Lettre n° 8279
Par la grâce de D.ieu,
26 Kislev 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais répondre à votre lettre du 4 Kislev, qui vient de me parvenir. En un moment propice, on mentionnera vos noms près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Il est bien évident que le comportement quotidien doit être basé sur les enseignements de notre Torah, Torah de vie, de même que sur la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”. Tel est, en outre, le canal et le réceptacle qui permettent de recevoir la bénédiction de D.ieu, en tous les besoins de l’homme et des membres de sa famille.
S’agissant de vos difficultés pour gagner votre vie, on connaît le conseil(1) que donnent nos Sages : il faut multiplier sa contribution à la Tsedaka et la distribuer en de nombreuses fois. L’un des moments propices pour cela est, chaque jour de semaine, avant la prière du matin. On en donnera alors quelques pièces. Vous me parlez également de votre moral. Vous devez donc méditer à ce qui est à la base même de notre foi et de notre Torah. D.ieu, béni soit-Il, accorde à chacun Sa Providence. Il est l’Essence du bien et il est dans la nature de Celui Qui est bon de faire le bien. Néanmoins, il est nécessaire de préparer des réceptacles pour cela, ce qui veut dire que l’on doit mener une vie conforme à la Volonté de D.ieu, telle qu’Il nous l’a révélée dans notre Torah, Torah de vie. Si cette conscience est gravée dans votre esprit, il n’y a pas lieu de penser qu’en sachant que D.ieu considère vos actions à cet instant(2), vous ferez ce que la logique ne peut en aucune façon justifier.
Vous me dites que vous ne trouvez aucun intérêt à votre travail. Néanmoins, le salaire que vous percevez vous donne le moyen de subvenir aux besoins des membres de votre famille et sans doute également de prélever de la Tsedaka, de temps à autre. Pendant votre temps libre, vous pouvez aussi étudier la Torah. Or, c’est bien là le plus grand intérêt qu’un homme puisse concevoir de sa vie. Vous me précisez aussi qu’il vous reste peu de temps pour étudier la Torah. Or, dans votre situation, il ne vous est pas demandé de l’étudier pendant de nombreuses heures. Commencez donc, mais faites-le immédiatement, par un petit moment, chaque jour. Puis, peu après, vous y ajouterez encore quelques instants. Alors, à n’en pas douter, vous vous apercevrez que vous disposez de beaucoup(2) de temps libre pour étudier la Torah. Selon les termes de nos Sages(3), “ l’intérêt pour ce qui est doux est plus fréquent ”(4). L’usage, en pareil cas, veut que l’on étudie, avant tout, les lois qui sont applicables au quotidien, afin de déterminer ce que l’on doit faire et ce qui est interdit.
Nous sommes dans les jours de ‘Hanouka, dont le contenu est un ajout de lumière, de jour en jour, en avançant et en ajoutant. Puisse D.ieu faire qu’il en soit ainsi en tout ce qui vous concerne. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°7336, 8182, 8343, 8376 et 8467.
(2) Le Rabbi souligne les mots : “ à cet instant ” et “ beaucoup ”.
(3) Au traité Erouvin 82b.
(4) Ce qui que l’on en consomme plus largement.
26 Kislev 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais répondre à votre lettre du 4 Kislev, qui vient de me parvenir. En un moment propice, on mentionnera vos noms près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Il est bien évident que le comportement quotidien doit être basé sur les enseignements de notre Torah, Torah de vie, de même que sur la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”. Tel est, en outre, le canal et le réceptacle qui permettent de recevoir la bénédiction de D.ieu, en tous les besoins de l’homme et des membres de sa famille.
S’agissant de vos difficultés pour gagner votre vie, on connaît le conseil(1) que donnent nos Sages : il faut multiplier sa contribution à la Tsedaka et la distribuer en de nombreuses fois. L’un des moments propices pour cela est, chaque jour de semaine, avant la prière du matin. On en donnera alors quelques pièces. Vous me parlez également de votre moral. Vous devez donc méditer à ce qui est à la base même de notre foi et de notre Torah. D.ieu, béni soit-Il, accorde à chacun Sa Providence. Il est l’Essence du bien et il est dans la nature de Celui Qui est bon de faire le bien. Néanmoins, il est nécessaire de préparer des réceptacles pour cela, ce qui veut dire que l’on doit mener une vie conforme à la Volonté de D.ieu, telle qu’Il nous l’a révélée dans notre Torah, Torah de vie. Si cette conscience est gravée dans votre esprit, il n’y a pas lieu de penser qu’en sachant que D.ieu considère vos actions à cet instant(2), vous ferez ce que la logique ne peut en aucune façon justifier.
Vous me dites que vous ne trouvez aucun intérêt à votre travail. Néanmoins, le salaire que vous percevez vous donne le moyen de subvenir aux besoins des membres de votre famille et sans doute également de prélever de la Tsedaka, de temps à autre. Pendant votre temps libre, vous pouvez aussi étudier la Torah. Or, c’est bien là le plus grand intérêt qu’un homme puisse concevoir de sa vie. Vous me précisez aussi qu’il vous reste peu de temps pour étudier la Torah. Or, dans votre situation, il ne vous est pas demandé de l’étudier pendant de nombreuses heures. Commencez donc, mais faites-le immédiatement, par un petit moment, chaque jour. Puis, peu après, vous y ajouterez encore quelques instants. Alors, à n’en pas douter, vous vous apercevrez que vous disposez de beaucoup(2) de temps libre pour étudier la Torah. Selon les termes de nos Sages(3), “ l’intérêt pour ce qui est doux est plus fréquent ”(4). L’usage, en pareil cas, veut que l’on étudie, avant tout, les lois qui sont applicables au quotidien, afin de déterminer ce que l’on doit faire et ce qui est interdit.
Nous sommes dans les jours de ‘Hanouka, dont le contenu est un ajout de lumière, de jour en jour, en avançant et en ajoutant. Puisse D.ieu faire qu’il en soit ainsi en tout ce qui vous concerne. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°7336, 8182, 8343, 8376 et 8467.
(2) Le Rabbi souligne les mots : “ à cet instant ” et “ beaucoup ”.
(3) Au traité Erouvin 82b.
(4) Ce qui que l’on en consomme plus largement.