Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
23 Adar Alef 5782 / 02.24.2022
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Quinze
1. Une fenêtre faite pour un usage [général] que l’on a fermée entièrement ou que l’on a bouchée jusqu’à ce qu’il reste [un espace de] moins d’un téfah, si l’on a bouchée avec un produit qui fait séparation devant l’impureté, cela fait séparation, à condition que l’on n’ait pas l’intention de déplacer [le produit en question]. C’est pourquoi, si on a bouché l’ouverture ou qu’on l’a diminuée avec des aliments qui ne sont pas aptes [à recevoir l’impureté], cela ne fait pas séparation, car bien qu’ils ne contractent pas l’impureté et qu’ils soient purs, on a l’intention de les déplacer. S’ils sont pourris, ils font séparation. Et de même, de la paille pourrie fait séparation, et celle qui n’est pas pourrie ne fait pas séparation, parce qu’on a l’intention de la déplacer. Les produits qui de la terre qui ont poussé et ont bouché la fenêtre ou ont diminué [son espace] ne font pas séparation, parce qu’on a l’intention de les déplacer, de crainte qu’ils abîment le mur. Si leurs racines sont éloignées du mur, et que leurs extrémités sont penchées et bouchent [l’ouverture], cela fait séparation. Et de même pour tout ce qui est semblable.
2. [Soit deux maisons adjacentes ayant une fenêtre mitoyenne :] un tonneau [en argile] qui est rempli de figues sèches pourries qui ne sont pas aptes [à recevoir l’impureté] et ne sont pas aptes à la consommation qui est posé sur la fenêtre, et l’ouverture du tonneau est orientée vers l’impureté [la maison impure], de sorte que le tonneau est impur [car l’air de la maison impure pénètre dans l’espace intérieur du tonneau], et de même, une boîte [en argile] remplie de paille pourrie qui n’est apte ni à la consommation d’un animal, ni pour le ciment, ni pour la combustion et est posée sur la fenêtre, si les figues sèches et la paille peuvent tenir quand on retire le récipient où elles se trouvent, elles font séparation. Et sinon, elles ne font pas séparation. Des herbes amères qui ne sont pas aptes à [la consommation d’]un animal, et les tissus qui n’ont pas [une surface de] trois [doigts] sur trois qui sont sales et durs, de sorte qu’ils ne sont pas aptes même à nettoyer le sang d’une plaie, un membre et la chair qui pendent d’un animal impur, à condition qu’il soit maigre, de sorte qu’il ne soit pas apte à être vendu à un non juif, et qu’il soit attaché, afin qu’il ne s’échappe pas, un oiseau impur qui repose [attaché] sur une fenêtre, à condition qu’il griffe, de sorte qu’il ne puisse pas servir à amuser un enfant, un non-juif attaché prisonnier du roi, de sorte que personne d’autre ne peut le libérer, un enfant [né à] huit [mois] le jour du chabbat, car il est défendu de le déplacer, le sel mélangé à des ronces qui n’est apte ni à la consommation, ni au tannage, à condition qu’il soit posé sur de l’argile pour ne pas abîmer le mur, tous ceux-ci diminuent [l’espace d’]une fenêtre, car ils ne contractent pas l’impureté et on n’a pas l’intention de les déplacer puisqu’ils ne sont pas aptes à un travail. Et de même, un rouleau de la Thora qui s’est abîmé et est posé dans la fenêtre, si on a décidé que c’est à cet endroit qu’il doit être enterré, cela diminue [l’espace de] la fenêtre. Par contre, la neige, la grêle, le givre [rosée gelée], la glace, et l’eau ne diminuent pas [l’espace d’]une fenêtre, car ils sont aptes [à être utilisés] et ils contractent l’impureté.
