Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
Lois relatives aux autres pères d’impureté : Chapitre Dix-neuf
2. Soit deux chemins, l’un impur et l’autre pur ; il a emprunté l’un d’eux, et a préparé des produits purs, et son ami est venu et a emprunté le second [chemin] et a préparé des produits purs. S’ils viennent [au tribunal rabbinique] s’enquérir [de leur statut] l’un après l’autre, on donne comme directive à chacun d’eux séparément qu’il est pur. Si les deux viennent au même moment ou que l’un vient et s’enquiert de son propre statut et du statut de son ami, et dit : « nous étions deux, et nous avons emprunté les deux chemins, et nous avons préparé deux produits purs, les deux individus sont impurs et les deux produits purs qu’ils ont préparés sont brûlés. Et il en est de même s’ils sont devenus impurs par une impureté légère. Quel est le cas ? Soit deux pains, l’un impur et l’autre pur ; il a mangé l’un d’eux et a préparé des produits purs, et son ami est venu et a mangé le second et a préparé des produits. S’ils s’enquièrent [de leur statut] l’un après l’autre, les deux sont purs, parce que c’est un doute d’ordre rabbinique, qui fait partie des cas de doute que les sages ont déclarés purs [même dans un domaine privé] , comme nous l’avons expliqué. S’ils s’enquièrent tous deux ensemble ou que l’un s’enquiert de son propre statut et du statut de son ami, les deux individus sont impurs par doute, et leurs produits purs sont brûlés, parce qu’il est certain que l’un d’eux est impur. Et même si un pain impur est mélangé avec cent pains purs, tous sont impurs et doivent être brûlés.
3. Si un pain impur s’est mélangé avec neuf pains purs, et que cinq personnes sont venues et en ont mangé cinq, et cinq autres personnes sont venues et ont mangé les cinq restants, les premières [cinq personnes] sont impures, parce qu’elles n’ont pas d’autres personnes à qui imputer [la consommation du pain impur], et les cinq dernières personnes sont pures, parce qu’elles imputent [la consommation du pain impur] aux premières [personnes].
4. Soit deux chemins, l’un impur, et l’autre pur, et deux hommes les ont empruntés, un homme pur et un homme impur, même si [ce dernier] est incertainement impur, celui qui est pur impute [l’impureté] à celui qui est incertainement impur, et l’on suppose que celui qui est pur a emprunté le chemin pur, et [par conséquent] est pur, tandis que celui qui a emprunté le chemin impur, même s’ils viennent ensemble s’enquérir [de leur statut].


