtaposé à un commandement positif: "L'observation d'un commandement positif ne peut pas l'emporter sur deux commandements négatifs". En effet, l'interdiction du substitution est énoncée deux fois: "On ne peut ni le changer ni le remplacer...", tandis que le commandement positif ne l'est qu'une fois: "...lui et son remplaçant seront saints". C'est la preuve de ce que nous voulions expliquer.
Les dispositions relatives à ce commandement sont expliquées dans le Traité Temoura, c'est-à-dire dans quel cas ce commandement est applicable ou non, et quelles en sont les règles, ainsi que la manière de les offrir.