3. Si on a diminué le téfah avec moins du volume d’une olive de la chair d’un cadavre, avec moins du volume d’une olive de la chair d’une carcasse [d’un animal], ou avec un os d’un cadavre faisant moins que la taille d’un grain d’orge, ou avec moins que la taille d’une lentille [de la carcasse] d’un petit animal [parmi les huit petits animaux dont la carcasse rend impur, cités dans le Lévitique 11 : 29-30], ceux-ci font séparation, car tous ceux-ci sont purs et n’ont pas d’importance pour lui, c’est pourquoi, il n’a pas l’intention de les déplacer. Et de même, des aliments qui ne sont pas aptes [à contracter l’impureté] en quantité inférieure au volume d’un œuf ne sont pas importants pour lui et il n’a pas l’intention de les déplacer, c’est pourquoi, ils diminuent [l’espace d’]un téfah.
4. Si on a bouché la fenêtre avec un ustensile en argile dont l’ouverture était orientée vers l’extérieur [de la maison où se trouve l’impureté], il fait séparation, parce qu’il ne devient pas impur par sa paroi extérieure, et il est pur. Et il faut que cet ustensile en argile soit dégoûtant et troué pour qu’il ne soit pas apte même pour y faire une saignée, afin que l’on n’ait pas l’intention de le déplacer.
5. S’il y avait dans une maison un cadavre ou un quart [de kav] d’os, ou quelque chose de semblable parmi les os qui rendent impur par un ohel, et que l’on a diminué [l’espace de] la fenêtre de cette maison avec un os de moins de la taille d’un grain d’orge, cela est sans effet, car cet os s’associe aux [autres] os. Et de même, s’il y avait un cadavre ou le volume d’une olive de la chair d’un cadavre et que l’on a diminué [l’espace d’]une fenêtre avec moins que le volume d’une olive de la chair du cadavre, cela est sans effet, car la chair est associée à la chair. Par contre, un os de moins de la taille d’un grain d’orge diminue [l’espace de la fenêtre] pour [faire séparation devant] le volume d’une olive de chair, et moins du volume d’une olive de chair diminue [l’espace de la fenêtre] pour [faire séparation devant] un quart [de kav] d’os et ce qui est semblable [parce que cela n’est pas le même type d’impureté]. Si on a diminué [l’espace d’]un téfah avec la chaîne et la trame [c'est-à-dire un des fils destinés à être tissés] impurs par une affection lépreuse, ou avec une motte [de terre] d’un beit hapras, cela est sans effet, car une chose impure ne fait pas séparation. Si on a fait une brique avec de la terre d’un beit hapras, elle est pure et diminue [l’espace de la fenêtre], car ils [les sages] n’ont dit que [la terre d’un beit hapras est impure que pour] une motte [de terre] dans sa forme normale. Si [l’espace d’]un téfah a été bouché ou a été diminué par des toiles d’araignée, si elles ont une certaine substance [c'est-à-dire qu’elles sont épaisses et ne se défont pas d’elles-mêmes], cela fait séparation. Et si elles n’ont pas de substance, cela ne fait pas séparation.
2. [Soit deux maisons adjacentes ayant une fenêtre mitoyenne :] un tonneau [en argile] qui est rempli de figues sèches pourries qui ne sont pas aptes [à recevoir l’impureté] et ne sont pas aptes à la consommation qui est posé sur la fenêtre, et l’ouverture du tonneau est orientée vers l’impureté [la maison impure], de sorte que le tonneau est impur [car l’air de la maison impure pénètre dans l’espace intérieur du tonneau], et de même, une boîte [en argile] remplie de paille pourrie qui n’est apte ni à la consommation d’un animal, ni pour le ciment, ni pour la combustion et est posée sur la fenêtre, si les figues sèches et la paille peuvent tenir quand on retire le récipient où elles se trouvent, elles font séparation. Et sinon, elles ne font pas séparation. Des herbes amères qui ne sont pas aptes à [la consommation d’]un animal, et les tissus qui n’ont pas [une surface de] trois [doigts] sur trois qui sont sales et durs, de sorte qu’ils ne sont pas aptes même à nettoyer le sang d’une plaie, un membre et la chair qui pendent d’un animal impur, à condition qu’il soit maigre, de sorte qu’il ne soit pas apte à être vendu à un non juif, et qu’il soit attaché, afin qu’il ne s’échappe pas, un oiseau impur qui repose [attaché] sur une fenêtre, à condition qu’il griffe, de sorte qu’il ne puisse pas servir à amuser un enfant, un non-juif attaché prisonnier du roi, de sorte que personne d’autre ne peut le libérer, un enfant [né à] huit [mois] le jour du chabbat, car il est défendu de le déplacer, le sel mélangé à des ronces qui n’est apte ni à la consommation, ni au tannage, à condition qu’il soit posé sur de l’argile pour ne pas abîmer le mur, tous ceux-ci diminuent [l’espace d’]une fenêtre, car ils ne contractent pas l’impureté et on n’a pas l’intention de les déplacer puisqu’ils ne sont pas aptes à un travail. Et de même, un rouleau de la Thora qui s’est abîmé et est posé dans la fenêtre, si on a décidé que c’est à cet endroit qu’il doit être enterré, cela diminue [l’espace de] la fenêtre. Par contre, la neige, la grêle, le givre [rosée gelée], la glace, et l’eau ne diminuent pas [l’espace d’]une fenêtre, car ils sont aptes [à être utilisés] et ils contractent l’impureté.
