Sefer Hamitsvot

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

20 Tamouz 5784 / 07.26.2024

Cours N° 122

Mitsva négative N° 42 :
Il est interdit de s'habiller d'un vêtement tissé de laine et de lin comme les prêtres idolâtres le faisaient à cette époque [où la Torah fut révélée]. Cette interdiction est ainsi formulée: "Ne t'habille pas d'une étoffe mixte, mélangée de laine et de lin." Cette pratique est répandue chez les moines Coptes égyptiens jusqu'à présent.
Celui qui transgresse cette interdiction est passible de bastonnade.
Les dispositions relatives à cette interdiction ont été expliquées dans le Traité Kilayim ainsi que dans Chabbat et à la fin de Makkoth.

Mitsva positive N° 120 :
Il s'agit du commandement selon lequel nous devons laisser "le coin" des grains, des fruits ainsi que d'autres produits similaires, comme il est dit: "Abandonne-les..." dans un verset se rapportant au "coin". Dans le Traité Makkoth, on explique que le coin du champ constitue un interdit juxtaposé à un commandement positif; l'interdit provient des termes: Tu laisseras la moisson inachevée au bout de ton champ, tandis que le commandement positif s'exprime ainsi: Abandonne-les au pauvre et à l'étranger.
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées dans le Traité Péah. La Torah en limite l'application au pays [d'Israël].

Mitsva négative N° 210 :
C'est l'interdiction qui nous est faite de moissonner entièrement ce qui a été semé; au contraire, nous sommes tenus d'en laisser une partie pour les pauvres dans un coin du champ. En voici le texte: "...tu laisseras la moisson inachevée au bout de ton champ...".
C'est un interdit juxtaposé à un commandement positif. En effet, si on le viole et moissonne ce qui a été semé, on doit donner aux pauvres une portion de la moisson correspondant à un "coin", ainsi qu'il est écrit: "Abandonne-les au pauvre et à l'étranger". Nous l'avons déjà expliqué en traitant les commandements positifs. La prescription du "coin" est obligatoire aussi bien pour [les fruits] des arbres que pour [les produits] des champs.
La Torah limite l'application de ce commandement au pays d'Israël. Les dispositions y relatives sont expliquées dans le Traité consacré à ce sujet.