Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
Lois relatives aux ustensiles : Chapitre Quatre
2. La planche du lit , si elle est équipée d’anneaux et qu’elle a des pieds qui la rattachent au lit, elle est susceptible de contracter l’impureté avec le lit, parce qu’on la met au devant du lit, et elle est considérée comme l’une de ses parties. Si on la met sur les deux pieds [du lit], de sorte qu’elle est en hauteur par rapport au lit, même si elle est attachée avec des cordes, étant donné qu’elle n’a pas de pieds, elle est pure, parce qu’elle sert aux ustensiles au moment où ils sont utilisés seulement [les vêtements sont alors étendus dessus], comme les planches des lévites auxquels ils suspendaient leurs lutes, et les instruments, qui sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté].
3. La presse du sellier, sur laquelle il tend la peau, est pure, parce qu’il pose dessus la pierre sur la partie creuse, et fait son travail dessus. Ainsi, elle est faite pour servir aux ustensiles quand ils sont utilisés, et elle n’est pas susceptible de contracter l’impureté en tant que réceptacle, parce que la partie creuse est faite pour y insérer une pierre [cf. ch. 3].
4. Les revêtements du lit sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté], et de même, tous les revêtements, qu’ils soient en bois, en os, en peau, ou en métal, sont purs, ainsi qu’il est dit : « avec lequel on fait un travail », ce qui exclut les revêtements des ustensiles. Et de même, les ustensiles en bois ou en os qui ont un réceptacle recouvert de métal sont purs, et ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté ; étant donné qu’ils sont recouverts, ils sont annulés, et le revêtement lui-même est pur, comme nous l’avons expliqué.
5. Celui qui fait un ustensile en partie de bois et en partie de métal, si la partie en bois sert à la partie en métal, celui-ci est susceptible de contracter l’impureté. Et si c’est la partie en métal qui sert la partie en bois, tout est pur. Quel est le cas ? Une clé en bois, avec des dents en métal, même s’il y a une seule dent [en métal], est susceptible de contracter l’impureté. Si elle [la clé] est en métal et ses dents sont en bois, tout est pur.
6. Un anneau en métal, avec un sceau en corail, est susceptible de contracter l’impureté. S’il est en corail et que son sceau est en métal, il n’est pas susceptible de contracter l’impureté.
7. Une dent en métal [de clé qui n’est pas attachée à la partie en bois] ou un sceau [en métal] est susceptible de contracter l’impureté séparément s’il n’est pas attaché à la partie en bois. Et de même, [dans le cas d’]une fourche, une vanneuse, un râteau pour vanner , et un peigne dont l’une des dents a été retirée, et il l’a faite [la dent de remplacement] en métal, ils sont susceptibles de contracter l’impureté.
8. Un bâton à l’extrémité duquel on a fait un clou [en métal] de [dont l’extrémité est ronde comme] la forme d’une grenade pour le saisir, il n’est pas susceptible de contracter l’impureté. Si on le fait afin que le sol n’abîme pas le bois, il est susceptible de contracter l’impureté.
9. Et de même, un bâton sur lequel on a fixé des clous pour frapper avec, est susceptible de contracter l’impureté, parce que la partie en bois sert à la partie en métal [le clou]. Si on le fait pour l’élégance, il n’est pas susceptible de contracter l’impureté, parce que [dans ce cas,] la partie en métal sert la partie en bois.
10. Et de même, des tubes coupés dans leur largeur qui ont été fixés sur un bâton ou sur une porte comme ornement, sont purs [ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté]. Et de même pour tout ce qui est semblable parmi les autres ustensiles.