3. Si on a diminué le téfah avec moins du volume d’une olive de la chair d’un cadavre, avec moins du volume d’une olive de la chair d’une carcasse [d’un animal], ou avec un os d’un cadavre faisant moins que la taille d’un grain d’orge, ou avec moins que la taille d’une lentille [de la carcasse] d’un petit animal [parmi les huit petits animaux dont la carcasse rend impur, cités dans le Lévitique 11 : 29-30], ceux-ci font séparation, car tous ceux-ci sont purs et n’ont pas d’importance pour lui, c’est pourquoi, il n’a pas l’intention de les déplacer. Et de même, des aliments qui ne sont pas aptes [à contracter l’impureté] en quantité inférieure au volume d’un œuf ne sont pas importants pour lui et il n’a pas l’intention de les déplacer, c’est pourquoi, ils diminuent [l’espace d’]un téfah.
4. Si on a bouché la fenêtre avec un ustensile en argile dont l’ouverture était orientée vers l’extérieur [de la maison où se trouve l’impureté], il fait séparation, parce qu’il ne devient pas impur par sa paroi extérieure, et il est pur. Et il faut que cet ustensile en argile soit dégoûtant et troué pour qu’il ne soit pas apte même pour y faire une saignée, afin que l’on n’ait pas l’intention de le déplacer.
5. S’il y avait dans une maison un cadavre ou un quart [de kav] d’os, ou quelque chose de semblable parmi les os qui rendent impur par un ohel, et que l’on a diminué [l’espace de] la fenêtre de cette maison avec un os de moins de la taille d’un grain d’orge, cela est sans effet, car cet os s’associe aux [autres] os. Et de même, s’il y avait un cadavre ou le volume d’une olive de la chair d’un cadavre et que l’on a diminué [l’espace d’]une fenêtre avec moins que le volume d’une olive de la chair du cadavre, cela est sans effet, car la chair est associée à la chair. Par contre, un os de moins de la taille d’un grain d’orge diminue [l’espace de la fenêtre] pour [faire séparation devant] le volume d’une olive de chair, et moins du volume d’une olive de chair diminue [l’espace de la fenêtre] pour [faire séparation devant] un quart [de kav] d’os et ce qui est semblable [parce que cela n’est pas le même type d’impureté]. Si on a diminué [l’espace d’]un téfah avec la chaîne et la trame [c'est-à-dire un des fils destinés à être tissés] impurs par une affection lépreuse, ou avec une motte [de terre] d’un beit hapras, cela est sans effet, car une chose impure ne fait pas séparation. Si on a fait une brique avec de la terre d’un beit hapras, elle est pure et diminue [l’espace de la fenêtre], car ils [les sages] n’ont dit que [la terre d’un beit hapras est impure que pour] une motte [de terre] dans sa forme normale. Si [l’espace d’]un téfah a été bouché ou a été diminué par des toiles d’araignée, si elles ont une certaine substance [c'est-à-dire qu’elles sont épaisses et ne se défont pas d’elles-mêmes], cela fait séparation. Et si elles n’ont pas de substance, cela ne fait pas séparation.