Sefer Hamitsvot
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
4 Chevat 5781 / 01.17.2021
Cours N° 192
Mitsva positive N° 74 :
Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné selon lequel tout homme guéri de son flux séminal apportera un sacrifice qui consiste en ceci: "...deux tourterelles ou deux jeunes colombes... l'une comme expiatoire, l'autre comme holocauste..." C'est l'offrande de l'homme souffrant de flux séminal dont la purification n'est pas complète jusqu'à ce qu'il l'ait apportée, ainsi qu'il est écrit: "Quand l'homme atteint de gonorrhée en sera délivré... le huitième jour, il se procurera deux tourterelles..."
Mitsva positive N° 77 :
Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné qu'un lépreux guéri de sa lèpre doit apporter un sacrifice, composé de trois bêtes : un holocauste, un expiatoire et une offrande délictive, ainsi qu'une mesure d'huile. S'il est pauvre, il peut apporter un agneau comme délictif et deux pigeons ou deux jeunes colombes, l'un comme holocauste, l'autre comme sacrifice expiatoire. Le lépreux est le quatrième de ceux dont le pardon complet n'est accordé qu'après avoir apporté le sacrifice. Ce commandement est tiré du verset, qu'Il en soit glorifié: "Le huitième jour, il prendra deux agneaux sans défaut, et une brebis âgée d'un an, sans défaut..."
On pourrait se poser la question suivante: pourquoi ne compte-t-on pas tous les sacrifices nécessaires au pardon comme un seul commandement, puisqu'ils ont tous un point commun: l'obligation d'offrir un sacrifice pour que le pardon soit complet. L'offrande serait alors un des moyens de purification et l'on pourrait dire: "Le commandement numéro tel et tel est celui pour lequel on nous a ordonné qu'un certain nombre de personnes impures — c'est-à-dire le Zav, la Zava, l'accouchée et le lépreux — ne peuvent être considérés comme totalement purifiés que lorsqu'elles auront offert un sacrifice". En effet, tu comptes l'obligation de se purifier dans le bain rituel comme un seul commandement, sans prendre en considération de quelle sorte de personne impure il s'agit ou de quelle sorte peut être son impureté. De même, tu pourrais compter l'offrande de ceux dont le pardon est incomplet [sans offrande] comme un seul commandement, sans prendre en considération le genre d'impureté dont il est question pour chaque cas. D.ieu sait et m'est témoin qu'il devrait en être absolument ainsi, si l'offrande exigible de ces quatre personnes dont le pardon n'est pas complet était la même dans tous les cas et restait inchangée, comme pour la purification dans l'eau, qui constitue une seule sorte de purification incombant à toute personne impure.
Mais, puisque leurs offrandes sont différentes comme on le voit, il faut compter chaque offrande séparément pour elle-même, car ce qui complète la purification de l'un n'est pas ce qui complète la purification de l'autre. C'est analogue au cas des eaux d'aspersion, l'eau de bain rituel et les quatre sortes de choses par lesquelles le lépreux doit être purifié. Ce sont trois commandements différents, bien qu'ils aient tous trait au fait de rendre purs ceux qui ne le sont pas, comme je l'expliquerai.
Les quatre cas des personnes dont le pardon est incomplet et leurs offrandes sont expliqués en général et en détails dans les premier et deuxième chapitres des Traités 'Arakhin et Zeba'him, dans le chapitre 8 du Traité Nazir, à la fin du Traité Nega'im, dans le Traité Kinim et dans plusieurs passages dispersés du Talmud. Cependant, presque tous se trouvent dans les passages précités.
Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné selon lequel tout homme guéri de son flux séminal apportera un sacrifice qui consiste en ceci: "...deux tourterelles ou deux jeunes colombes... l'une comme expiatoire, l'autre comme holocauste..." C'est l'offrande de l'homme souffrant de flux séminal dont la purification n'est pas complète jusqu'à ce qu'il l'ait apportée, ainsi qu'il est écrit: "Quand l'homme atteint de gonorrhée en sera délivré... le huitième jour, il se procurera deux tourterelles..."
Mitsva positive N° 77 :
Il s'agit du commandement qui nous a été ordonné qu'un lépreux guéri de sa lèpre doit apporter un sacrifice, composé de trois bêtes : un holocauste, un expiatoire et une offrande délictive, ainsi qu'une mesure d'huile. S'il est pauvre, il peut apporter un agneau comme délictif et deux pigeons ou deux jeunes colombes, l'un comme holocauste, l'autre comme sacrifice expiatoire. Le lépreux est le quatrième de ceux dont le pardon complet n'est accordé qu'après avoir apporté le sacrifice. Ce commandement est tiré du verset, qu'Il en soit glorifié: "Le huitième jour, il prendra deux agneaux sans défaut, et une brebis âgée d'un an, sans défaut..."
On pourrait se poser la question suivante: pourquoi ne compte-t-on pas tous les sacrifices nécessaires au pardon comme un seul commandement, puisqu'ils ont tous un point commun: l'obligation d'offrir un sacrifice pour que le pardon soit complet. L'offrande serait alors un des moyens de purification et l'on pourrait dire: "Le commandement numéro tel et tel est celui pour lequel on nous a ordonné qu'un certain nombre de personnes impures — c'est-à-dire le Zav, la Zava, l'accouchée et le lépreux — ne peuvent être considérés comme totalement purifiés que lorsqu'elles auront offert un sacrifice". En effet, tu comptes l'obligation de se purifier dans le bain rituel comme un seul commandement, sans prendre en considération de quelle sorte de personne impure il s'agit ou de quelle sorte peut être son impureté. De même, tu pourrais compter l'offrande de ceux dont le pardon est incomplet [sans offrande] comme un seul commandement, sans prendre en considération le genre d'impureté dont il est question pour chaque cas. D.ieu sait et m'est témoin qu'il devrait en être absolument ainsi, si l'offrande exigible de ces quatre personnes dont le pardon n'est pas complet était la même dans tous les cas et restait inchangée, comme pour la purification dans l'eau, qui constitue une seule sorte de purification incombant à toute personne impure.
Mais, puisque leurs offrandes sont différentes comme on le voit, il faut compter chaque offrande séparément pour elle-même, car ce qui complète la purification de l'un n'est pas ce qui complète la purification de l'autre. C'est analogue au cas des eaux d'aspersion, l'eau de bain rituel et les quatre sortes de choses par lesquelles le lépreux doit être purifié. Ce sont trois commandements différents, bien qu'ils aient tous trait au fait de rendre purs ceux qui ne le sont pas, comme je l'expliquerai.
Les quatre cas des personnes dont le pardon est incomplet et leurs offrandes sont expliqués en général et en détails dans les premier et deuxième chapitres des Traités 'Arakhin et Zeba'him, dans le chapitre 8 du Traité Nazir, à la fin du Traité Nega'im, dans le Traité Kinim et dans plusieurs passages dispersés du Talmud. Cependant, presque tous se trouvent dans les passages précités.